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Les kosmalski pecheurs

20 mars 2024

Ouverture 2024 difficile !

Entre la fermeture du carnassier et l’ouverture de la truite, je ne peux plus pêcher que dans l’estuaire. Il y a peu de poste dans cette zone. C’est mon parcours le moins facile.

Les niveaux d’eau y seront très fluctuant. Cette période sera marqué par des épisodes de pluie. Les terres étant déjà gorgées d’eau depuis des mois, mon petit fleuve sera souvent en crue. La pêche y sera très difficile.

Je tenterai alors de pêcher en mer sans réussir à avoir de touche.

Je parviendrai aussi à aller pêcher sur les parcs de moules. Cela faisait longtemps que je voulais y retourner mais là encore, la

pêche y sera très difficile. Ils ne sont pêchables que par coefficient de marée supérieur à quatre vingt et uniquement à marée basse. Je ne parviendrais à y aller que deux fois.

J’irais plus souvent dans l’estuaire sans réussir non plus à toucher des poissons.

Dès que les niveaux et la clarté de l’eau le permettront, je pêcherais la partie maritime. Ce petit parcours demande souvent un entretient de la rive mais cette année, Rivages Propres ont taillé le premier mètre de berge afin de couper les embâcles et les arbres morts, tombés dans la rivière.

J’y ai croisé mon ami Pascal qui a eu la même idée que moi. Nous en avons profité pour pêcher ensemble et échanger. Cette fois là il a pris une jolie fario au toc alors que j’ai manqué une belle touche.

Ce parcours a été taillé en profil de chenal il y a de nombreuses années par une grosse pelleteuse. Quelques arbres ont depuis poussé formant de rares postes. Avec les débits actuels, je tente plusieurs leurres. L’ondulante numéro trois évolue correctement mais je la perds trop rapidement pour ne pas avoir pris le temps de l’équiper d’un hameçon simple. La tournante numéro trois ne pêche pas assez profond. Mes cuillers réalisées avec un corps surplombé ne tournent pas bien a faible vitesse à cause d’un étrier de mauvaise qualité. Je monte une grosse numéro cinq. Celle-ci tourne très bien à ras du fond. Arrêt dans un ralentit. Avec ses puissantes crues, le fond ne peut être encombré. Je ferre ! Cela reste au fond. C’est donc soit une très grosse branche, soit un très beau poisson. Des coups de tête puissants me confirmeront la deuxième option. Un lourd combat s’engage. J’ai pris ma longue canne à saumon. Je peux la brider rapidement. Ma résistante tresse de dix huit centièmes me permet de ne pas la laisser dévaler au-delà des arbres encombrant la rive. Je parviens alors a voir une très belle « blanche ». Une branche du triple est bien planté dans sa solide mâchoire. Je l’amène d’autorité pour ne pas la fatiguer plus longtemps.

Je m’approche de la berge pour faire un portrait en gros plan.

Sa robe argentée est étincelante !

Je l’attrape enfin et tente un selfie. …

Quel poisson fantastique !

Je suis enchanté !

Mon ouverture est réussie avant l’heure avec cette énorme truite !

Adieu ma belle !

Après chaque partie de pêche, j’irais contrôler la bonne fixation des panneaux indicateurs tout au long des différents parcours. Je les dévissent afin qu’il ne soit pas « avalé » par la croissance des arbres. Cette année je rajouterai aussi les panneaux indiquant la protection des truites farios.

Pendant les vacances, en Dordogne, la pêche sera très difficile. Je ne parviendrais à prendre que de rares chevaine et gardons au toc dans les retournes. Les niveaux d’eaux seront très hauts avec même des crues rendant les sorties embarquées dangereuses.

Je ne parviendrais pas à prendre de poissons à la balle, au vers. J’accrocherai et casserai souvent.

Eric mettra en application la pêche au drop shot. Je n’avais jamais pris le temps de l’appliquer malgré que j’en ai souvent entendu parlé. Elle me procurera beaucoup d’excellentes sensations tactiles. Je casserai à la balle au bout de vingt minutes de prospection et pêcherai plus de deux heures au drop, sans perdre mon montage. Malheureusement, nous ne parviendrons pas à prendre de poisson dans des eaux très hautes. Cette sortie aura cependant été l’occasion de découvrir ses coins de pêche dont il me parle tant !

De retour à Terrasson, je prendrais des gardons, au toc, au vers.

Je ne réussirais pas à prendre de plus beau poisson, même en tentant avec de plus gros vers en kayak.

De retour dans le Boulonnais, je réussirais rapidement à toucher deux truites lors de mon ouverture à la cuiller. La première arc en ciel se décrochera car j’ai ferré trop tard pour avoir confondu la touche avec un contact sur une branche. Je l’avais pourtant manqué plusieurs fois avant et l’avais vu suivre mon leurre.

Je prendrai la suivante, une belle fario sauvage de vingt six centimètres. Cette fois je n’ai pas d’image car j’avais oublié mon téléphone à la maison.

Je serais bredouille le lundi suivant. Ma cuillère ne réussira pas à faire bouger de poisson. Je galérerais à lancer efficacement entre les branches depuis une berge trop haute malgré ma très longue canne. Les truites, encore peu actives, ne se déplaceront pas pour aller intercepter mes dérives trop courtes.

Le lendemain, ce sera le déluge dans le marais où, là encore, je ne réussirais pas à faire bouger de poisson dans une eau très haute. J’avais oublié mes cuillers sur-plombées et personne ne sera tenté ni par les poissons nageurs, ni pas mes timides tentatives aux leurres souples. Ma Mepps Aglia numéro quatre ne parviendra pas à pêcher assez creux et j’abandonnerais au bout de deux heures trente, mouillé jusqu’au slip. …

Jeudi, j’irais sur un parcours moins encombré mais, malgré que je pouvais lancer correctement, je manquerai les timides touches que j’ai réussi a avoir en deux heures de pêche.

Devant ses (trop) nombreux échecs, je me suis résolu à pêcher au toc vendredi.

Touche dès le premier poste mais elle ne se pique pas !

J’aurais ensuite plusieurs petites touches inferrables. …

Daniel, notre président d’AAPPMA, viendra discuter plusieurs dizaines de minutes. J’en profiterais pour remonter ma ligne, cassée juste avant dans une branche. Nous en profiterons pour faire le point et échanger. Je rate devant lui d’autres petites touches. Il suggère que ce soit des vairons. Il doit avoir raison, j’en aurais de nombreuses autres dans d’autres endroits calmes. Je continue de descendre en peignant chaque poste. Les endroits calmes étant occupés par les vairons, je les passe pour me concentrer sur les courants. Je m’approche doucement afin de ne pas alerter les poissons. Rien sur la retourne en aval. Je continue de me faufiler entre la végétation qui commence à bourgeonner. Le printemps arrive timidement. Je laisse descendre mon vers de terre le long d’une cassure rocheuse. Elle forme une retourne en bordure où je laisse mon montage évoluer. Toc, toc, je ferre et cette fois c’est bien pris par une petite fario. Yes ! Cette belle petite sauvage viens valider l’efficacité de la technique ! Cette fois je n’ai pas oublié mon téléphone. Je la laisse dans l’eau pour faire quelques images.

Je suis ravi !

Ayant compris où elles étaient postées, je retourne à la voiture changer de matériel. Je prend mon long lancer léger pour tenter de confirmer ses observations. Je descend le parcours pour aller pêcher les plus beaux postes en aval. L’approche sans marcher dans l’eau est difficile. Il me faut escalader les hautes berges, en m’agrippant aux arbres. Je lance ma cuiller vers l’amont, attend la descente et mouline lentement. Rien sur le bas du poste. Je m’approche encore de l’eau pour pouvoir avancer et tenter le plus profond. Je perçois des gratouillis vers la fin du poste mais rien ne se pique. Je vois alors une belle truite arc en ciel s’énerver sur ma cuiller sans s’y accrocher. Elle lâche l’affaire en fin de poste et retourne dans les profondeurs. Je relance, même manège. Je fais faire un huit à mon leurre pour la forcer à la prendre. Elle s’y pique du bout des lèvres. Ma position inconfortable en me permettra pas de l'épuiseter avant qu’elle ne se décroche. …

C’est quand même la validation du patern, il est presque dix sept heure, je dois aller laver ma voiture avant le voyage à Bruges, demain avec les enfants.

Je rentre, heureux !

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25 janvier 2024

Mon succès de Noël

23 11 07 Guines (1)

Après le difficile épisode des inondations il a fallut plusieurs semaines pour évacuer ses énormes quantités d’eau des polder Calaisiens. Mes petites rivières n’étaient donc soit pas accessibles soit impéchâbles. Je me suis donc rabattu sur les lacs.

Les pêches ont été difficiles. Sur plusieurs sorties, j’ai péniblement pris un brochet de soixante et onze centimètres à la grosse cuillère ondulante. Je n’ai jamais vraiment réussi à trouver ce qui fonctionnait. …

23 11 16 Eurotunel (2)

Pendant le mois de novembre, nous avons formé un nouveau contingent de garde-pêche. Avec le doyen des gardes fédéraux, nous dispensons deux journées aux élèves gardes pendant lesquelles nous passons en revue les nombreux textes législatifs. Nous leur apprenons aussi a réaliser un procès verbal. Nous faisons enfin de nombreux jeux de rôle en les impliquant tour à tour sur différents sénarii.

23 11 25 Formation GPP (6)

En allant tester mes petites rivières, je réussirais à prendre un petit brochet avec une grosse Mepps Aglia numéro cinq. Elle a été parfaitement adaptée à ses eaux fortes et teintées.

23 12 05 Hame (1)

Je retournerai dans les lacs où j’enchaînerais les sessions qui ne me rapporteront qu’un autre petit brochet.

23 12 12 Hame (2)

Cette fois il craquera pour un crankbait de cinq centimètres, ramené lentement près des bordures.

Ce poisson nageur me rapportera plusieurs brochets. Après avoir échoué à la palette, j’ai fixé ce leurre trapu. Sa plus longue bavette lui permet de descendre plus bas dans la couche d’eau. Mes traditionnels Rapala articulés ne plongeaient pas assez par ses temps froids et ses hautes eaux.

J’en prend un premier de soixante et un centimètres sur une jonction de cours d’eau.

23 12 12 Hame (3)

Ravi, je fais un saut de puce en voiture pour rejoindre le bras

plus en aval. Quand la pêche n’est pas facile, je ne pêche que les plus beaux postes comme les intersections et les ponts.

Je laisse descendre le poisson nageur flottant d’autant de mètres que le pont et large puis mouline lentement. Comme le précédent poisson, je ferre sur une petite touche. Cette fois c’est plus gros. C’est un magnifique carnassier qui se défend au bout de ma tresse de dix huit centièmes. Il avait engamé et petit mètre de fluoro de soixante centièmes l’a protégé de la coupe de ses farouches dents !

23 12 12 Hame (5)

Je savoure cette sortie où je réussi à prendre deux brochets ! Cela faisait longtemps !

Je retournerais sur le lac en espérant prendre l’un de ses grands brochets lors des sorties suivantes sans ne parvenir qu’a en prendre un petit.

23 12 14 Eurotunnel

Ma petite rivière favorite est enfin dans de bonnes conditions d’eau.

Je charge mon float tube, rejoint le bord de l’eau et embarque. Le vent souffle jusqu’à quatre-vingt kilomètre à heure. Je dérive dès que je ne palme plus. …

L’eau est encore haute. Le vent puissant forme des vaguelettes de plusieurs centimètres. L’eau étant légèrement teintée, je choisis une cuillère Mepps Lusox numéro trois. Je change son plombage initial de dix grammes contre un sept grammes pour passer juste au dessus des vieux herbiers.

Je lance vers l’amont et ramène lentement, canne haute. Mon leurre métallique perce facilement le vent. Je la sens bien tourner. Je peux prospecter en palmant. Rien sur le premier linéaire. J’arrive en vue d’arbustes surplombant dont les moutons forcent la pousse vers l’eau. Cela fait un beau poste sous lequel maître ésox peut tendre son embuscade. Rien, je palme jusqu’au suivant en peignant le lit central. Je laisse le vent me rabattre contre la berge et lance entre les deux arbustes. Petite touche à quelques mètres de moi. Je pense à un de ses innombrables blancs qui peuplent la rivière mais dans le doute, je relance. Même touchette, au même endroit. Ce peut difficilement être le dos d’un poisson qui aurait fuit. Je lance à nouveau mais pas de touche. Qu’elle n’est pas ma surprise de voir une énorme gueule s’ouvrir au moment ou j’enlève la cuillère de l’eau ! Saisis, je tente de reprendre mes esprits. J’envoie ma Mepps, attend une seconde pour qu’elle soit à la bonne profondeur et mouline. Ses secondes de récupérations sont interminables, touche, je ferre et c’est lourd ! C’est bien un très beau poisson qui se défend au bout de ma tresse de douze centièmes. Le float tube me permet de contrôler le combat et de lui faire éviter les branches mais il me faudra encore plusieurs minutes pour qu’il se calme puis pouvoir l’amener. Je peux alors contempler un très long poisson !

23 12 21 Bouzat (1)

Il a coffré la cuillère !

Je prend le temps de faire une série d’image avant de le décrocher.

23 12 21 Bouzat (3)r

Pendant les manipulations il me blessera la main m’obligeant lâcher prise sans que je n’ai le temps de filmer sa remise à l’eau.

Au revoir mon beau ! Fais nous de beaux bébés !

Je suis enchanté, un magnifique poisson pris au bouts de quelques dizaines de minutes, la session commence bien !

Pas de touche sous les arbustes suivants.

J’arrive à la jonction. Je prends à gauche et continu ma

prospection. Nouvelle touche d’un beau poisson qui résiste ! Génial, c’est un festival ! Pas de coup de tête, j’ai ferré un beau blanc. Je ramène effectivement une belle brème. …

23 12 21 Bouzat (4)

Je prend le temps de tenter les beaux sandres aperçus lors de précédentes sorties mais le vent puissant ne me permet pas de contrôler ma bannière efficacement.

Je fixe à nouveau la cuillère et poursuit. Nouvelle touche devant les branches noyées d’un petit aulne tombé. Je ferre et ça part de suite en travers mais c’est une branche que j’ai cassé au ferrage et qui glisse en résistant. Quelle monté d’adrénaline !

Rien sur la petite série de virage. Ce parcours est moins profond. J’y prend de temps en temps des perches mais elles n’attaquent pas ma grosse Lusox. …

Rien non plus à la jonction avec le wateringue suivant.

J’arrive en vue du gros saule où je connais un énorme brochet. Je lance ma cuiller en peignant consciencieusement sans avoir de touche. L’ogre règne en faisant le ménage !

Rien non plus sous le saule surplombant suivant. Son territoire est large.

Touche devant le suivant où j’ai fait passer ma cuiller. C’est encore puissant ! Je vois au bout de quelques minutes une magnifique carpe Koï de plus de cinquante se débattre ! Elle se décrochera sans que je n’ai pu l’immortaliser d’une photo. …

Je poursuit ma pêche et obtiens une nouvelle touche dans mes palmes. Il se décroche presque de suite. Je me laisse dériver pour m’éloigner et relance sur le poste. Rien. Je lance plus loin et il prend ma cuillère.

23 12 21 Bouzat (7)

C’est un poisson d’une soixantaine de centimètre.

Et de deux, quel pied !

J’arrive au bout du parcours et fais demi-tour. J’ai le vent dans le dos, la progression est rapide. Je tente à nouveau sous le plus grand saule sans avoir de touche. Dans les portions plus larges, je lance un poisson nageur en palmant. J’ai déjà pris des poissons comme ça et ma stratégie va payer à nouveau car c’est un autre brochet maillé qui se pique.

23 12 21 Bouzat (6)

Et de trois, c’est le bonheur !

J’arrive à la jonction. Il me reste trois quarts d’heure avant la nuit. Je tente la partie la plus large et la plus profonde au leurre souple espérant un sandre mais rien.

Je prendrais un dernier brochet de soixante cinq sur la portion du retour où était placé un carpiste à la mise à l’eau. Il faisait presque nuit, je l’ai relâché sans faire d’image.

Quatre brochets dans l’après midi, cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Je rentre profondément heureux mais fourbu par le vent et les basses températures !

Viendra le temps des fêtes que nous aurons la joie de passer en famille !

23 12 25 Sillé (37)

Pendant ses retrouvailles, nous organisons un challenge entre frangins. Cette année, Eric (le compagnon de Charlotte, notre grande) c’est joint à nous.

La matinée sur la Vègre (72) fut difficile, sans poisson.

23 12 26 sarthe (3)

Après un repas réparateur, au chaud, Xavier nous propose les étangs de Sillé.

Eric ouvrira le bal avec un brochet maillé pris au lancer léger équipé d’un leurre souple.

23 12 26 sarthe (4)

Ce premier poisson regonflera les batteries !

La règle du jeu de ce challenge 2023 était d’amener un combo, différent pour chacun et d’inter-changer chaque heure sur quatre manche d’une heure à quatre pêcheurs. Cela permet de limiter le matériel transporté et de pimenter la rencontre. Chaque pêcheur amène les leurres correspondant à la canne choisie.

Pendant la troisième manche, alors que je cherchais les perches à la mouche, je réfléchissais à la dernière période pendant laquelle il me resterait le lancer léger. Nous avions un vent de face à quinze kilomètre par heure, accompagné d’un crachin glacial. Xavier, Eric et Simon peignaient la bordure de la digue au lancer léger, en casting léger et à l’ultra léger. Pendant que je réfléchissais à ce qui n’avait pas encore été tenté, j’observais la configuration du plan d’eau. Je pouvais apercevoir, à une distance entre trente et cinquante mètres un ancien massif de nénuphar. On semblait y voir une activité de petits poissons. Pour arriver jusque là-bas, il fallait un leurre qui se lance très loin contre le vent. J’aime bien les cuillers ondulantes et j’en ai un jeu dans ma boite. Le gong indiquant le début de la dernière manche retentit. Je passe la canne à mouche et fixe un bon mètre de fluoro de soixante centième. J’accroche sur l’agrafe une grosse S de Mepps numéro trois et l’envoie facilement vers les racines de nénuphar. J’attends deux secondes et mouline lentement. Je la sens parfaitement onduler au bout de la tresse de douze centièmes. Touche que j’apuie d’un ferrage. Ce ne devait pas être un poisson mais les racines. J’accélère et lève la canne à la verticale. Je ne les sens plus. J’abaisse la canne et ralenti pour laisser descendre le leurre en suivant la pente. Je re-lance mais cette fois n’attend qu’une seconde avant de mouliner lentement. Pas d’accroc, c’est la bonne profondeur de récupération. Je me décale de deux mètres et renvoie ma cuillère. Contact et récupération lente. Touche, franche cette fois ! J’appuie le ferrage. C’est lourd et puissant. Il se débat à distance. Tout le monde arrive pour suivre l’issue du combat. Il défend chèrement sa peaux et chacun parie sur sa longueur. Je parviens à l’amener au bord où Simon l’attend avec l’épuisette. Elle sera trop petite et je préfère l’attraper à la main.

23 12 27 sillé (12)

C’est un poisson magnifique que les photographes s’empressent d’immortaliser !Notre challenge est réussi ! Nous avons pris deux fantastiques poissons !

23 12 26 Sillé (2)

Je suis enchanté d’avoir réussi à trouver le pattern !

Je félicite longuement Xavier qui a réussi à nous guider pour que l’on prennent ses exceptionnels carnassiers.

J’aurai une autre touche mais il ne se piquera pas.

Eric aura aussi une touche à la mouche mais il ferrera dans le vide.

Nous rentrons, frigorifiés mais profondément heureux de cette journée de partage, réussie !

29 novembre 2023

pêches d’automne réussies

De retour de vacances, j’ai encore pris beaucoup de plaisir dans la pêche des salmonidés à l’ultra-léger. Ces trois semaines avant la fermeture me permettent de faire l’inventaire de « mon » bassin. Les eaux sont souvent basses à cette cette période et propice au wading. Je peux marcher dans l’eau. cette prospection me permet soit de prendre les truites, soit de les voir s’enfuir et donc d’estimer la qualité et la quantité de poisson de « mon » petit fleuve. Je peux aussi constater, ou pas cette fois, la progression des truites de mer dans leur montaison. Je prélève enfin les dernières arc-en ciel qui sont en concurrence avec les poissons sauvages. J’en profite pour les offrir à la famille, aux voisins et aux amis.

23 09 04 Slack (1)

Avec L’équipe de la Fédération de Pêche du Pas de Calais nous avons présenté nos actions pour préserver la richesse de la biodiversité de la faune et la flore aquatique. C’est un grand moment de partage, d’échange et de vulgarisation.

23 09 10 (1)

Le soir, je continue de confectionner des leurres. Les spinnerbait réalisés sur le modèle de ceux de Simon avec des palettes récupérées fonctionnent très bien !

23 09 18

Ils me permettront de prendre plusieurs petites perches.

23 09 21 bouzat

J’irais aussi chercher les carnassiers sur le canal mais ne parviendrais à prendre que des petits poissons.

23 09 28 Guînes (1)

Ce sera peut être une autre histoire. …

Nous redescendrons en vacances en Dordogne. Cette fois-ci, Ma fille Charlotte et son compagnon, Eric y seront avant nous car ils achètent un domaine sur la Dordogne dans le but d’y réaliser un accueil touristique avec d’abord deux gîtes proposé à la location.

Après les avoir amené chez le notaire, nous seront bredouilles sur la Vézère pendant l’heure et demie avant la tombée de la nuit. Ce fut un beau moment de partage et de convivialité après ses grandes émotions immobilières !

23 10 23 Vézère (2)r

Je savais donc ce qui ne fonctionnait pas.

J’y retourne dès le lendemain et réussi à prendre des perches, chevaines et black bass au petit leurre souple de six centimètres, couleur blanc et olive sur une petite tête plombée de deux grammes. Le leurre qui me réussi si bien dans cette rivière !

23 10 25 Brasset (5)

Le vent sera de plus en plus fort au fil des jours. J’irais pêcher abrité dans un bras de la rivière.

23 10 25 Brasset (6)

Il pleuvra de plus en plus, l’eau montera et se teintera. Je parviendrais encore à en prendre avec des leurres fluos et des têtes plombée plus lourdes.

23 10 26 Vézère (2)

L’eau montera et se teintera tellement, que je ne pourrais plus pêcher au leurre et ressortirais le bon vieux vers de terre en pêchant du bord. …

23 10 29 brasset

Dès leur retour des Alpes où ils sont allés clore leurs affaires, Nous avons aidé Charlotte et Eric à déménager et avons pu découvrir leur domaine : le Tiradou. C’est un ensemble où ils pourront gérer deux gîtes de vacances avec la possibilité d’en aménager d’autres. Cet ensemble de caractère, en pierre locale est situé à Saint Vincent de Cosse, le village à coté du célèbre château moyenâgeux de Bénac, surplombant la Dordogne.

Nous avons pu découvrir les possibilités infinies de leur investissement.

23 10 28 Tiradou (1)

Dans l’après midi, nous sommes allés nous balader vers la proche Dordogne. Cette mythique rivière était cette fois plutôt haute. Ses débits sont « régulés » par de grands barrages hydroélectriques. En cheminant le long de la petite route, Eric m’a fait découvrir des bras morts. Nous sommes descendus et avons vu sauter plusieurs grenouilles parmi les lentilles qui recouvraient la surface. Je lui ai montré comment identifier les reinettes dorées grâce au liseré d’or sur leurs yeux.

Vannés, nous sommes ensuite rentrés.

Dans la semaine, ils ont souhaité nous inviter à nouveau afin qu’on leur transmette les bases du bricolage. Charlotte souhaitait se remettre à la couture et Eric installer la machine à laver dans le garage.

Il était allé à la pêche dans les bras morts. Avait eu trois touches à la grenouille en surface. Deux avortées et une décroche. Les explosions en surface décrites nous laissaient en allène ! Je n’ai pas mes grenouilles et ai monté deux cannes solides. J’ai fixé sur ma grosse casting, équipé d’une tresse de vingt centièmes, un gros hameçon texan sur lequel j’ai enfilé un gros leurre souple de dix-huit centimètres. Sur ma spinning, où est bobiné une tresse de quinze centièmes, j’ai monté un des Jig, réalisés pendant mes soirées de montage.

23 10 28 Tiradou (4)

Nous avons été ravi de voir qu’ils étaient bien installés et avait tout aménagé.

Charlotte est monté coudre avec Nadège.

Je suis descendu au garage avec Eric pour élaborer un plan de bricolage et lister tous les éléments nécessaires.

Nous sommes allés acheter la quincaillerie ainsi que du pain et des viennoiseries.

A notre retour, le repas était prêt. Un apéritif c’est chargé d’égayer ce moment de partage !

Nous sommes ensuite retourné au chantier. En deux heures nous avions percé le mur (après avoir cassé un burin dans le burineur), dérouté et partagé le circuit d’eau usées, préparé le Té pour l’eau propre ainsi que la dérivation de l’électricité.

Il était quinze heure trente. Nous voulions aussi aller pêcher. Nous avons laisser le chantier, se promettant de ne pas rester trop longtemps pour le terminer.

Nous avons chargé les cannes et avons rejoins la rivière. Le bras mort était toujours aussi attirant ! Eric à lancé sa grenouille pendant que j’assemblais ma canne. En m’approchant pour lancer, la jungle semblait encore plus impénétrable. Il y avait beaucoup d’arbre sur la rive et plusieurs d’entre-eux, morts, étaient couchés dans la rivière. Les ronces et diverses lianes limitaient encore un peu plus les lancers. Mon gros leurre souple a été arrêté au bout de quelques mètres par un gros tronc surplombant. Le « plouf » dans l’eau, écartant les lentilles, était prometteur. Je commence une animation minimaliste en moulinant lentement de deux ou trois tours de manivelle suivit d’une pause de quelques secondes.

Touche pour Eric mais il rate encore la grenouille ! ...

Une fois à mes pieds, je relance en essayant d’éviter l’arbre. Cette fois cela part loin. Nouvelle animation lente. A quelques mètres de moi, la tresse se décale. Je ferre amplement et je peux voir une énorme zébrée crever la surface ! Pendant les premiers coups de tête, je peux de-suite voir le gros hameçon, bien piqué. Grâce à ma grosse tresse et mon bas de ligne puissant, je j’extrais directement sur la berge pour éviter les nombreux obstacles. J’explose de joie devant cette magnifique perche !

23 10 31 Dordogne (1)r

Eric me fait plusieurs images.

Nous avons réussi à trouver le patern, Je suis enchanté !

Nous prenons le temps de faire aussi des selfies.

23 10 31 Dordogne (2)

En continuant de peigner, mon texan fini par s’accrocher dans un arbre immergé le long de la berge opposée. L’agrafe cédera. Ravi de cette première prise, je décide de tester mes jig qui me semblent tout à fait adaptés !

Eric à une deuxième attaque en surface mais le poisson ne se pique pas non plus. Il changera lui aussi pour un leurre souple en texan.

Je lance et cette fois je laisse descendre mon jig, sur lequel j’ai fixé une écrevisse, jusqu’à ce qu’il touche le fond. La tresse détendue me donne cette indication. Je peux animer mon ensemble en donnant des petits coups de scions qui feront bondir sur le fond mon écrevisse.

« Poisson » pour Eric ! En tournant la tête j’ai le bonheur de voir un joli brochet sauter ! Il maîtrisera parfaitement le combat. Je pourrais prendre plusieurs belles images !

23 10 31 Dordogne (6)

Une fois le beau carnassier relâché, je continue d’animer mon imitation sur le fond. Au troisième lancer en éventail, j’ai un beau toc. Dès le ferrage, je sens que c’est correct. Mon ensemble me permet de mettre rapidement au sec une autre très belle perche !

Quel pied !

Eric prend plusieurs belles photos.

23 10 31 Dordogne (7)

Nous la laissons elle aussi, rejoindre son paradis. …

23 10 31 Dordogne (8)

Nous avons sus trouver comment pêcher cette zone encombré avec les leurres adaptés dans la grosse heure que nous disposions.

Le bonheur est complet !

Nous rentrons sur le chantier qui se finira parfaitement, sans fuite ni autre soucis.

23 10 28 Tiradou (7)

Nous installerons ensuite le poêle. Je serai ravi de remettre mes compétences de chaudronnerie pour réaliser la fumisterie. Nous ajusterons le conduit des fumées, le mettrons en service et pourrons profiter de cette agréable chaleur du bois, crépitant qui réchauffera toute la pièce !

Je prendrai aussi le temps de lui expliquer la mise en route de la tronçonneuse, son fonctionnement, son entretient en insistant sur la sécurité.

Les filles nous prépareront un apéritif qui clôturera en beauté cette fantastique journée d’échange et de partage !

23 10 28 Tiradou (6)

Nous rentrerons comblés !

20 septembre 2023

Un grand saumon, à la mouche dans mon petit fleuve !

La pêche pendant les vacances de printemps fut très difficile ! Nous nous sommes cassés les dents sur la résurgence du Coly en ne réussissant à prendre qu’une écrevisse et à ferrer un vairon. ...

23 04 26 Coly (3)

Quand à la Vézère, ce fut guère mieux avec seulement des petites perches. Nous avons eu beau multiplier les sorties, tenter plusieurs animations avec nos vers, rien n’y a fait ! Les silures sont restés bouche cousue et les black furent aux abonnés absents. Seul quelques petits chevaines nous ont sauvé des bredouilles. ...

23 04 29 Vézère (2)

Nous avons cependant profité de la beauté de cette belle rivière sauvage.

23 04 29 Vézère (3)r

De retour dans le Boulonnais, je suis allé tenter mes truites.

23 05 04 Slack

Une arc en ciel se fait prendre rapidement. Elle me fera une défense endiablée qui fait toujours plaisir !

En poursuivant ma pêche, je prendrais aussi une petite fario sauvage. Elles succomberont toutes les deux à une cuiller numéro deux, dorée à points rouges. Ces petites Mepps, tournent parfaitement et continuent de tromper les poissons depuis des décennies !

L’après midi suivante, je vais tenter les grands migrateurs dans le marrai.

Je n’y ai pris aucun poisson dans la période précédente. Inquiet, j’ai même pensé aux cormorans (l’excuse facile) où à une pollution car je n’ai rien vu. J’y allais au moins une fois par semaine mais sans aucun résultat !

Cette fois les eaux sont belles. Ce n’est pas du tout comme l’année dernière où à la même période nous étions déjà en étiage.

Je descend vers le bas du parcours. Rien sur les premiers beaux postes. En les peignant systématiquement, je remonte méthodiquement afin de toucher un éventuel poisson actif. On ne sait jamais quand aura lieu la première montaison. Un des virages est de plus en plus creusé depuis quelques années. Il commence a être de plus en plus profond. Afin de pourvoir le pêcher efficacement, je traverse le radier précédent. Vive les cuissardes !Je commence traditionnellement par la mouche car c’est ma technique préférée mais ce poste nécessite de lancer très loin. Le vent est faible mais de coté. Il emmènerai mes mouches sur la berge. Je prends mon grand lancer et envoie un poisson nageur vers la berge opposée en amont. Je le laisse descendre cinq secondes afin qu’il se rapproche du fond. J’avale le mou en moulinant doucement pour garder le contact. Je fais une première tirée de cinquante centimètres à un mètre. Ma canne me transmet les vibrations du Rapala. Je laisse couler cinq autres secondes. Le relâchement de la bannière m’indique que j’ai touché le fond. J’effectue une nouvelle tirée qui anime mon leurre. Je marque une pause d’une à deux secondes. Ces arrêts énervent les poissons qui en profitent pour attaquer. Je continue cette animation en relevant d’autan plus la canne que le fond diminue. J’ai alors l’étonnement de voir une énorme truite de sept à huit centimètres de large suivre. Comme elle ne prend pas, je fais une pause à quelques mètres de moi. Elle gobe l’imprudent. Je ferre énergiquement. Le combat commence par un long départ vers le haut du poste. Le moulinet chante indiquant le bon réglage du frein. Elle donne de violents coups de tête ! Ma Daiwa les encaisse aisément. J’ai même droit à une chandelle. Cela me permet de voir que c’est un poisson d’environ soixante centimètres. Elle est en pleine forme, tout en muscle. Elle fonce maintenant vers l’aval. Je peux la voir passer sur le radier. Le poisson nageur est bien piqué. J’en profite pour desserrer le frein afin d’assurer ma prise. Elle me fera plusieurs aller-retour avant que le combat ne « mollisse ». C’est le moment que je choisis pour descendre dans le radier. J’attendrais encore plusieurs minutes avant de pourvoir l’attraper et faire les premières images.

23 05 06 Slack (2)

C’est un poisson magnifique ! Sa robe est encore assez blanche. Elle ne doit être dans la rivière depuis quelques semaines. On voit que ses flancs sont bien gras. Elle a bien mangé pendant son séjour en mer. Elle est prête pour la reproduction.

Grace à une volte-face après les deux premières photos elle se décroche et repart dans son petit fleuve.

Au-revoir ma belle et merci pour ce grand plaisir !

Je continuerai ma pêche jusqu’à au pont ou est stationné ma voiture sans avoir autre touche.

Je rentrerai heureux de cette sortie réussie !

23 05 11 Amiens

Je ferais plusieurs autres sorties beaucoup plus haut dans la vallée où je prendrais une, deux et jusqu’à six truites par demie journée. J’adore la pêche à l’ultra-léger. Cette pêche permet de lancer vers l’amont, en étant dans leur dos où elles ne peuvent pas nous voir. C’est une pêche très technique dans cet environnement boisé. Les hameçons simples sont alors les plus adaptés pour se dégager d’un mauvais lancer. Ils sont aussi parfait pour passer à raz des obstacles sans accrocher, enfin presque sans accrocher. Neuf fois sur dix, on sent la branche mais la cuiller n’y reste pas. Évidemment, on manque des poissons mais avec un triple, cela accrocherait trop souvent ou le poste ne pourrait pas être pêché car, je devrais aller décrocher la cuiller, pendu dans la branche en amont. J’avoue avoir découvert cette particularité quand la pêche aux leurres a été autorisé sur nos parcours, uniquement aux hameçons simples.

23 05 09 Slack (1)

Depuis mon engagement dans la fédération de pêche, je participe aux SDAGE (Syndicat Directeur d’Aménagement et de la Gestion des Eaux) ainsi qu’aux CLE (commission de Loi sur l’Eau). Je peux ainsi comprendre la gestion des masses d’eau, des bassins versants et participer activement aux décisions les concernant en protégeant la vie aquatique. Je préfère cependant être au bord de l’eau à ces longues réunions. J’y retourne dès la prochaine demie journée de libre prendre mes belles farios sauvages dans cet environnement tranquille.

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Ces bijoux aux points vermillons me ravissent à chaque fois !

23 05 12 Crembreux

Je prend aussi de temps en temps des truites arcs en ciel, déversées par l’AAPPMA chaque mois. Je les reconnais dès la touche par leur défense endiablée.

23 05 12 Slack (1)

Contrairement aux farios sauvages, je prélève ses poissons pour les offrir à mes voisins ou à la famille. Elles n’entreront plus en compétition avec les truites autochtones et ne risqueront plus de manger les truitelles de l’année.

J’aime aussi beaucoup leur jolie robe rosée, très brillante !

Étant un amoureux de l’authentique, je préfère pêcher mes farios sauvages.

23 05 12 Slack (3)

Je comprend cependant le déversement des poissons d’élevage dont la pêche est plus facile et plus accessible.

23 05 14

J’aime monter des mouches mais aussi customiser et réaliser des leurres. Grace à des tutoriels visionnés sur Internet, j’ai eu envie de réaliser des spin-tail, low-tech (réalisé à partir d’éléments recyclés). Une cannette en métal permet de réaliser la palette. La capsule permet de réaliser le corps du leurre. Des plombs, récupérés dans les arbres que d’autres pêcheurs ont perdu me permettront de lester l’ensemble. Quelques gros émerillons, eux aussi récupérés au bord de l’eau, sont fixés grâce aux anneaux brisés à un triple. La conception c’est bien passé mais les essais ont été décevant.

23 09 10

Je me suis aperçu lors de la finition de spinnerbait, réalisés par mon frère, que c’était lié au galbe de la palette. Une fois la palette bombée d’un bon coup de marteau, elles tournaient alors parfaitement !

Lors d’une sortie suivante dans le marrais, je prend une belle carpe à la cuillère sur une petite touche. Son lourd départ me fera espérer la prise d’une grosse truite de mer. Quelle minutes plus tard, c’est une belle commune qui me fait l’honneur d’un selfie !

23 05 23 Slack (1)

Je suis rassuré, le marrais est toujours poissonneux !

Le printemps reste beau. Je décide de pêcher la partie avale, entre les dunes qui, plus sauvage, est boisée. Ses arbres apportent de l’ombre sous laquelle les poissons peuvent se sentir plus en sécurité.

L’accès est moins facile et la progression entre la végétation plus complexe. L’eau est laiteuse, ce qui est parfait pour augmenter un peu plus le sentiment de sécurité de mes chers grands migrateurs.

Je tente de lancer à raz des saules noyés. Les berges sont hautes, je ramène lentement afin que mon leurre métallique tourne doucement, au plus près du fond. Quelle n’est pas ma surprise de voir une énorme gueule s’ouvrir sur ma cuiller, juste avant de relancer ! Cette fois, elle se pique et le combat commence. Je la bride au maximum en écourtant le combat le plus plus possible pour éviter les arbres. Ma ligne tient bon et au bout de quelques violentes minutes je peux me laisser glisser le long de la berge pour l’attraper et faire quelques images.

23 05 30 Slack (2)

Quel bonheur !

Sa robe est blanche brillante, c’est un poisson qui n’est remonté en rivière que depuis quelques jours.

Elle est bien grasse !

23 05 30 Slack (5)r

Elle a deux grosses marques en Vé sur les flancs. Cela me fait penser à une mâchoire d’otarie ou de phoque. ...

La survie dans cette nature sans pitié est difficile !

Je la mesure à soixante deux centimètres. Je pourrais annoter le relevé scientifique.

Adieu ma belle !

Je suis enchanté par cette magnifique prise !

Je continue de peignier mon petit fleuve en remontant.

Le soleil se voile. Encore un bon point pour nos peureuses salmonidés. Je sorts de la partie boisée pour arriver sur le bas du marrais. Certains postes sont plus marqués. J’y insiste.

Tape, plus en amont mais elle ne se pique pas ! Je relance plusieurs fois, change de leurre mais rien n’y fait.

Elles sont toujours actives. Je continue ma progression, motivé !

Le prochain poste est long, dégagé, je pose mon sac et commence à la mouche.

Le vent ne contrarie pas le lancé et les mouches se posent sur le milieu du poste. Je tricote puis stripe doucement jusqu’à voir la mouche et que personne ne la suive.

J’avance de trois mètres et relance plus en amont du poste. Les mouches s’immergent. Je commence les animations quand elles sont arrêtées. Je ferre amplement, pendu ! Le combat s’engage, c’est lourd et puissant ! Il me faudra plusieurs minutes pour venir à bout d’une autre belle d’à peine plus de soixante. …

23 05 30 Slack (8)

Je fais plusieurs images du beau lingot d’argent.

23 05 30 Slack (10)r

Ce selfie est correct.

Deux prises dans la même sortie, je suis enchanté !

Sa robe est presque parfaite !

Je la laisse dans l’eau entre chaque photo afin de pouvoir la relâcher dans les meilleures conditions.

Mon patern a été le bon, je suis au bon endroit, au bon moment, avec la bonne technique !

Je laisse repartir la belle qui m’a donné tant de joie.

23 05 30 Slack (11)r

Il est dix sept heure trente, je rejoins la voiture, heureux !

Le week-end suivant sera celui de la fête de la pêche.

23 06 04 Marquise (1)

Nous organisons dans notre ville, centrale du bassin versant, des activités de pêche mais aussi autour de la pêche une fois par an.

Ce jour là, la pêche est gratuite pour tous .

La mairie nous laisse utiliser un parc où coule un ruisseau. Nous en profitons pour y faire de l’initiation à la pêche au toc. Un compétiteur de l’AAPPMA initie à la pêche aux leurres.

23 06 04 Marquise (2)

Nous installons un bassin, réalisé avec des bottes de paille et une bâche dans lequel nous implantons des truites. Ces dernières seront des prises plus facile pour les enfants.

23 06 04 Marquise (3)

Sous un barnum, des tables nous permettent de présenter du matériel, des ouvrages et de poursuivre les discutions techniques sur les montages ou les mouches par exemple.

C’est aussi sous celui-ci que nous mangerons ensemble. Ce sera des moments d’échange, riches, qui améliorent la coordination dans l’association.

Chacun vient avec ses compétences, ses affinités afin de les partager dans la joie et la bonne humeur !

23 06 04 Marquise (6)

Les enfants sont guidés dans leurs premiers gestes.

23 06 04 Marquise (9)

Les plus grands demandent des conseils, des informations. …

C’est un grand moment de partage pour tous et toutes !

C’est aussi pendant ce dimanche que nous pouvons faire connaître notre passion et la transmettre.

Nous en profitons pour sensibiliser le grand public aux enjeux de l’eau et de sa protection.

Nous rangerons après dix sept heures, fourbu de cette belle journée mais satisfait de la qualité des différents échanges.

23 06 04 Marquise (13)

Nous invitons d’avance le public pour le prochain premier dimanche de juin.

23 06 06 Slack (1)

Je serais témoin d’un meurtre lors de la sortie suivante. Le marrais n’est pas toujours calme et serein pour tout le monde ! …

Je me régale toujours du spectacle de cette nature authentique !

Nous sommes invités en Normandie le week-end suivant chez notre fille. Elle a eu le bonheur d’acheter une maison au bord de l’Iton. Je prend mes cannes pour y faire les coups du matin. Cette fois j’ai la désagréable surprise de constater que j’ai oublié mes boîtes de leurre. Quel nul, il faut toujours que j’oublie quelque chose ! …

Le conjoint de Clémentine avait hérité des boites à pêche de son père. J’y trouve beaucoup de matériel de pêche en mer et une cuillère Mepps numéro deux orange fluo ! Je vais devoir pêcher avec cet épouvantail dans des eaux limpides. L’exercice s’annonce difficile !

A ma grande surprise, je prend rapidement une perche correcte dans un poste plus profond. Cela me permet de découvrir qu’il y en a sur ce parcours.

23 06 10 Ithon (1)

La suite est difficile. Les beaux poissons que j’ai déjà pu toucher lors de sorties précédentes ne bougent pas avec ce leurre de clown !

J’ai plus de chance dans les petits courants où je prends une belle fario sauvage normande.

23 06 11 Ithon (2)

J’arrive près des structures ayant du appartenir à un ancien moulin. Avant de m’avancer pour pêcher les postes plus profond, je tente un court lancé contre le mur. Touche dès la rotation de la palette. Une belle perche se débat au bout de quatre vingt dix centimètres de ligne. C’est une issue risquée ! Je débraille l’anti-retour pour donner plus de ligne et donc d’élasticité. Elle s’éloigne un peu et je peux la fatiguer. Elle mesure vingt huit centimètres, quel pied !

Je contourne les murs et vais tenter d’autres courants.

J’y prendrais une autre sauvage en pleine forme !

 

De retour sur la cote d’Opale, j’accepte deux demandes de découverte de la pêche et de mes parcours.

23 06 13 Slack

Nous discutons pêche à la mouche depuis des années avec mon collègue. Je lui ai proposé de nombreuses fois de l’emmener. C’est possible en cette fin d’année scolaire où nous avons le vendredi après midi de libre en commun. Nous aurons l’immense joie de voir plusieurs truites de mer près de nos mouches !

23 06 16 Slack

J’accède aussi à la demande d’un contact Facebook, habitant près de chez moi, dont la fille est dans la classe de ma femme. Il a d’excellentes connaissances dans la pêche des salmonidés. Se sera l’occasion de lui transmettre beaucoup de conseils techniques qu’il réussira à mettre en application en prenant dans l’été sa première truite de mer !

Je me conserve quand même une demie journée par semaine pour continuer de traquer « mes grands migrateurs ».

Après avoir garé ma voiture au pont, je rejoins le bas du parcours. Je profite de cette petite marche d’environ vingt minutes pour faire le point sur les conditions du moment. Aujourd’hui, des risques d’orage sont prévus.

Rien sur les premiers postes. Rien ne bouge non plus. Je continu de remonter en pêchant chaque poste en cherchant un poisson actif.

Au bout de deux heures de pêche, je commence à sentir mon dos, trop souvent penché vers l’eau. Je m’assoie au bord du radier, avant le pool de l’aulne. J’en profite pour regarder l’heure. Déjà seize heure quarante cinq. Ce sera mon dernier poste. Pendant que je regarde les nouveaux messages, j’entends exploser en surface. Je me retourne et ai le temps de voir un gros marsouinage. Quel pied, cela fait maintenant plusieurs années que je n’en avais pas revu !

L’excitation me gagne, je prend mon fouet et déroule une dizaine de mettre de soie. En deux faux lancers, elle envoie mon train de mouche sur la fin du radier. Je tricote doucement pour laisser le temps à mes imitations de couler et anime ensuite plus rapidement. Rien. J’avance de cinq mètres et relance. Je laisse descendre dix secondes avant de faire une tirée de vingt centimètres pour animer. Touche, je ferre amplement en relevant la canne. Cela ne bouge pas, c’est du lourd ! Violents coups de tête, mon adversaire se demande ce qui lui arrive. C’est la seconde où il faut avaler la soie avec mon semi-automatique. Cela part lourdement de dix bons mètres. Le frein est bien réglé. J’ai droit à de rageux coup de tête en profondeur. Ma longue canne les encaisse facilement. Nouveaux départs, je contre à chaque fois en lui opposant toute la résistance de mon bas de ligne en trente centièmes. Il me faudra plusieurs minutes pour le faire bouger du poste. C’est un grand poisson de plus de soixante dix centimètres qui me passe devant et me prend plus de vingt mètres de ligne sans que je ne puisse le contrer. Il se débat à distance en imitant une machine à laver. Mon hameçon double numéro six reste accroché mais il me fait plusieurs minutes pour parvenir à le ramener. Ma première impression se confirme, ce grand poisson est maigre. Il retourne dans le profond du poste continuer la lutte. Sur une chandelle, je le trouve aussi très blanc pour cette période. Pendant qu’il continu à se débattre, je me demande si ce n’est pas un saumon. Lors d’une autre tentative de descente, je tente de voir si sa queue est fourchue. Je n’ose pas le croire, je tiendrai un saumon dans mon petit fleuve, sur une canne à mouche ? Il ne me laisse pas le temps d’apprécier l’instant en pilonnant mon ensemble. Tout résiste et je peux l’amener en surface de plus en plus souvent. C’est un magnifique salmonidé qui retrouve de l’énergie en m’approchant. De le laisse repartir pour éviter la casse. Ce manège durera trois tours avant que je puisse le saisir par la queue. C’est une troisième confirmation d’identification. Les truites de mer ne peuvent être saisie par la queue sans qu’elles ne vous glissent des mains.

23 06 17 Slack (3)

Quel immense bonheur !

La quatrième indication est la mâchoire. Celle des truites de mer dépasse largement la verticale de l’œil. Les saumons ont une plus petite bouche.

23 06 17 Slack (2)

Ma Sandy-fly est parfaitement piquée.

Je viens de prendre un saumon, dans mon petit fleuve, à la mouche (ma technique préférée) ! Un immense sentiment de joie m’envahit. J’ai envie de pleurer !

Je le laisse dans l’eau pour le mesurer. Soixante dix huit centimètres. Il égale mon record de truite de mer !

Je prépare mon appareil pour un selfie avant de le laisser repartir.

23 06 17 Slack (6)r

C’est donc le deuxième saumon pris en deux ans sur ce petit fleuve après l’arasement des barrages. Ce ne peut pas être une coïncidence !

23 06 17 Slack (10)

Quelle belle récompense des nos engagements pour le rétablissement de la continuité écologique !

Je suis fou de joie !

J’hurle mon cri de guère en levant les bras et ma canne au ciel !

Je ne peux plus pêcher, tellement je suis content ! Je viens de réaliser un de mes rêves de pêcheur ! Je rentre, comblé de bonheur !

Je ferai d’autres sorties avant de partir en vacances, sans avoir d’autres touches.

23 06 23 Slack

Je reste sur le nuage de la capture de ce grand saumon ! Les bredouilles ne sont plus très importantes !

J’irai me faire plaisir en allant pêcher les épinoches, au coup, pour en mettre dans mes bidons d’eau de pluie afin d’éviter la prolifération des moustiques.

23 07 04 Wissant (3)

Un ami, contacté après la capture de mon plus grand migrateur, est venu découvrir mon petit fleuve mais lui aussi sera bredouille.

23 06 24 Slack (2)r

L’école se termine.

Les vacances commencent.

Ce sera peut être une autre histoire. ...

30 mai 2023

Premier mois de pêche à la truite réussi !

Rentré des vacances d’hiver avec cet incroyable score de plusieurs centaines de poissons blancs à la mouche, je souhaitais profiter de l’ouverture de la truite. Il me faut encore patienter deux semaines. D’ici là, j’ai maintenant pour habitude d’entretenir le panneautage de mon petit fleuve d’une part et de pêcher dans la partie maritime où l’autorisation persiste toute l’année.

J’avais aussi rendez-vous avec les ingénieurs du SYMSABEB pour une concrétisation des études menées sur le bassin. Cela m’a permis de leur faire découvrir les différents problèmes hydrologiques, de pollution ou de structure des berges. Ces travaux et ces contacts nous seront précieux pour améliorer la libre circulation des poissons et notamment de mes chères truites de mer.

23 02 28 Slack (1)r

Lors de ma sortie suivante, je suis aussi retourné dans l’estuaire. La pêche y est complexe. J’avais déjà remarqué que je ne prenais des truites seulement quand le coefficient de marée est supérieur à quatre vingt et dans les deux heures de marée haute. Cela n’a jamais correspondu à mon emploie du temps.

Je suis donc allé dans le chenal en amont de l’écluse automatique. La pêche y est difficile car la végétation a colonisé les berges. J’ai donc commencé avec une faucille. Au fur et à mesure des sorties un sentier se dégageait et me permettait de cheminer le long de la berge.

Je serais bredouille lors de cette première sortie. Les eaux étaient pourtant teintées « comme il faut », ni trop claires, ni trop chargées. Ce parcours est difficile. Il a été canalisé à la pelleteuse quelques dizaines d’année auparavant afin d’évacuer plus facilement le marrais. Les postes y sont peux nombreux et peu marqués.

En rentrant, je m’arrête près des panneaux de fin de parcours du linéaire de pêche. Je dévisse quelques tours afin que l’arbre puisse continuer à croître sans « l’avaler ».

Je ne travaille pas non plus l’après midi suivant. Je retourne dans la partie maritime de « mon » petit fleuve, espérant que quelques truites de mer « ravalées » y soient encore.

Rien sur la première partie où plusieurs embâcles forment pourtant des postes corrects. J’y accrocherais plusieurs fois et mon décroche leurre me sauvera encore de la perte de mes chers leurres.

23 03 03 Slack (3)

Les conditions de pêche sont identiques à la veille. Les rares averses promises ne m’embêtent pas.

Je continue d’insister. Cette fois j’ai le temps de remonter jusqu’au pont où commence le parcours de notre association. Le linéaire y est encore plus rectiligne. Seuls quelques arbres surplombent le cours d’eau. Je m’abaisse pour tenter un lancer à raz de l’eau. Contrairement au précédent, ce dernier passe. Mon poisson nageur va même ricocher sur les derniers centimètres. Je le laisse plonger trois secondes. Ici la profondeur n’est guère supérieure au mètre. Je ramène ensuite d’un bon mètre avant de le laisser descendre mon countdown deux secondes. Tape à la troisième tirée. J’appuie le ferrage et c’est de-suite nerveux. Une truite toute blanche se débat comme une machine à laver. Je peux voir qu’elle est bien piquée et peut sortir mon appareil photo.

Quel bonheur !

Elle est presque toute blanche avec de rares fines croix noires. C’est une future truite de mer qui mesure trente sept centimètres.

23 03 03 Slack (1)

Adieu ma belle ! …

Je rentre heureux de cette belle prise, quelques dizaines de mètre avant la fin du parcours.

En rentrant, je visite d’autres panneaux, en remontant de plus en plus vers l’amont. La rivière est en magnifique condition, l’ouverture devrait bien se passer

Je n’aurais pas d’autre touche dans les sorties suivantes.

Arrive le jour tant attendu par les pêcheur de l’ouverture. Je le consacrerai à la garderie. Ces échanges avec les pêcheurs m’apporteront de nombreuses informations quand aux conditions de pêche et affineront ma décision de choix de parcours.

Le temps est toujours correct et les eaux claires. Je choisis de commencer dans une zone médiane sur un long parcours, finissant par une zone difficile à pêcher, non rempoissonnée.

Touche sous un arbre surplombant. Une arc en ciel se débat vigoureusement. Elle a du descendre du beau poste située plus en amont. Je la met dans ma bourriche numérique.

23 03 11 Slack (1)

Je continue ma prospection. Rien d’autre sur le parcours rempoissonné. Voilà la partie plus sauvage. Le prochain poste est un virage profond. Malheureusement, je suis du mauvais coté du virage. Je lance sur la fin pour pêcher le radier. Un poisson suit. Trop court ! Elle n’a pas pu prendre la cuiller avant la fin du poste. J’ai par contre pu voir que c’était une autre arc en ciel ? Je soupçonne le percheur-rempoisonneur d’avoir remis du poisson dans un petit coin secret. Cela me fait sourire. …

Les deux cent mètres suivants sont impêchables à cause des ronces imbriquées dans les arbustes. Je la pêcherai plus tard quand nous pourrons marcher dans l’eau.

Un gros frêne c’est couché en travers. Je surplombe l’eau depuis son gros tronc. Touche contre la berge mais elle ne se pique pas. Je relance plusieurs fois sans succès. Etait-ce une branche, un cailloux ? Mystère !

Rien sur les postes suivants. La pêche en début de saison est traditionnellement difficile, il me faut y croire jusqu’au bout !

Rien non plus sur le gros virage qui vient buter sur la couche d’argile formant une vasque circulaire. Avec ses eaux hautes, il est difficile à pêcher. Où se posterait la belle ? Je ne parviens pas à la faire mordre. …

S’en suit plusieurs radiers sur une falaise. Ils forment de beaux amortis. Je lance contre les bordures où pourrait se blottir un poisson. Touche au deuxième lancé. Je ferre et c’est une défense correcte. Je vois de-suite un poisson de plus de trente se débattre. Je desserre le frein pour assurer cette belle prise. Elle me fait plusieurs allers-retours avant que je ne puisse l’échouer sur la bordure.

23 03 11 Slack (3)

YES !

Quel bonheur !

23 03 11 Slack (2)

Je réussi à prendre le beau poisson sauvage que j’étais venu chercher !

Je suis enchanté !

Sa robe, ponctuée de points vermillons est splendide !

La tache bleue, caractéristique des souches de truites atlantiques est bien marquée sur la joue.

Je fais plusieurs images en prenant soin de la laisser respirer dans un filet d’eau après chaque photo.

23 03 11 Slack (7)

Mon ensemble long-léger a été parfaitement adapté. Cette canne de trois mètres pour une puissance de cinq à quinze grammes permet parfaitement d’envoyer les cuiller Mepps numéro deux ou trois utilisées lors de cette session.

J’ai trouvé le pattern, je suis heureux !

Je la mesure à trente sept centimètres. C’est un très beau poisson pour ce petit cours d’eau !

Vient maintenant le temps de sa remise à l’eau. Dans le Boulonnais une remise à l’eau des truites farios a été décidé à l’unanimité des cinq associations. C’est une très bonne chose pour nos mouchetées!

Au-revoir ma belle !

23 03 11 Slack (10)

Ma pêche réussie, je rentre heureux !

 

Je prendrais d’autre truites arc en ciel lors de mes sorties suivantes.

 

Sur le parcours amont, j’aurais le plaisir de voir frayer des lamproies. Après l’arasement du barrage en aval, c’est une formidable nouvelle de la re-colonisation de « notre » petit fleuve !

Je suis enchanté !

23 03 17 Slack

En février, pendant que je vérifiais le bon état des panneaux d’information des différents parcours, j’avais déjà pu observer de nombreux nids de truite et truite de mer attestant de l’efficacité du rétablissement de la continuité écologique.

Le samedi suivant nous participions à l’opération Haut de France Propre en nettoyant les berges dans le partage de nos expériences, connaissances et dans la bonne humeur !

23 03 18 Crembreux

Dès ma demie journée de libre suivante, je retourne pêcher aux leurres. Cette fois je choisis cette après midi un affluant sauvage. La pêche y est complexe car les berges sont encombrées. Je manquerai beaucoup de poisson avant d’en capturer une.

23 03 21 Crembreux (3)

Elle aussi me comblera de bonheur !

23 03 21 Crembreux (5)

Ayant manqué un très beau poisson, sûrement plus de quarante, je décide d’y retourner lors de la sortie suivante.

Elle ne réagira pas aux différents leurres que je lui proposerai. Peut-être n’ai-je pas été assez discret ou un autre animal l’aura apeuré avant mon arrivée. …

Je continue ma prospection. Personne non plus sur le beau poste suivant.

Je parviens à lancer idéalement sur le poste plus en amont. Ma cuiller file parfaitement entre les branches et se pose en amont du poste. Je ramène lentement afin que ma cuiller tourne prêt du fond.

23 03 23 Crembreux (1)

Je peux alors voir une belle suivre. Elle ne prend pas avant la fin de la course de mon leurre et retourne dans le profond. Flûte ! Je relance. La cuiller tombe bien, je mouline et cette fois, énervée, elle se piquera sur mon hameçon simple. S’en suivra un joli combat en machine à laver. C’est une belle sauvage avec de belles couleurs que je prendrai bien soin de laisser dans l’eau pendant les photos pour qu’elle puisse repartir sereinement !

23 03 23 Crembreux (9)

Je poursuit ma prospection. J’en avais manqué une belle sur le beau poste plus en amont. Pas de nouvelle !

Je continue de monter.

Pas de touche non plus au dessus.

Ensuite, le long de la falaise de marbre, je touche une petite mais elle ne se pique pas.

Il me faudra continuer de crapahuter et lancer sur de nombreux autres postes avant d’en prendre une autre. Elle sera juste accrochée sous la lèvre par un bout de peau ! Ce sera la plus belle de la sortie avec trente six centimètres.

23 03 23 Crembreux (8)

Je rentrerai ravi et fourbu de cette pêche et de ses kilomètres dans cette si belle nature !

Il a plu le soir et une bonne partie de la nuit. Connaissant ma petite rivière, l’après midi suivant, je n’aurai une couleur d’eau correcte pour la pêche aux leurres que très en amont.

Je ne suis pas le seul a avoir eu cette idée, une voiture est déjà là. Nous discutons avant que je leur demande où ils iront pêcher. Comme ils montent, je vais descendre.

L’eau est haute. Deux poissons tapent sans se piquer. La deuxième est dans une retourne. Je change pour une imitation de teigne que je monte sur une tête plombée de deux grammes.

Elle prendra au premier passage ! C’est une très jolie arc en ciel qui me fera un combat digne de leur réputation en faisant un raffut du diable en surface digne d’un essorage !

23 03 24 Slack (3)

Les parcours plus en aval étant trop teintés, elle me permettra de réussir ma sortie !

Le lendemain, c’est l’assemblée générale de la Fédération de Pêche du Pas de Calais. C’est alors l’occasion de faire un bilan des actions menés pendant cette année écoulée et de proposer des futures actions pour cette nouvelle année 2023.

23 03 25 Arras

Le mercredi suivant, je suis invité à la réunion MIGAPI.

Cela concerte les migrateurs des Haut de France. Je suis pré-senti comme président mais nous ne parvenons pas a convaincre et la réunion se solde sur un échec ! C’est un coup dur pour mon moral mais surtout pour nos grands migrateurs !

23 03 29 Amiens (1)

Heureusement, la concertation au sein de notre AAPPMA locale est plus facile et nous nous retrouvons au bord de l’eau pour un débroussaillage des berges. Nous avions convenu de travaux annuels il y a quelques années mais le COVID avait ruiné ces belles initiatives. Ce moment convivial nous a permis de rendre l’accès aux berges de tout un parcours.

23 03 30 Slack (5)

Il me reste une heure avant la fin de la journée et je décide d’aller pêcher le parcours le plus en amont. Bien m’en a pris car je réussi à prendre une belle fario sauvage. Je prendrai aussi une arc en ciel.

23 03 30 Slack (17)r

Lors de ma sortie suivante, je serais encore bredouille sur la partie avale du marrais.

Pour la suivante, je décide d’aller pêcher sur un affluant de mon petit fleuve. J’y verrais beaucoup de truite, dix sept, en manquerais douze et réussirais en prendre deux de dix huit et trente trois centimètres. Cette pêche à l’ultra-léger, dans un environnement très encombré avec un hameçon simple est très difficile !

23 04 06 Crembreux

Ces beaux poissons sauvages me récompenseront de mes efforts !

J’y retournerais le lendemain. Cette fois je sais où sont les poissons. J’en prendrais quatre. Deux farios de vingt quatre et vingt sept. Un finock (une petite truite de mer qui dévale vers la mer) ainsi qu’une arc en ciel.

23 04 07 Crembreux (1)

Avec ce beau temps, les températures montent et commence à réchauffer l’eau. Les truites sont de plus en plus actives.

23 04 07 Crembreux (3)

Ce soleil me permettra de prendre de belles images de ses beaux poissons.

23 04 07 Crembreux (4)

Je rentrerais comblé !

23 04 07 Crembreux (6)

Rempoissonnement le week-end suivant.

Je n’y participe pas car je préfère les poissons sauvages.

Garde pêche, je reste disponible pour une intervention suite à un éventuel appel de pêcheur. Effectivement, les années précédentes, ses derniers me signalaient des pêcheurs venant pêcher dès l’après midi. Je leur ai dit d’interpeler le contrevenant et de leur signaler que s’il ne partait pas, de me contacter et j’interviendrais dans les dizaines de minutes qui suivent. Évidemment, il n’y a plus eu de problème !

23 04 09

J’aime bien cette fonction de garde pêche. Elle me permet d’être au bord de « ma » rivière. L’échange avec les autres pêcheurs est très riche ! Je donne des détails de captures et j’en reçois, ce qui me permet d’avoir une vision globale de « mon » cours d’eau très poussée ! Il me permet aussi de d’expliquer nos choix de gestion décidés en assemblée générale. Je règle aussi, simplement en discutant, de nombreux problèmes. Évidemment, cela assure aussi la protection de « mon » cher fleuve. Connaissant notre présence (nous sommes deux gardes) les éventuels braconniers vont sévir ailleurs. …

Il y a beaucoup de vent avec des rafales jusqu’ soixante cinq kilomètres par heure.

 

23 04 13 Slack

J’effectuerais la sortie suivante sur un parcours boisé très en amont que je fréquente peu.

23 04 14 Crembreux (1)

Je toucherai une huitaine de truite mais je les manquerai presque toutes sauf une.

Le vent c’est calmé le lendemain et je peux retourner sur les parcours plus en amont.

Je décide pêcher le no-kill de Marquise. Je manque rapidement un premier poisson qui ne se pique pas. Les eaux sont hautes mais claires. Je prend la deuxième.

23 04 14 Crembreux (2)

Les suivantes se décrocheront également.

J’arrive près du beau poste. Il est très encombré mais j’y connais un beau poisson que j’ai pu relâcher l’année dernière. Le premier lancer s’accroche dans les branches surplombantes. Je tire doucement afin que la cuiller passe entre les brindilles. Les hameçons simples sont géniaux pour décrocher facilement ! Cela fonctionne, elle retombe et je peux relancer. C’est un lancer qui doit être long sans monter dans les branches. Le ruisseau n’est large que de quelques mètres. La tentative suivante fini aussi dans le couvert végétal. Il me faut appuyer mon tir. J’utilise alors le pivot de la poignée de ma longue canne pour propulser mon Aglia. Cette fois c’est la bonne, je parviens à l’envoyer en amont du poste. Je laisse couler deux secondes avant de ramener lentement. Touche mais elle ne se pique pas. La belle tape,

dans la cuiller, sans la prendre. Je relance mais elle me fait le même manège. Je relance encore, espérant énerver la belle afin qu’elle ne se contente pas de pousser l’intrus mais le prendre à pleine bouche. Pendu sur la tentative suivante ! C’est beau, je tien ma grosse qui fuse vers l’arbre noyé. Je la contre en lui opposant toute la longueur de ma longue canne de trois mètres. Elle rebrousse chemin pour retourner dans le profond où elle donnera de grand coup de tête. L’hameçon simple tient bon. Je peux commencer à la ramener pour prendre les premières photos.

23 04 14 Crembreux (4)

C’est une belle sauvage que je mesure à trente six centimètres !

23 04 14 Crembreux (5)

Je suis enchanté !

Je tente un selfie en la laissant dans l’eau le plus longtemps possible avant de la décrocher pour filmer sa remise à l’eau. Mes précautions auront été efficaces car je n’aurais pas le temps d’enclencher la vidéo avant qu’elle ne file ! …

Salut ma belle, rendez-vous la prochaine fois !

Je ne prendrais pas d’autre truite de l’après midi.

Ces deux belles farios sauvages me combleront de bonheur !

 

Je réussi mon premier mois de pêche à la truite avec de beau poissons sur de beaux parcours !

 

Les vacances commencent ce soir mais ça, c’est une autre histoire. ...

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10 mars 2023

Deux cent treize poissons pendant les vacances d’hiver !

 

Pour ses vacances, nous descendons en Dordogne.

Dès notre arrivée, je constate que les travaux du barrage ne sont pas finis. Il n’a pas plu depuis plusieurs semaines, l’eau est très basse et claire.

Ayant envie de réussir la traque de la perche aux vers, j’avais compulsé des vidéo pour affiner mes montages et me donner de nouvelles idées. Je commence par chercher des vers. Aucun dans le tas de compost qui est sec. J’avais déjà contourné le problème en creusant une fosse de plusieurs dizaines de centimètres dans le jardin. J’en trouve assez rapidement une douzaine de toutes tailles.

Il ne me reste plus qu’une heure en ce début d’après midi avant la randonnée. Je rejoins l’aval du barrage où la Vézère est sauvage. J’y avais pris une belle zébrée de vingt sept centimètres aux dernières vacances au chatterbait. J’enfile le vers sur une tête plombée de deux grammes et envoie le tout à raz du grand arbre noyé. J’anime doucement en laissant redescendre après chaque tiré. Rien. J’insiste tout autour des bois sans n’avoir aucune touche. Je rentre dubitatif ! …

Je réfléchis pendant la randonnée. Il fait beau mais froid.

23 02 15 (2)r

Il me faut tenter autre chose. En rentrant de balade je peux voir des milliers de poissons blancs dans le Brasset. Chaque hiver ils aiment se réfugier dans ce bras de contournement que les moines avaient creusé pendant le moyen âge pour réaliser un barrage qui alimentera un moulin.

Pendant cette fermeture du carnassier, je ne peux pêcher aux leurres. J’aime bien aussi sortir mes fouets et tenter à la mouche. Je vais aller tester les chevaines. Pendant la pause d’après repas, je prend ma huit pied équipée d’une soie de quatre et lance mes mouches dans le banc. J’ai rapidement un gobage mais ma position sur le parapet ne me permet pas d’être tendu et je il se décroche après quelques cabrioles en surface.

Je relance plus loin pour avoir plus de soie dehors. Cette dernière créera une inertie qui limitera les décrochages. Je lance à nouveau, un autre poisson monte sur mon imitation. Je ferre et cette fois, je peux le prendre en photo avant de le relâcher.

23 02 15 terrasson (1)

C’est un petit chevaine d’une vingtaine de centimètres.

Je prend mon premier poisson en sèche, à vue, le bonheur est complet !

Je cherche ensuite à les tenter en nymphe à vue. Ils se détournent de mon imitation. J’en changerais deux fois, sans plus de succès avant la fin de la période de pêche.

Le lendemain, je décide de tenter les blancs à vue au toc au vers.

Je sort ma Trout Guilder de chez Hearty Rise. Elle est fine, longue et légère.

J’enfile un petit vers et le dépose parmi le banc. Cela les intéressera peu. Il me faudra beaucoup de mal pour parvenir à prendre un premier poisson. C’est un beau gardon.

23 02 16 terrasson (2)

Je ne parviendrais pas à en prendre d’autre. Cela donne une explication à l’apathie des perches.

J’ai une série de cannes anciennes achetées lors de la mort d’un passionné. J’aime bien les utiliser de temps en temps.

Le lendemain, je sort une Hardy de son étui, monte un moulinet équipé d’une soie naturelle de quatre.

Je prend rapidement un autre chevaine en sèche.

Ravi, je fais une série d’image avant de le relâcher.

23 02 18 terrasson (1)

Je souhaite maintenant réussir à en prendre en noyée. Je réfléchis à ce qui avait fonctionné les années précédentes à cette période. Je monte une imitation de larve, semi translucide de couleur verte olive, montée sur hameçon de seize.

Elle plaira de-suite aux poissons. Je pourrais en prendre un deuxième, sous la surface.

23 02 21 terrasson (5)

J’y retourne le lendemain avec une Subimago du facteur de canne français Christian launstrofer. Sa petite taille est très adaptée à ce petit brasset. La soie file facilement et dépose les mouches aisément. Une fois posée, je tricote lentement pour garder le contact avec mes mouches. Elles se déplacent alors sous la surface, ce qui plaît rapidement aux chevaines. L’un d’entre eux craque pour la mouche en cul de canard. Ses fibres molles sont d’une magnifique illusion de vie ! Après une défense modeste, je peux rapidement le mettre dans ma bourriche numérique avant de le relâcher. Celui-ci mesurera environ vingt trois centimètres.

23 02 19 terrasson (1)

Je relance mes mouches à une dizaine de mètres. Tricote pour tenter les blancs. Un deuxième craque sur la sèche en cul de canard qui ne flotte plus. Je lui tirerais aussi le portrait avant de lui rendre sa liberté.

23 02 19 terrasson (7)r

Le cul de canard ainsi que la larve fonctionnent bien. Curieux d’en connaître l’exclusivité, je noue une Faisant -tail cuivre en pointe. J’expédie mes mouches. Ma récupération lente est rapidement arrêtée par une touche. Je ferre doucement et c’est cette fois un beau gardon qui c’est saisie de l’artificielle. Cette diversité est un vrai bonheur ! Ces yeux rouges vifs sont magnifiques ! Il est en parfaite santé !

23 02 19 terrasson (8)

Ayant fait mieux que la veille avec trois poissons, je rentre pour une nouvelle randonnée à travers le Périgord Noir.

Le lendemain, je sort une Orvis. Elle aussi est douce. Son action semi parabolique sera bien adaptée à cette pêche en noyée. Sa longueur sera par contre un handicap pour cette pêche dans ce petit cours d’eau.

23 02 19 terrasson (9)

Je prendrais facilement quatre chevaines entre vingt deux et six centimètres. Heureux de se succès rapide, je quitte la rivière aller marcher. Cette fois nous avons programmé douze kilomètres à travers la campagne engourdie par l’hiver.

23 02 20 terrasson (2)

Je me régale a enchaîner ses belles pêches de petits poissons à la mouche. Aujourd’hui, c’est ma deuxième Orvis qui va taquiner les chevaines. Elle aussi est douce mais trop longue pour ce petit cours d’eau. Hier, j’avais noué une troisième mouche, plus grosse, montée sur hameçon de douze et surtout, plus visible avec un toupet orange fluo. Je voyais ainsi mieux la dérive. Après la première prise, il ne flottait plus.

Je ferre à la première tirée. Cette fois, la défense est plus correcte mais ce n’est pas un gros poisson, c’en est deux. Je les ramène lentement pour éviter la casse du bas de ligne. Quelle n’est pas ma surprise de voir qu’il n’y en a pas deux mais trois ! Le troisième est difficilement visible dans l’eau. …

23 02 20 terrasson (1)

Après le grand bonheur des trente et un poissons pris hier, aujourd’hui c’est une canne à mouche de Jacky Boileau qui sort pêcher. Cette canne est très douce et d’action de pointe. Les mouches sont déposées à plusieurs mètres avec une grande facilité ! En plus, j’adore la couleur bleue nuit de son blanc !

Aujourd’hui il fait gris mais les températures remontent doucement à quatorze degrés.

Elle me permettra de prendre facilement six gardons et chevaines en noyée et subsurface. Ce que j’aime ses pêches fines à la mouche ! En remettant les poissons dans l’eau, je m’aperçois qu’elle est glaciale !

23 02 21 terrasson (1)

Nous retournerons randonner dans la fin de l’après midi.

23 02 21 terrasson (4)

Le lendemain, je met en service mon deuxième fouet de Jacky Boileau. Ce fabricant de canne du Limousin, savait monter des cannes sur mesure pour des utilisations à la demande. Je me régale de la prise de six chevaines en quelques dizaines de minutes. J’ai aussi la joie de ramener la première ablette de la saison.

23 02 22 Brasset

Le début d’après midi suivant, je prends rapidement sept chevaines avec ma JMC Liberté. Cette huit pieds moderne, d’action de pointe est parfaitement adaptée. Je me suis blessé le genou la veille et pour le préserver, nous revenons de la randonnée vers quatre heure. Je décide de pêcher le maximum de poisson jusqu’à la nuit.

23 02 23 terrasson (1)

Le banc de chevaine est toujours entre dix et vingt mètre de moi. Déjà dix poissons. J’enchaîne les prises rapidement avec régulièrement des doublets. Vingt poissons craquent pour mes imitations. Dans les minutes qui suivent, je passe à trente au coup de cloche de quatre heure trente. Je m’amuse comme un petit fou ! Lancer le plus rapidement possible, poser, tricoter, ferrer, ramener avec la canne à raz de l’eau pour ne pas effrayer le banc, décrocher. … Je suis déjà à soixante alors que la cloche de cinq heure n’a pas encore sonné ! Quatre vingt au coup de cloche de cinq heure trente ! Une mamie me regarde du haut du parapet avec ses deux petits enfants. C’est le moment de promouvoir mon sport fétiche. J’engage facilement la conversation en leur expliquant ma pêche. Elle est attentionnée. Je monte sur le parapet avec un chevaine de trente et un centimètre pour faire de la biologie appliquée. Le contact passe bien et les enfants sont intéressés. Je leur tend la canne et les aide à lancer. Il prendra son premier chevaine avec un énorme sourire ! Après mile remerciements, je retournerai dans l’eau.

23 02 24 terrassonr

J’ai pu faire trois heureux !

J’atteins les cent poissons avant six heure ! Je suis comblé par l’efficacité de la mouche en plein hiver !

Je rentre, heureux !

23 02 21 terrasson (3)

Pour le dernier jour de pêche des vacances, je change de bobine pour installer une soie artificielle. Elle se lance plus facilement mais je n’arrive plus a détecter les touches aussi bien. Je prends péniblement treize chevaines et une ablette en deux heures. La soie naturelle, plus souple, me permettait de voir parfaitement les faibles tirées de mes adversaires. Cela renforce mon amour pour les soies naturelles qui, plus souples épousent parfaitement les veines d’eau sont plus fines et pour ses pêches sensitives, elles transmettent directement les touches.

Ses séances pêche pendant les vacances de février avec la prise de deux cent treize poissons ont été fantastiques !

Je rentre comblé !

27 octobre 2022

Grandioses sorties dans les Hautes Alpes !

Après avoir explosé mon record personnel de taille et de poids de poisson, nous avons quitté la Dordogne pour passer chez mes parents en Aveyron

22 08 12

Avec ses fortes chaleurs, nous sommes allés dans les gorges du Dourdou. Cette vallée encaissée conserve la fraîcheur de la rivière. J’ai pu y voir une belle fario qui cherchait les insectes en surface.

Nous avons ensuite succombé au plaisir de la pêche des écrevisses. Nous avons même pu partager cette pêche récréative avec une jeune famille. Ce fut l’occasion d’expliquer la riche biodiversité de ce cours cours d’eau. ...

Le lendemain, nous avons quitté l’Aveyron pour rejoindre les Hautes Alpes où vit notre grande fille.

22 08 23 Chatel (1)

Son compagnon aussi aime la pêche.

Nous avons commencé en bas de chez eux. Nous avons réussi a prendre de belles petites truites sauvages. L’année précédente, nous avions eu du mal à être régulier sur ce parcours.

22 08 22 Drance (1)

Nous avions mieux réussi en amont.

Je souhaitais cependant découvrir la partie avale. Eric y est allé quelques fois avec des résultats irréguliers.

La Drance y est bien plus large et encaissé ! Les pool sont plus profonds.

22 08 22 Drance (2)

Nous ne réussirons pas à faire bouger de poisson malgré différents changement de leurres. Il nous reste deux heures, nous décidons de monter beaucoup plus en amont où nous avions réussi l’année dernière.

Bingo, je prend rapidement une belle sauvage. L’adaptation a payé !

22 08 22 Drance (3)

Eric en touche aussi. Nous en prendrons deux chacun dans le temps restant.

Nos ensembles ultra-léger Hearty Rise sont parfaitement adaptés. Leur sensibilité est parfaite !

22 08 22 Drance (7)

Nous rentrerons heureux d’avoir réussi dans cette pêche si technique.

Pour le lendemain, Eric me propose d’aller pêcher les gorges de la Drance. Trente minutes de voiture plus tard nous stationnons la voiture dans un ancien virage, ré-aménagé. Il nous faut encore quelques minutes de marche pour réussir à descendre. Je comprendrais pourquoi Eric à pris une corde d’escalade. Nous ferons quelques mètres de rappel. …

Le site est somptueux !

22 08 23 Drance (5)

La lumière exceptionnelle !

Nous décidons de partager la recherche. Eric commence à la cuiller. Moi je creuse au poisson nageur. Nous changerons de couleur, de poids mais rien sur le premier beau poste, pourtant si prometteur. La partie s’annonce difficile ! ...

C’est Eric qui débloquera le compteur, à la cuiller entre des blocs.

22 08 23 Drance (7)

La pêche est difficile et les lancers complexes. Il faut aussi contrôler et rectifier les dérives en permanence. Nos cannes ultra-légères Trout Game, font parfaitement le job. Il nous faut comprendre où sont placés les poissons.

22 08 23 Drance (9)

Nous progressons vers l’amont en se partageant les coups quand il ne nous permettent pas de les tenter à deux.

Nous échangeons beaucoup pour tenter de comprendre le patern du jour.

Les paysages magnifiques défilent et je prends des dizaines d’images !C’est tellement beau que le résultat de la pêche en est secondaire. …

Ce moment de partage est fantastique !

22 08 23 Drance (11)

Eric touche un autre poisson. Rien pour moi. Je lâche alors les poissons nageurs pour une cuillère numéro trois. Je pique dès le deuxième poste une truite. La cuillère est aujourd’hui la plus adaptée.

Eric fait à son toujours une série d’image.

22 08 23 Drance (14)

Quel bonheur de prendre ses poissons sauvages de haute altitude !

Je prend quelques minutes pour lui « tirer le portrait ».

22 08 23 Drance (16)

Dans ce paysage si minéral, chaque adaptation à la vie est fantastique !

J’adore les Mepps pour leur parfaite rotation en toutes circonstances !

J’ai toujours adoré les pêches à l’ultra-léger dans les torrents ! La Drance est exceptionnelle, nous avons trouvé le patern, je suis enchanté !

Ces pêches dans les gorges sont éprouvantes ! Il nous faut assurer nos pieds à chaque pas pour éviter les glissades. Nous devons escalader les blocs, contourner les embâcles de plusieurs mètres de hauts accumulé par les crues hivernales. ...

Nous bougeons de façon à faire un selfie ensemble dans ces paysages grandioses.

22 08 23 Drance (17)

Je relâche la belle. Merci pour ce moment de bonheur !

Nous progressons en envoyant nos leurres métalliques dans chaque gourd. Il nous faut contrôler la bannière en permanence. Nous laissons descendre autan que possible afin de tenter une plus belle qui serait posée contre une pierre du fond.

22 08 23 Drance (23)

Eric en touche une autre. Chaque fois nous les relâchons délicatement. Elles repartent en trombe !

22 08 23 Drance (20)

Puis c’est mon tour. J’alterne entre la numéro deux pour les radiers et la numéro trois dans les postes plus profonds.

22 08 23 Drance (25)

Dans cette eau glacée, au bout de deux heures de pêche, Eric, en chaussure de randonnée, évite de marcher dans l’eau. Il commence à avoir froid aux pieds. Je lui propose de pêcher la rive au soleil. L’année dernière, j’en avais souffert. J’ai pris mes cuissardes et c’est parfait !

22 08 23 Drance (24)

Nous prendrons plusieurs truites chacun dont plusieurs maillées.

Nous quitterons les gorges pour remonter vers la route et récupérer la voiture.

Pendant la demie heure de route pour rentrer, nous faisons le bilan de notre si belle pêche, ses belles sauvages, ce paysage grandiose !

Nous passerons la soirée tous ensemble au restaurant. …

22 08 23 Chatel (3)

Le lendemain, pour notre dernière journée, j’irais sur le parcours amont, sous les pistes.

Là haut, je toucherais beaucoup de truite, presque une dans chaque poste. Soit j’aurais des refus, soit je les manquerais mais j’en prendrais aussi beaucoup. C’était souvent des poissons modestes.

Quelle joie de réussir à lancer de si petits leurres entre les rochers !

22 08 23 Drance (27)

je prendrais beaucoup de plaisir avec ses poissons sauvages dans un torrent gambadant dans la forêt !

22 08 23 Drance (30)

Je quitterais les Hautes Alpes, heureux, avec de magnifiques images plein la tête !

19 octobre 2022

Records personnels battus !

 Les vacances d’été ont commencé chez Clémentine. Après une pêche très difficile en amont de sa maison, j’ai, cette fois, été vers l’aval où j’ai pu découvrir un autre visage de l’Ithon. Sur l’amont de ce bief de moulin, j’ai réussi à prendre plusieurs belles perches.

22 07 10 Iton (7)

Nous descendrons ensuite en Dordogne. Je prendrais bien quelques petits chevaines en surface mais j’aurais beaucoup de mal à trouver des silures mordeurs. Des refus, des ratés mais j’enchaînerais les bredouilles.

Je prendrais beaucoup de plaisir à voir le soleil se lever sur la Vézère mais il me faudra attendre plusieurs semaines avant de capturer un petit de cinquante centimètres, au spinerbait.

22 07 28 vézère

Devant cette pêche trop difficile, je décide d’aller pêcher l’aval du barrage. Cette grosse chaussée a été éventrée au printemps par une crue. En reconstruction, je ne peux la passer en kayak. C’est donc du bord que je tenterai une pêche légère. Je prendrais beaucoup de plaisir à l’ultra léger en prenant des chevaines, des perches et un des nombreux black bass que je voyais depuis mon arrivée. L’eau étant limpide, j’ai pu rapidement voir que tout ce beau monde se prenait mieux à la cuillère.

22 07 30 vézère (5)

J’ai tenté différentes couleurs, différentes tailles sans que je ne trouve de différence notable. Je rentrerai enchanté avec la capture de sept poissons en moins de deux heures !

22 07 30 vézère (6)

Le lendemain, j’y retourne, avide de faire au moins aussi bien !

22 07 30 vézère (7)

Touche au niveau du partage des eaux turpides du chantier. C’est un petit sandre. Quel bonheur de prendre enfin ce poisson si discret dans cette rivière ! C’est mon premier depuis sept ans !

22 08 01 vézère (1)

J’en prendrai un deuxième, sensiblement de la même taille.

La sortie des turbines crée une fosse profonde. La Vénère est une rivière classée grand migrateurs. Cette fois, avec les travaux sur le barrage, ils ne peuvent remonter. La passe à poisson n’est pas encore reconstruite. La tentation est grande de vérifier s’il y a des saumons ou des truites de mer. Rien, ni à la cuillère, ni à l’ondulante, ni à différents poissons nageurs. Je prendrai de beaux chevaines, principalement à la Mepps numéro trois. Dans ses courants puissants, il défendrons chèrement leur peau, un vrai bonheur !

22 08 01 vézère (6)

Ravi de ces pêches plus facile, après ses semaines de recherche, je pense alors aux avals de barrages, oxygénant l’eau pendant les fortes chaleurs. Évidement, mon ensemble ultra-léger ne me permet pas de descendre au fond de cette fosse, profonde de trois à quatre mètres.

22 08 01 vézère (4)

Je reviendrai le lendemain avec un ensemble léger et une boite de leurre adaptée.

Le temps est aussi beau. Toujours pas de grands migrateurs dans la fosse de dissipation. J’enlève l’Aglia longue qui m’a permit de prendre un autre petit black bass pour un chaterbait. Celui de dix grammes est bien adapté et je sent parfaitement la vibration de la palette lors des tractions. Je fais des pauses pour permettre à mon leurre de regagner le fond de la fosse. J’espère alors prendre des sandres de plus belle taille. Rien contre la sortie de la deuxième turbine arrêtée. Je lance alors entre le courant et le calme en peignant l’ensemble du poste. Touche sur la partie plus avale. C’est lourd et puissant. Ce ne peux pas être un sandre mais sûrement un silure ! Ma canne est complètement pliée ! Mon moulinet crisse en cédant de la tresse. Il remonte le courant. Je bascule ma canne dans la direction opposée mais je ne peux que constater la limite de ma tresse de quinze centièmes face à un trop gros poisson. Devant les turbines, il redescend le courant. Je maintient la tension à son maximum, espérant le voir dans sur la fin de la fosse mais il se décroche ! M...e ! Je suis Déballé ! Mes bras tremblent, il faut que je m’assois. … Ce géant à gagné ! Je ramène et peux constater que le bas de ligne est englué de mucus de silure. …

Quelle plaie !

Je bois un coup et vais m’immerger dans la rivière pour me refroidir. Aujourd’hui, il fait trente sept degré à l’ombre ! …

Je retourne au bord de la fosse pour tenter ma chance à nouveau. Je vérifie le bas de ligne, il n’est pas abîmé. Je peigne à nouveau méthodiquement ce grand poste. Nouvelle touche vers l’aval, je ferre énergiquement ! C’est encore très lourd ! J’appuie le ferrage une deuxième fois. Lui aussi part vers les turbines mais dans le courant. A cet endroit ma tresse frotte contre une arrête en béton. Pour ouvrir l’angle et limiter l’abrasion, je penche ma canne le plus possible. Ce n’est pas suffisant, il nage dans le courant puissant et je sent racler ma ligne. Je descend vers l’aval de la fosse. Le passage est profond, j’ai de l’eau jusqu’au aisselles avant que cela ne frotte plus. Je tente de le faire redescendre mais, malgré que ma canne soit pliée à plus de quatre-vingt dix degré, il reste sous les turbines. Je suis condamné à attendre qu’il veuille bien bouger. Les minutes sont interminables. … Me vient alors une astuce lue dans un article : donner du moue. Le poisson ne sentant plus la tension, il devrait aussi arrêter de tirer et peut-être bouger. Le risque est grand qu’il ne se décroche mais je dois tenter quelque chose. Les premières secondes sont angoissantes mais il fini par redescendre. … S’en suit alors de nombreux tours dans la longue fosse de plusieurs dizaines de mètres. Il gardera le fond de longues minutes. Je commence a sentir la fatigue dans le poignet malgré que j’ai déjà changé (j’attraperai une tendinite que je ressentirais pendant cinq jours). Je place alors le talon de ma canne sur le bas de mon ventre et la tiens au dessus de la poignée, bras tendu. Cela me soulage mais là encore j’attraperais un bleu que je garderais une semaine ! Ses départs sont moins puissants. Je décide de serrer le frein que j’avais volontairement desserrer pour assurer cette prise tant désiré ! Il me fait encore de nombreux départs avant de laisser échapper un énorme chapelet de bulle. J’ai vu de nombreuses vidéo qui indiquait que cela annonçait la fin du combat. Le notre durera encore de nombreuses minutes. … Je retourne m’immerger pour me rafraîchir. Il fait vraiment chaud ! Lors d’un énième tour, je réussi enfin à voir une immense queue approchant de la surface. Il est bien plus grand que celui d’un mètre cinquante cinq que j’avais pris dans la Sarthe ! Je commence à y croire. Je resserre à nouveau le frein en pompant pour l’amener plus près lors de chacun de ses départs. Cette fois je peux le voir, il est immense ! Il doit approcher les deux mètres ! Je ne pourrais le hisser sur le parapet de béton. Il me faudra faire le tour de l’embâcle. … J’arrive enfin a l’approcher ! Je lui tape sur la tête pour savoir s’il est assez fatigué. Il repart de plus belle pour encore plusieurs tours ! … La deuxième tentative est la bonne.

22 08 02 vézère (10)

Le leurre est bien piqué dans le bas de la gueule. Je suis fou de joie ! Mon cri de guère retenti dans la vallée. Je fais alors le tour de la sortie de la fosse en le suivant dans l’eau. Pendant qu’il s’engage dans ce bras mort, je nage vers la berge, la canne entre les dents. Dès que j’ai pied, je reprend contact et l’approche. Il me faut faire une série de photo.

Je commence par le prendre à coté de ma fantastique Hearty Rise qui a réussi à dompter mon plus gros poisson ! …

Quel bonheur ! Je ne me lasse pas de l’admirer, quel beau poisson ! Il me faut tenter des selfies. Je sort mon trépied, règle le retardateur, reprend le silure et pose la canne sur l’épaule.

22 08 02 vézère (4)

Il me faudra plusieurs tentatives pour les réussir. Pendant que je le laisse dans l’eau contre les blocs rocheux, je vérifie la bonne qualité des images. Je recommencerais de nombreuses fois, avec lunette, sans. …

22 08 02 vézère (5)

Le cadre est magnifique, le poisson est exceptionnel, c’est l’apothéose ! J’ai enfin réussi à prendre un poisson plus grand que moi !

22 08 02 vézère (7)

Je réfléchi aussi aux images qui m’ont fait rêver et tente d’autres postures. …

22 08 02 vézère (8)

Sa tête est monstrueuse, aussi large que mon torse de grimpeur ! Plus grande aussi que la mienne !

Quel poisson exceptionnel !

J’adore sa robe caméo !

Quelle formidable adaptation de la nature !

22 08 02 vézère (11)

Le leurre est bien piqué dans sa large gueule. On peux voir son énorme taille à coté de ma main ! Ses dents râpeuses me laisseront des traces pendant une semaine. …

Je le laisse enfin repartir, au-revoir, géant, merci pour tant de joie ! …

22 08 02 vézère (12)

Il me faudra plusieurs minutes pour me laver de tout le mucus. ...

Je remonterai vers mon vélo et ne penserai plus qu’à cette fantastique victoire ! …

Je reviendrai bien sûr le lendemain mais je casserais quelques secondes après la touche pour ne pas avoir refais mon bas de ligne. …

Le deuxième partira directement sous les turbines. Je n’aurais pas le temps d’ouvrir l’angle et la tresse se cisaillera contre le béton. …

Je n’aurai plus d’autre touche de silure les jours suivants, ni avec d’autres leurres.

Il me faudra descendre plus en aval, vers d’autres fosses pour en toucher d’autres. Le premier mordra sur un leurre souple de treize centimètres. Il dévalera de plusieurs dizaines de mètres pour se tanker dans un arbre noyé où il cassera ma tresse. …

J’aurais le bonheur de sortir le suivant d’un arbre noyé. Celui-là mesurait environ un mètre cinquante. IL suivra mon chaterbait que je laisserai descendre sur le fond. Il plongera sa tête avant de remonter. Je ferrerai amplement, espérant qu’il ai mordu. Bingo, ce grand poisson se demandera ce qu’il se passe, accroché à ma ligne avant de faire le tour de la grande branche et partir vers le large. Mon moulinet crissera ! Au premier changement de direction, il se décrochera. Surpris, je ne l’avais pas assuré d’un deuxième ferrage… Je ramènerai un bas de ligne couvert de mucus. … Là encore il faudra que je m’assoie car cette monté d’adrénaline me laissera tout tremblant. … Quelles émotions ! …

Des poissons chasseront en surface, vraisemblablement des perches. Mes gros leurres ne seront pas adaptés mais du bord, je ne peux pas prendre autant de matériel. Vivement que je puisse revenir en kayak ! …

Mon beau-frère viendra partager nos vacances en Dordogne. Nous profiterons des plaisirs de l’été au bord de l’eau. ...

22 08 08 Vézère

Ses vacances se termineront sur ces beaux parcours, si prometteur !

 

 

27 mai 2022

Record personnel de truite fario battu !

Après cette belle saison avec le brochet que j’aime temps, février est mois « creux » pendant lequel je m’occupe de l’affichage de notre parcours. Je vérifie alors chaque panneau de nos linéaires de pêche. Cette année j’ai aussi posé une échelle de mesure de crue dans le marrais.

22 03 07 Slack (2)

C’est aussi la période avant l’ouverture où la seule partie autorisé à la pêche aux leurres est l’estuaire. De rares touches mais j’aurais le plaisir d’y prendre une belle fario sauvage !

22 03 07 Slack (4)

A l’ouverture, je prendrais six truites dont quelles belles farios de souche ! …

22 03 13 Crembreux (1)

Les plus fervent acteurs de notre association participeront à l’opération Haute de France Propre pour nettoyer nos beaux cours d’eau. Ce sera un bon moment d’échange et de partage. …

22 03 19 Haut de France Propre (5)

Je ne prendrai qu’une grosse (plus de quarante centimètres) plusieurs semaines plus tard.

22 03 21 Bazinguen (3)

Le temps restera beau et chaud plusieurs semaines et la pêche ne sera pas facile.

L’année dernière nous avons fait araser un des seuils du parcours amont. Ce petit barrage enlevé, les migrateurs en ont de-suite profité pour aller frayer. En début d’hiver, j’avais pu comptabiliser de nombreux nids de ponte de salmonidé (trente trois sur un kilomètre trois cent). J’ai aussi eu le bonheur d’y voir frayer des lamproies !

22 03 28 slack (3)

Ce sera notre plus grande victoire d’équipe !

C’en suivra un épisode de froid. Il y aura de la pluie et du vent, jusqu’à cent douze kilomètres par heure ! Nous aurons même de la neige, qui cassera de nombreux arbres qui avaient commencé leur végétation. …

J’hésite longtemps avant de prendre la voiture ce jeudi matin pour aller pêcher. Ce matin les rafales sont annoncées jusqu’à quatre-vingt kilomètres par heure ! Il commence à pleuvoir quand je prend ma voiture. Je commence par rejoindre « ma » petite rivière au plus près de chez moi. L’eau y est légèrement teintée. La pêche est possible. Je descend le champs de blé pour pêcher vers l’amont. J’ai pris mon long lancer léger qui me permettra de pêcher du haut de la berge sans risquer d’écraser d’éventuels alevins. La pluie est de plus en plus soutenue. Malgré les nombreux arbres qui ralentissent le vent, c’est compliqué d’atteindre les bons coins. J’essaie malgré tout d’assurer un bon contrôle de la dérive. Belle touche en amont d’un embâcle mais elle ne se pique pas. Elle retouchera deux autres fois sans jamais se prendre. Ce doit être une belle maligne. … Au bout de quarante cinq minutes, je suis complètement trempé ! Je n’aurais pas d’autre touche dont je peux affirmer avec certitude que c’était un poisson.

Je reprend la voiture et tente un autre poste plus haut. Arrivé au bord de l’eau, je ne peux que constater que c’est encore plus teinté. Les essuies-glaces balaient le pare-brise. Sur la tête du parcours, l’eau est chocolat ! Je change de vallée en espérant que les averses seront localisées. Le deuxième petit cours est lui aussi chocolat. Plus je monte, plus c’est teinté, je décide alors aller pêcher beaucoup plus en aval. En quelques dizaines de minutes je rejoins mon cher marrais. Les éclaircies prévues à partir du milieu de matinée commencent à poindre. Sur le plateau je vois alors un autre affluent. Ici il ne semble pas avoir autant plu. La route est même à peine mouillée. Je descend vers le petit cours d’eau et stationne à proximité du pont. L’eau est à peine trouble. C’est parfait ! Il est dix heure trente, il ne pleut plus. Il me reste une heure trente. Je remet ma veste trempée, le vent puissant la séchera. Je descend une bonne partie du marrais pour arriver en aval des beaux postes où je connais plusieurs grosses. Avec ce vent, je ne peux pêcher qu’à la cuillère. Ma Mepps numéro deux s’envole. Je change pour une numéro trois. L’eau est plutôt claire et le soleil est maintenant au rendez-vous. Je choisis une palette dorée à points rouges. Les premiers lancers sont laborieux, je dois les faire « tendus » pour pas que le vent emporte ma fine tresse dans les longues herbes de bordure. J’en réussi deux sur trois en ne pêchant que les postes dans le sens du vent. Le gros ruisseau est habituellement calme. Cette fois des vagues de cinq à dix centimètres courent à sa surface, formées par la puissance du vent. Cela troublera la vision des poissons. Je peux alors m’approcher doucement au plus près des postes, sans craindre d’être repéré. Le poste suivant est placé trois quart dans le vent. Il est profond, je décide de le tenter malgré les rafales. Je m’approche doucement, m’accroupis et lance. La cuiller tombe parfaitement sur l’amont. Je ramène doucement, la canne suffisamment relevée pour épouser le profil du fond. Arrêt, je n’y connais pas d’obstacle, je ferre. J’ai alors de-suite d’énormes coups de tête ! J’aperçois une énorme truite de plus de soixante ! J’en suis un festival de départs et de cabrioles !

22 04 07 Bazinghen (0)

Je desserre mon frein pour préserver ma fine tresse de six centièmes. Je suis ravi d’avoir changé mon bas de ligne en fluoro de vingt centièmes après l’accro dans l’arbre plus tôt dans la matinée ! La belle ne lâche rien et me prend plusieurs fois du fil autan pour remonter que pour redescendre. Il me faudra de longues minutes de patience pour qu’elle commence à s’épuiser. Elle fait alors de nombreux allers-retours avant que je ne parvienne à l’amener à la surface. Je dois rester très prudent dans cet instant critique ou la ligne est minimale et la tension dans lacanne maximale. J’arrive à l’attraper et faire les premières images.

22 04 07 Bazinghen (3)

C’est une magnifique truite fario sauvage ! Elle est grande, c’est la plus grande truite fario que j’ai prise ! Elle est en pleine forme, bien grasse, elle régurgitera plusieurs épinoches. Sa robe est magnifique, sans blessure, bref, c’est un poisson splendide !

22 04 07 Bazinghen (1)

Je suis enchanté de cette si belle capture alors que la session avait si mal commencé !

22 04 07 Bazinghen (4)r

Dernière image avant de lui dire adieu. …

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Quel bonheur !

Il est maintenant tant de retourner au collège.

Sur le chemin du retour, j’aperçois une rainette verte.

22 05 14 Slack (3)

J ’adore l’intense couleur de ses grenouilles !

Elle viendra se poser sur ma cuissarde pendant les photos. ...

22 05 14 Slack (1)

Ce que la nature est belle !

 

Toutes ses images tourneront en boucle dans ma tête. …

 

Ce que je suis heureux ! ...

30 mars 2022

Belle fin de saison au brochet

 Les fêtes de fin d’année en famille se sont très bien passées !

21 12 23 Terrasson (3)

Dès ma première demie-journée chaumée, je retourne dans les marais du Calaisis.

Je monte un leurre souple pour le faire glisser sous le grand saule où j’ai pu voir chasser le gros brochet. Je tente les abords du pont. Ses étranglements sont de bons postes d’a fut qu’affectionnent notre grand carnassier. Rien aux immédiats de la grosse buse. Je lance le long de la bordure avant accéder au pré. Touche non loin de l’étranglement. La défense m’annonce un poisson entre cinquante et soixante centimètres. Trop génial, un brochet dans les premières minutes ! Je l’amène près du bord pour faire les premières images.

22 01 03 Bouzat (1)

Je m’empresse ensuite de le relâcher. …

J’avance de quelques mètres à chaque tentative, pour avoir une chance supplémentaire de passer sur un poisson actif. Je peigne la zone jusqu'au grand arbre surplombant. Je lance alors en rasant l’eau de façon à ce que mon leurre souple y glisse jusque sous les branches baignantes. L’index, laissé à proximité de la bobine lors du lancer, doit alors s’y rabattre une fois les premières branches atteintes afin de ne pas s’y accrocher. C’est un exercice de précision qui demande de longs entraînements. Mon gros leurre souple se prête aisément à l’exercice. Il n’atteindra qu’une fois les branches. L’hameçon simple unique me permettra de décrocher en faisant doucement basculer la tête plombée. Pas de touche.

J’avance de deux pas à chaque lancer. Une fois l’arbre dépassé, je tente deux autres lancers pour croiser mes chances mais, soit le gros bec est apathique, soit il s’est déplacé. …

Rien de plus sur tout le linéaire. Les foulques quitterons le pré pour regagner l’abri des grandes herbes au bord de l’eau.

Je change de bras de rivière. II y a de moins en moins de fond, l’eau est claire. Je changerais de leurre pour une cuiller non plombée. Malheureusement, j’ai cette fois le vent de face et je parviens difficilement à la la lancer. Je fixe un poisson nageur articulé flottant. Lui aussi pêchera efficacement dans si peu de fond. Rien sur la première partie du parcours. J’arrive au niveau de l’ancien banc de nénuphar. C’est un bon coin. Touche, c’est petit et nerveux. Je peux rapidement ramener une petite perche. Je la laisse dans les herbes du bord pour la mettre dans ma bourriche numérique. Elle viendra y mettre de la couleur. …

22 01 03 Bouzat (3)Déjà deux poissons dans les deux premières heures. Je suis ravi !

Je continue ma pêche sans avoir de touche au niveau du l’aulne couché. Il forme pourtant un très bel embâcle. …

Rien non plus sous le très grand saule. Je n’aurai pas encore eu de touche sous ce magnifique poste. Le métré, relâché il y a quelques années doit y roder et faire le ménage. …

Nouvelle petite pluie. Je rabat ma capuche pour protéger mon bonnet de laine.

Touche le long des aulnes. Je ferre dans le vide. Flûte ! Une « tape courte » ! Je relance mais il ne bougera pas. Je change de leurre, sans plus de succès. …

je termine la boucle et vais rejoindre la voiture pour aller vers un autre parcours. Cette marche, plus rapide, me fait du bien. Je peux me réchauffer des sept petits degrés ressentis !

Ce parcours est plus teinté. Je change de couleur pour un bleu. Le brochet a d’incroyables détecteurs sensoriels sur tout le corps. Il peut analyser son entourage et détecter un proie potentielle. Dans ce cas là, la couleur importe peu. J’en accroche alors une qui m’est moins importante. Rien sous le grand cerisier. Je tente un long lancer qui me permettrait de passer le long de la palplanche. Une rafale de vent vient ruiner ma tentative. Mon grand poisson nageur pend lamentablement dans une des branches en surplomb. Cette fois je ne parviens pas à décrocher. Ma fine tresse de douze centièmes cédera. Il me reste encore une heure. Je me place à la hauteur du méfait et tente d’utiliser le décroche leurre. Ce vulgaire filet à pomme de terre, lesté de quelques plombs à carpe de permettra une fois de plus de récupérer cette originale décoration de noël. …

J’en profite pour m’asseoir sur mon sac afin de ne pas me mouiller les fesses et refais ma ligne. J’élimine les premiers mètres qui sont les plus sollicités.

Après déjà quelques heures de prospection, cette petite pause me fait du bien.

Je relance et cette fois, cela part au bon endroit. Je ramène lentement afin de passer sous quelques centimètres de la surface. Lourde touche. Cette fois le ferrage est efficace et c’est un beau diable qui se défend ! Quel pied ! Le blanc de mon Hearty-rise est bien plié ! Je tiens enfin un brochet maillé ! Il me fait plusieurs départs avant que je ne puisse le voir. Mon Daiwa gère chacune de ses sautes d’humeur en lui laissant du fil. Je peux alors voir mon plus beau poisson de la saison. Il y a trop de longues herbes et je ne pourrais l’échouer à cet endroit. Je marche pour rejoindre une berge plus propice. Le grand carnassier est récalcitrant et je ne peux avancer qu’à son rythme. Il en profite pour tenter de passer sous la végétationrivulaires. Ma longue canne me permet de le contrer facilement. Je progresse lentement vers la berge dégagée. Il tente une chandelle, bouche ouverte pour se décrocher. J’ai pu vérifier que le triple était bien accroché, je peux alors savourer ce beau spectacle ! Me voilà près de l’eau. Victoire !

Je sort mon téléphone, vérifie que le retardateur est réglé sur dix secondes, place mon sac sur la berge, y place la plus grande boite et installe l’appareil photo dessus.

Je tente de glisser mes deux plus longs doigts sous ses ouïes, sans nous blesser, place mon combo sur mes épaules, avance le grand poisson entre nous deux et laisse éclater mon sourire !

22 01 03 Bouzat (4)r

Adieu ma belle !

Je suis enchanté, je fini la journée en beauté.

Je range tout mon bazar et rentre, heureux, l’année commence bien ! …

 

Lors de ma deuxième demie journée hebdomadaire de libre, je retourne sur une autre petite rivière du marais. J’ai pris pour habitude de ne pas matraquer trop souvent les poissons et de ne pas pêcher un parcours plus d’une fois par semaine. Cela me permet de cette façon, de bien connaître plusieurs parcours.

Cette matinée est ensoleillée mais le froid est plus vif. La température n’est plus que de deux degrés. Après avoir mis une deuxième paire de chaussette, j’enfile mes cuissardes. Je met mon tour de coup qui protégera mes cervicales et mon grand manteau. Je termine par mon bonnet de laine et mes mitaines.

Le jour se lève à peine quand je rejoins le bord de l’eau. Je commence avec mon traditionnel Rapala articulé de onze centimètres qui évolue si bien dans cette petite rivière, large de quelques mètres et peu profonde. Il n’intéressera personne. Je rejoins la voiture en réfléchissant. Ils ne sont donc pas joueurs ce matin. Il me faut changer pour quelque chose de plus agressif. Je fixe un spinnerbait flashy. Je fais quelques kilomètres pour rejoindre le pont plus en amont.

Mon leurre s’est emmêlé en touchant la voûte. Je relance mais rien sous le pont.

Je lance au dessus. Cet amorti dans le virage est un beau poste mais je n’y ai encore rien pris. Un beau poisson doit y régner en maître. …

Je progresse vers l’amont en cherchant un poisson actif. Je lance vers la rive opposée en contrôlant la dépose du leurre, au plus loin et au plus près de la berge. J’avance en ramenant, canne haute de façon à ce que mon leurre passe dans la veine centrale le plus longtemps possible. Depuis ces années, je me suis aperçu que c’est là que se tenaient les plus beaux poissons.

Rien sur le bas du pré. J’arrive au niveau de la haie où quelques grands arbres ont pu perdre des branches. Ces dernières peuvent alors faire un poste dans ce morne linéaire.

Je lance en prenant garde de ne pas envoyer mon leurre dans leurs branches. Je mouline, bingo ! J’appuie le ferrage, c’est un poisson correct. Ces coups de têtes lourds sont sans équivoques. Je le laisse se fatiguer en tentant de le faire monter vers la surface pour confirmer mes premières impressions. C’est bien un poisson de plus de soixante. Je dois encore patienter pour l’amener et vérifier qu’un des gros hameçons simples sont bien piqués.

C’est le cas et je peux me relaxer en profitant de ce moment tant attendu ! Lui aussi me ferra un belle chandelle ! J’adore ! …

Il se calme et je peux prendre plusieurs images.

Je fais un premier portrait avec le leurre coloré.

22 01 06 hames (4)

Dans cette eau laiteuse, sa robe est très claire. Je le laisse dans l’eau le temps de poser mon sac sur la berge, sortir le trépied pour faire un selfie.

Les herbes gelées et la lumière hivernale sont magnifiques.

Je peux arborer mon plus beau sourire !

22 01 06 hames (5)r

Adieu mon beau et merci pour ce grand plaisir !

Je n’aurai pas d’autre touche. …

Lors de la sortie suivante, je ne prendrai que deux brochets non maillés.

Là encore, après plusieurs essais de différent leurres, c’est le spinnerbait qui me sauvera de la bredouille.

22 01 08 Bouzats (3)

Lors de la sortie de la semaine suivante, les conditions météo sont similaires, à peine cinq degrés. Je fixe le spinnerbait qui m’a si bien réussi.

Il me faudra peigner des centaines de mètres, insister sur chaque poste correct pour trouver un brochet non létargique et enregistrer ma première touche.

C’est un poisson correct qui est presque maillé. Lui aussi sera piqué au bord des lèvres, sur le deuxième hameçon. J’adore la qualité des spinnerbait Sakura pour leur solidité, notamment à la boucle et la possibilité d’enfiler un deuxième hameçon simple dans la courbure du premier. Je dois à cet hameçon « chance » deux brochets sur trois !

Je fais une première image. ...

22 01 10 Bouzat (1)

Et puis je le relâche.

Les couleurs vives de mon leurre contrastent avec le temps gris et égaillent les images. …

Cette fois le vent est faible et ne gène pas les lancers.

Je me lave les mains et prend le temps de bien les sécher pour ne pas avoir froid.

Rien de plus sur le reste de ce parcours.

Je rejoins la voiture, fais deux kilomètres pour accéder à un autre point du parcours.

Je pêche les bons postes et la veine centrale.

Nouvelle touche, cela se défend mieux, celui là doit être maillé !

Ma longue Hearty Rise me permet de contrer chacun de ses départs. Au bout de quelques minutes, je peux l’amener et faire un selfie. …

22 01 10 Bouzat (4)r

Quel bonheur, deux brochets dont un beau ! Je suis enchanté !

Merci messire Esox pour ses moments de bonheur !

Il est seize heure, ce sera le dernier poisson de la sortie. Je n’aurais pas d’autre tape avant la nuit qui arrivera quelques dizaines de minute plus tard. …

La demie journée suivante sera encore plus froide. Le thermomètre de la voiture indique deux degrés. … En plus, il y a de la brume ! La route dans le matin qui se lève dévoile un paysage blanchi. …

Heureusement, le vent est faible. Je me couvre bien et rejoint la petite rivière. Rien sur le premier poste à la sortie du pont. Je ne réussirais pas à prendre celui qui m’aura fait une touche la semaine dernière. ...

Je commence par « ratisser » devant moi, en éventail. Rien sur la sortie du wateringue. J’allonge mes lancers pour aller tenter la berge d’en face où se trouve trois très grosses touffes d’herbe. Elles font des petit postes où les poissons peuvent se cacher. Rien dessous. J’oriente ma longue canne de façon à passer au milieu. Touche, je ferre ! Cela se défend correctement. Je profite de cette puissante monté d’adrénaline. C’est un poisson à peine maillé que je peux échouer. Ce beau diable aura subit de nombreuses attaques de héron. De belles marques sont visibles derrière la tête. Sa grande taille l’aura sauvé. …

22 01 13 Hames (3)

Je le laisse repartir après quelques photos.

Je n’aurais pas d’autre touche de la matinée. …

 

Il ferra beau le lundi suivant. Je décide retourner dans la petite rivière du marais où j’ai aperçu les beaux sandres de plus de soixante centimètres. Je fixe pour l’occasion un leurre souple de trois pouces. Rien aux abords du pont. Je poursuis vers le saule en skipant. Ces lancers à fleur d’eau me permettent d’envoyer mon leurre sous les branches rasantes. J’anime doucement. Arrêt, je ferre et c’est de-suite une lourde résistance.

Ma respiration s’arrête, espérant avoir touché le gros bec. Je tente alors de penser si j’avais refait mon bas de ligne. Je ne sent pas de coup de tête, j’ai du grappiner un poisson blanc. Effectivement, cela part en travers en ondulant jusqu’à surface. C’est une grosse brème. Je la ramène doucement.

22 01 17 bouzat

En la laissant dans l’eau, je décroche l’hameçon simple de sa nageoire dorsale et la laisse repartir.

22 01 17 bouzar (2)

Je poursuis ma progression. Les foulques se cachent à mon approche. Je toucherai un autre blanc dont la tête plombée glissera sur le dos sans s’accrocher. Au ferrage, l’adrénaline montera en flèche !

Je tente contre un petit saule au raz de l’eau. Les moutons ont mangé le feuillage à leur porté. Il reste un petit poste sur lequel j’insiste. Malheureusement, à la deuxième tentative, j’y accrocherais. Mes essais de décrochage ne ferrons qu’enfoncer le fer de l’hameçon dans la fine branche. Je suis obligé de casser. Le saule plie mais ne rompt pas. …

J’en profite pour m’asseoir sur mon sac pour refaire mon bas de ligne. Cela me fait une pause pour mon dos, trop souvent penché en avant malgré mes attentions. …

Rien sur la suite du linéaire. Me voilà en vue de la jonction. C’est là que j’ai aperçu le grand percidé. J’insiste jusqu’à l’arrêt de mon leurre souple. Je ferre et là encore c’est de-suite lourd. Malheureusement, c’est à nouveau une grosse brème de cinquante cinq centimètres. ...

Rien de plus sur la fin de l’après-midi. Je profiterais du beau temps dans ce marais sauvage.

 

Ce beau temps ne sera pas de la sortie suivante. Il fera gris. Pour chercher mes grands sandres et espérer tenter le gros brochet, je monte un grand leurre souple de six pouces. Rien sous le grand saule. Je peigne le long linéaire en insistant sous chaque arbuste ou irrégularité jusqu’au petit saule sur lequel j’ai laissé mon petit leurre. Depuis plusieurs mètres en aval, je lance de façon à raser la rive. Touche au niveau des premières branches ! Je ferre amplement et j’ai de-suite de lourds coups de tête. C’est un très gros client ! Il remonte vers l’amont. Ma tresse de douze centièmes résiste. Le frein de mon Certate crisse confirmant son bon réglage ! Ma longue canne parvient à le déstabiliser. Il fait demi tour, je dois mouliner comme un fou pour conserver le contact. Il tente de retourner dans le bois du saule. Je bascule ma canne dans la direction opposée en mettant ma ligne à rude épreuve. Ma tresse de treize centièmes résiste et je parviens à l’amener. Il me faut maintenant choisir entre deux problèmes : je dois l’amener en surface pour qu’il s’y essouffle mais il va en profiter pour faire une chandelle et balancer sa tête de droite à gauche pour tenter de se libérer du fer de l’hameçon. Je baisse la canne au premier saut. Le gros hameçon simple tient bon. Il est bien ancré dans la mâchoire supérieure. Je peux alors profiter de cet instant et l’amener prêt de la bordure. Il en profite pour tenter de s’y réfugier. Il parviendra à arracher plusieurs herbes avant que je ne puisse l’attraper et savourer cette belle victoire !

22 01 24 bouzat (4)

C’est un poisson magnifique à la belle robe claire !

J’enlève mon sac et le prépare pour faire un selfie. Je cherche un angle correct, plutôt plat et y pose mon trépied.

Il me faudra plusieurs tentatives pour faire un clicher acceptable. …

J’aurai même droit à une petite éclaircie qui illuminera les images.

22 01 24 bouzat (3)r

Voici l’une d’elle !

Je suis enchanté ! Adieux mon beau ! Et merci pour tant de bonheur ! …

Je remballe tout mon bazar et continue ma pêche.

Rien jusqu’à l’intersection. J’y insiste pour tenter les sandres. Touche au troisième lancer ! J’appuie le ferrage et peux rapidement sentir que ce n’est pas gros. Je ramène rapidement une grosse brème.

22 01 24 bouzat (5)

Je la relâche et relance. Nouvelle touche au quatrième lancer ! Quel pied, cette fois, sans être très gros, c’est plus correct ! Je peux prendre puis laisser repartir mon deuxième brochet.

Quel bonheur !

22 01 24 bouzat (8)

Le bras de droite est moins profond. Mon gros leurre souple y est mal à l’aise. Je viens d’acheter une série de chatterbait. J’ai déjà pris plusieurs poissons, dont le plus beau brochet de la saison, je décide de faire une panoplie d’essais. Je noue le premier chatterbait de cinq grammes. Il se lance facilement avec ce vent faible de quinze kilomètres heure. Ma tresse est un peu grosse mais c’est un bonheur de sentir ses vibrations à chaque ramener ! Je quadrille en avançant lentement. Je prend régulièrement des perches sur ce bras. Touche, c’est nerveux et petit. J’espère une belle zébrée mais c’est un petit brochet. Je prend une rapide image avant de le laisser repartir. Et de trois !

22 01 24 bouzat (6)

Quel pied ! C’est carton plein aujourd’hui ! …

Je change mon chatterbait pour un dix grammes. Celui-là part tout seul mais je racle le fond. …

Nouveau changement pour le sept grammes. Belle action qui lui aussi séduit un quatrième brochet !

C’est génial ! Je le met aussi dans ma bourriche numérique avant de lui rendre sa liberté. ...

Quelle journée ! Malgré les deux degrés ressentis, se sera ma meilleure journée de la saison !

Je rentrerai comblé ! ...

22 01 24 bouzat (7)

Cette fois-ci, les plus beaux carnassiers ne seront pas de la partie. Je ne prendrais que trois petits brochets au spinnerbait équipé d’un leurre souple. Ces doubles palettes seront bien adaptées au temps plus gris et traverseront plus facilement les rafales jusqu’à cinquante cinq kilomètres par heure. Ce vent de sud-ouest, fera remonter la température jusqu’à neuf degrés mais pas la taille des prises. ...

22 01 27 (2)

Je réussirai aussi ma fermeture carnassiers avec quatre brochets sortis. Le plus beau, pris au gros leurre souple me fera un départ canon en travers, en me sortant du fil du moulinet, me faisant penser à une carpe ferrée ! J’en prendrai deux sur le gros leurre souple dans les parties plus profondes et deux sur la grosse cuiller non plombée sur les parcours moins profonds et dans le sens du vent qui soufflera en rafale jusqu’à soixante cinq kilomètres par heure.

22 01 30 Bouzat (2)

Cette deuxième partie de saison (janvier) m’aura donc été plus favorable avec la prise de brochet quasiment à chaque sortie mais aussi de plusieurs beaux poissons !

22 01 10 Bouzat (2)

Au revoir mes beaux et rendez-vous l’année prochaine !

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Les kosmalski pecheurs
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