La pêche pendant les vacances de printemps fut très difficile ! Nous nous sommes cassés les dents sur la résurgence du Coly en ne réussissant à prendre qu’une écrevisse et à ferrer un vairon. ...
Quand à la Vézère, ce fut guère mieux avec seulement des petites perches. Nous avons eu beau multiplier les sorties, tenter plusieurs animations avec nos vers, rien n’y a fait ! Les silures sont restés bouche cousue et les black furent aux abonnés absents. Seul quelques petits chevaines nous ont sauvé des bredouilles. ...
Nous avons cependant profité de la beauté de cette belle rivière sauvage.
De retour dans le Boulonnais, je suis allé tenter mes truites.
Une arc en ciel se fait prendre rapidement. Elle me fera une défense endiablée qui fait toujours plaisir !
En poursuivant ma pêche, je prendrais aussi une petite fario sauvage. Elles succomberont toutes les deux à une cuiller numéro deux, dorée à points rouges. Ces petites Mepps, tournent parfaitement et continuent de tromper les poissons depuis des décennies !
L’après midi suivante, je vais tenter les grands migrateurs dans le marrai.
Je n’y ai pris aucun poisson dans la période précédente. Inquiet, j’ai même pensé aux cormorans (l’excuse facile) où à une pollution car je n’ai rien vu. J’y allais au moins une fois par semaine mais sans aucun résultat !
Cette fois les eaux sont belles. Ce n’est pas du tout comme l’année dernière où à la même période nous étions déjà en étiage.
Je descend vers le bas du parcours. Rien sur les premiers beaux postes. En les peignant systématiquement, je remonte méthodiquement afin de toucher un éventuel poisson actif. On ne sait jamais quand aura lieu la première montaison. Un des virages est de plus en plus creusé depuis quelques années. Il commence a être de plus en plus profond. Afin de pourvoir le pêcher efficacement, je traverse le radier précédent. Vive les cuissardes !Je commence traditionnellement par la mouche car c’est ma technique préférée mais ce poste nécessite de lancer très loin. Le vent est faible mais de coté. Il emmènerai mes mouches sur la berge. Je prends mon grand lancer et envoie un poisson nageur vers la berge opposée en amont. Je le laisse descendre cinq secondes afin qu’il se rapproche du fond. J’avale le mou en moulinant doucement pour garder le contact. Je fais une première tirée de cinquante centimètres à un mètre. Ma canne me transmet les vibrations du Rapala. Je laisse couler cinq autres secondes. Le relâchement de la bannière m’indique que j’ai touché le fond. J’effectue une nouvelle tirée qui anime mon leurre. Je marque une pause d’une à deux secondes. Ces arrêts énervent les poissons qui en profitent pour attaquer. Je continue cette animation en relevant d’autan plus la canne que le fond diminue. J’ai alors l’étonnement de voir une énorme truite de sept à huit centimètres de large suivre. Comme elle ne prend pas, je fais une pause à quelques mètres de moi. Elle gobe l’imprudent. Je ferre énergiquement. Le combat commence par un long départ vers le haut du poste. Le moulinet chante indiquant le bon réglage du frein. Elle donne de violents coups de tête ! Ma Daiwa les encaisse aisément. J’ai même droit à une chandelle. Cela me permet de voir que c’est un poisson d’environ soixante centimètres. Elle est en pleine forme, tout en muscle. Elle fonce maintenant vers l’aval. Je peux la voir passer sur le radier. Le poisson nageur est bien piqué. J’en profite pour desserrer le frein afin d’assurer ma prise. Elle me fera plusieurs aller-retour avant que le combat ne « mollisse ». C’est le moment que je choisis pour descendre dans le radier. J’attendrais encore plusieurs minutes avant de pourvoir l’attraper et faire les premières images.
C’est un poisson magnifique ! Sa robe est encore assez blanche. Elle ne doit être dans la rivière depuis quelques semaines. On voit que ses flancs sont bien gras. Elle a bien mangé pendant son séjour en mer. Elle est prête pour la reproduction.
Grace à une volte-face après les deux premières photos elle se décroche et repart dans son petit fleuve.
Au-revoir ma belle et merci pour ce grand plaisir !
Je continuerai ma pêche jusqu’à au pont ou est stationné ma voiture sans avoir autre touche.
Je rentrerai heureux de cette sortie réussie !
Je ferais plusieurs autres sorties beaucoup plus haut dans la vallée où je prendrais une, deux et jusqu’à six truites par demie journée. J’adore la pêche à l’ultra-léger. Cette pêche permet de lancer vers l’amont, en étant dans leur dos où elles ne peuvent pas nous voir. C’est une pêche très technique dans cet environnement boisé. Les hameçons simples sont alors les plus adaptés pour se dégager d’un mauvais lancer. Ils sont aussi parfait pour passer à raz des obstacles sans accrocher, enfin presque sans accrocher. Neuf fois sur dix, on sent la branche mais la cuiller n’y reste pas. Évidemment, on manque des poissons mais avec un triple, cela accrocherait trop souvent ou le poste ne pourrait pas être pêché car, je devrais aller décrocher la cuiller, pendu dans la branche en amont. J’avoue avoir découvert cette particularité quand la pêche aux leurres a été autorisé sur nos parcours, uniquement aux hameçons simples.
Depuis mon engagement dans la fédération de pêche, je participe aux SDAGE (Syndicat Directeur d’Aménagement et de la Gestion des Eaux) ainsi qu’aux CLE (commission de Loi sur l’Eau). Je peux ainsi comprendre la gestion des masses d’eau, des bassins versants et participer activement aux décisions les concernant en protégeant la vie aquatique. Je préfère cependant être au bord de l’eau à ces longues réunions. J’y retourne dès la prochaine demie journée de libre prendre mes belles farios sauvages dans cet environnement tranquille.
Ces bijoux aux points vermillons me ravissent à chaque fois !
Je prend aussi de temps en temps des truites arcs en ciel, déversées par l’AAPPMA chaque mois. Je les reconnais dès la touche par leur défense endiablée.
Contrairement aux farios sauvages, je prélève ses poissons pour les offrir à mes voisins ou à la famille. Elles n’entreront plus en compétition avec les truites autochtones et ne risqueront plus de manger les truitelles de l’année.
J’aime aussi beaucoup leur jolie robe rosée, très brillante !
Étant un amoureux de l’authentique, je préfère pêcher mes farios sauvages.
Je comprend cependant le déversement des poissons d’élevage dont la pêche est plus facile et plus accessible.
J’aime monter des mouches mais aussi customiser et réaliser des leurres. Grace à des tutoriels visionnés sur Internet, j’ai eu envie de réaliser des spin-tail, low-tech (réalisé à partir d’éléments recyclés). Une cannette en métal permet de réaliser la palette. La capsule permet de réaliser le corps du leurre. Des plombs, récupérés dans les arbres que d’autres pêcheurs ont perdu me permettront de lester l’ensemble. Quelques gros émerillons, eux aussi récupérés au bord de l’eau, sont fixés grâce aux anneaux brisés à un triple. La conception c’est bien passé mais les essais ont été décevant.
Je me suis aperçu lors de la finition de spinnerbait, réalisés par mon frère, que c’était lié au galbe de la palette. Une fois la palette bombée d’un bon coup de marteau, elles tournaient alors parfaitement !
Lors d’une sortie suivante dans le marrais, je prend une belle carpe à la cuillère sur une petite touche. Son lourd départ me fera espérer la prise d’une grosse truite de mer. Quelle minutes plus tard, c’est une belle commune qui me fait l’honneur d’un selfie !
Je suis rassuré, le marrais est toujours poissonneux !
Le printemps reste beau. Je décide de pêcher la partie avale, entre les dunes qui, plus sauvage, est boisée. Ses arbres apportent de l’ombre sous laquelle les poissons peuvent se sentir plus en sécurité.
L’accès est moins facile et la progression entre la végétation plus complexe. L’eau est laiteuse, ce qui est parfait pour augmenter un peu plus le sentiment de sécurité de mes chers grands migrateurs.
Je tente de lancer à raz des saules noyés. Les berges sont hautes, je ramène lentement afin que mon leurre métallique tourne doucement, au plus près du fond. Quelle n’est pas ma surprise de voir une énorme gueule s’ouvrir sur ma cuiller, juste avant de relancer ! Cette fois, elle se pique et le combat commence. Je la bride au maximum en écourtant le combat le plus plus possible pour éviter les arbres. Ma ligne tient bon et au bout de quelques violentes minutes je peux me laisser glisser le long de la berge pour l’attraper et faire quelques images.
Quel bonheur !
Sa robe est blanche brillante, c’est un poisson qui n’est remonté en rivière que depuis quelques jours.
Elle est bien grasse !
Elle a deux grosses marques en Vé sur les flancs. Cela me fait penser à une mâchoire d’otarie ou de phoque. ...
La survie dans cette nature sans pitié est difficile !
Je la mesure à soixante deux centimètres. Je pourrais annoter le relevé scientifique.
Adieu ma belle !
Je suis enchanté par cette magnifique prise !
Je continue de peignier mon petit fleuve en remontant.
Le soleil se voile. Encore un bon point pour nos peureuses salmonidés. Je sorts de la partie boisée pour arriver sur le bas du marrais. Certains postes sont plus marqués. J’y insiste.
Tape, plus en amont mais elle ne se pique pas ! Je relance plusieurs fois, change de leurre mais rien n’y fait.
Elles sont toujours actives. Je continue ma progression, motivé !
Le prochain poste est long, dégagé, je pose mon sac et commence à la mouche.
Le vent ne contrarie pas le lancé et les mouches se posent sur le milieu du poste. Je tricote puis stripe doucement jusqu’à voir la mouche et que personne ne la suive.
J’avance de trois mètres et relance plus en amont du poste. Les mouches s’immergent. Je commence les animations quand elles sont arrêtées. Je ferre amplement, pendu ! Le combat s’engage, c’est lourd et puissant ! Il me faudra plusieurs minutes pour venir à bout d’une autre belle d’à peine plus de soixante. …
Je fais plusieurs images du beau lingot d’argent.
Ce selfie est correct.
Deux prises dans la même sortie, je suis enchanté !
Sa robe est presque parfaite !
Je la laisse dans l’eau entre chaque photo afin de pouvoir la relâcher dans les meilleures conditions.
Mon patern a été le bon, je suis au bon endroit, au bon moment, avec la bonne technique !
Je laisse repartir la belle qui m’a donné tant de joie.
Il est dix sept heure trente, je rejoins la voiture, heureux !
Le week-end suivant sera celui de la fête de la pêche.
Nous organisons dans notre ville, centrale du bassin versant, des activités de pêche mais aussi autour de la pêche une fois par an.
Ce jour là, la pêche est gratuite pour tous .
La mairie nous laisse utiliser un parc où coule un ruisseau. Nous en profitons pour y faire de l’initiation à la pêche au toc. Un compétiteur de l’AAPPMA initie à la pêche aux leurres.
Nous installons un bassin, réalisé avec des bottes de paille et une bâche dans lequel nous implantons des truites. Ces dernières seront des prises plus facile pour les enfants.
Sous un barnum, des tables nous permettent de présenter du matériel, des ouvrages et de poursuivre les discutions techniques sur les montages ou les mouches par exemple.
C’est aussi sous celui-ci que nous mangerons ensemble. Ce sera des moments d’échange, riches, qui améliorent la coordination dans l’association.
Chacun vient avec ses compétences, ses affinités afin de les partager dans la joie et la bonne humeur !
Les enfants sont guidés dans leurs premiers gestes.
Les plus grands demandent des conseils, des informations. …
C’est un grand moment de partage pour tous et toutes !
C’est aussi pendant ce dimanche que nous pouvons faire connaître notre passion et la transmettre.
Nous en profitons pour sensibiliser le grand public aux enjeux de l’eau et de sa protection.
Nous rangerons après dix sept heures, fourbu de cette belle journée mais satisfait de la qualité des différents échanges.
Nous invitons d’avance le public pour le prochain premier dimanche de juin.
Je serais témoin d’un meurtre lors de la sortie suivante. Le marrais n’est pas toujours calme et serein pour tout le monde ! …
Je me régale toujours du spectacle de cette nature authentique !
Nous sommes invités en Normandie le week-end suivant chez notre fille. Elle a eu le bonheur d’acheter une maison au bord de l’Iton. Je prend mes cannes pour y faire les coups du matin. Cette fois j’ai la désagréable surprise de constater que j’ai oublié mes boîtes de leurre. Quel nul, il faut toujours que j’oublie quelque chose ! …
Le conjoint de Clémentine avait hérité des boites à pêche de son père. J’y trouve beaucoup de matériel de pêche en mer et une cuillère Mepps numéro deux orange fluo ! Je vais devoir pêcher avec cet épouvantail dans des eaux limpides. L’exercice s’annonce difficile !
A ma grande surprise, je prend rapidement une perche correcte dans un poste plus profond. Cela me permet de découvrir qu’il y en a sur ce parcours.
La suite est difficile. Les beaux poissons que j’ai déjà pu toucher lors de sorties précédentes ne bougent pas avec ce leurre de clown !
J’ai plus de chance dans les petits courants où je prends une belle fario sauvage normande.
J’arrive près des structures ayant du appartenir à un ancien moulin. Avant de m’avancer pour pêcher les postes plus profond, je tente un court lancé contre le mur. Touche dès la rotation de la palette. Une belle perche se débat au bout de quatre vingt dix centimètres de ligne. C’est une issue risquée ! Je débraille l’anti-retour pour donner plus de ligne et donc d’élasticité. Elle s’éloigne un peu et je peux la fatiguer. Elle mesure vingt huit centimètres, quel pied !
Je contourne les murs et vais tenter d’autres courants.
J’y prendrais une autre sauvage en pleine forme !
De retour sur la cote d’Opale, j’accepte deux demandes de découverte de la pêche et de mes parcours.
Nous discutons pêche à la mouche depuis des années avec mon collègue. Je lui ai proposé de nombreuses fois de l’emmener. C’est possible en cette fin d’année scolaire où nous avons le vendredi après midi de libre en commun. Nous aurons l’immense joie de voir plusieurs truites de mer près de nos mouches !
J’accède aussi à la demande d’un contact Facebook, habitant près de chez moi, dont la fille est dans la classe de ma femme. Il a d’excellentes connaissances dans la pêche des salmonidés. Se sera l’occasion de lui transmettre beaucoup de conseils techniques qu’il réussira à mettre en application en prenant dans l’été sa première truite de mer !
Je me conserve quand même une demie journée par semaine pour continuer de traquer « mes grands migrateurs ».
Après avoir garé ma voiture au pont, je rejoins le bas du parcours. Je profite de cette petite marche d’environ vingt minutes pour faire le point sur les conditions du moment. Aujourd’hui, des risques d’orage sont prévus.
Rien sur les premiers postes. Rien ne bouge non plus. Je continu de remonter en pêchant chaque poste en cherchant un poisson actif.
Au bout de deux heures de pêche, je commence à sentir mon dos, trop souvent penché vers l’eau. Je m’assoie au bord du radier, avant le pool de l’aulne. J’en profite pour regarder l’heure. Déjà seize heure quarante cinq. Ce sera mon dernier poste. Pendant que je regarde les nouveaux messages, j’entends exploser en surface. Je me retourne et ai le temps de voir un gros marsouinage. Quel pied, cela fait maintenant plusieurs années que je n’en avais pas revu !
L’excitation me gagne, je prend mon fouet et déroule une dizaine de mettre de soie. En deux faux lancers, elle envoie mon train de mouche sur la fin du radier. Je tricote doucement pour laisser le temps à mes imitations de couler et anime ensuite plus rapidement. Rien. J’avance de cinq mètres et relance. Je laisse descendre dix secondes avant de faire une tirée de vingt centimètres pour animer. Touche, je ferre amplement en relevant la canne. Cela ne bouge pas, c’est du lourd ! Violents coups de tête, mon adversaire se demande ce qui lui arrive. C’est la seconde où il faut avaler la soie avec mon semi-automatique. Cela part lourdement de dix bons mètres. Le frein est bien réglé. J’ai droit à de rageux coup de tête en profondeur. Ma longue canne les encaisse facilement. Nouveaux départs, je contre à chaque fois en lui opposant toute la résistance de mon bas de ligne en trente centièmes. Il me faudra plusieurs minutes pour le faire bouger du poste. C’est un grand poisson de plus de soixante dix centimètres qui me passe devant et me prend plus de vingt mètres de ligne sans que je ne puisse le contrer. Il se débat à distance en imitant une machine à laver. Mon hameçon double numéro six reste accroché mais il me fait plusieurs minutes pour parvenir à le ramener. Ma première impression se confirme, ce grand poisson est maigre. Il retourne dans le profond du poste continuer la lutte. Sur une chandelle, je le trouve aussi très blanc pour cette période. Pendant qu’il continu à se débattre, je me demande si ce n’est pas un saumon. Lors d’une autre tentative de descente, je tente de voir si sa queue est fourchue. Je n’ose pas le croire, je tiendrai un saumon dans mon petit fleuve, sur une canne à mouche ? Il ne me laisse pas le temps d’apprécier l’instant en pilonnant mon ensemble. Tout résiste et je peux l’amener en surface de plus en plus souvent. C’est un magnifique salmonidé qui retrouve de l’énergie en m’approchant. De le laisse repartir pour éviter la casse. Ce manège durera trois tours avant que je puisse le saisir par la queue. C’est une troisième confirmation d’identification. Les truites de mer ne peuvent être saisie par la queue sans qu’elles ne vous glissent des mains.
Quel immense bonheur !
La quatrième indication est la mâchoire. Celle des truites de mer dépasse largement la verticale de l’œil. Les saumons ont une plus petite bouche.
Ma Sandy-fly est parfaitement piquée.
Je viens de prendre un saumon, dans mon petit fleuve, à la mouche (ma technique préférée) ! Un immense sentiment de joie m’envahit. J’ai envie de pleurer !
Je le laisse dans l’eau pour le mesurer. Soixante dix huit centimètres. Il égale mon record de truite de mer !
Je prépare mon appareil pour un selfie avant de le laisser repartir.
C’est donc le deuxième saumon pris en deux ans sur ce petit fleuve après l’arasement des barrages. Ce ne peut pas être une coïncidence !
Quelle belle récompense des nos engagements pour le rétablissement de la continuité écologique !
Je suis fou de joie !
J’hurle mon cri de guère en levant les bras et ma canne au ciel !
Je ne peux plus pêcher, tellement je suis content ! Je viens de réaliser un de mes rêves de pêcheur ! Je rentre, comblé de bonheur !
Je ferai d’autres sorties avant de partir en vacances, sans avoir d’autres touches.
Je reste sur le nuage de la capture de ce grand saumon ! Les bredouilles ne sont plus très importantes !
J’irai me faire plaisir en allant pêcher les épinoches, au coup, pour en mettre dans mes bidons d’eau de pluie afin d’éviter la prolifération des moustiques.
Un ami, contacté après la capture de mon plus grand migrateur, est venu découvrir mon petit fleuve mais lui aussi sera bredouille.
L’école se termine.
Les vacances commencent.
Ce sera peut être une autre histoire. ...