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Les kosmalski pecheurs
20 mars 2024

Ouverture 2024 difficile !

Entre la fermeture du carnassier et l’ouverture de la truite, je ne peux plus pêcher que dans l’estuaire. Il y a peu de poste dans cette zone. C’est mon parcours le moins facile.

Les niveaux d’eau y seront très fluctuant. Cette période sera marqué par des épisodes de pluie. Les terres étant déjà gorgées d’eau depuis des mois, mon petit fleuve sera souvent en crue. La pêche y sera très difficile.

Je tenterai alors de pêcher en mer sans réussir à avoir de touche.

Je parviendrai aussi à aller pêcher sur les parcs de moules. Cela faisait longtemps que je voulais y retourner mais là encore, la

pêche y sera très difficile. Ils ne sont pêchables que par coefficient de marée supérieur à quatre vingt et uniquement à marée basse. Je ne parviendrais à y aller que deux fois.

J’irais plus souvent dans l’estuaire sans réussir non plus à toucher des poissons.

Dès que les niveaux et la clarté de l’eau le permettront, je pêcherais la partie maritime. Ce petit parcours demande souvent un entretient de la rive mais cette année, Rivages Propres ont taillé le premier mètre de berge afin de couper les embâcles et les arbres morts, tombés dans la rivière.

J’y ai croisé mon ami Pascal qui a eu la même idée que moi. Nous en avons profité pour pêcher ensemble et échanger. Cette fois là il a pris une jolie fario au toc alors que j’ai manqué une belle touche.

Ce parcours a été taillé en profil de chenal il y a de nombreuses années par une grosse pelleteuse. Quelques arbres ont depuis poussé formant de rares postes. Avec les débits actuels, je tente plusieurs leurres. L’ondulante numéro trois évolue correctement mais je la perds trop rapidement pour ne pas avoir pris le temps de l’équiper d’un hameçon simple. La tournante numéro trois ne pêche pas assez profond. Mes cuillers réalisées avec un corps surplombé ne tournent pas bien a faible vitesse à cause d’un étrier de mauvaise qualité. Je monte une grosse numéro cinq. Celle-ci tourne très bien à ras du fond. Arrêt dans un ralentit. Avec ses puissantes crues, le fond ne peut être encombré. Je ferre ! Cela reste au fond. C’est donc soit une très grosse branche, soit un très beau poisson. Des coups de tête puissants me confirmeront la deuxième option. Un lourd combat s’engage. J’ai pris ma longue canne à saumon. Je peux la brider rapidement. Ma résistante tresse de dix huit centièmes me permet de ne pas la laisser dévaler au-delà des arbres encombrant la rive. Je parviens alors a voir une très belle « blanche ». Une branche du triple est bien planté dans sa solide mâchoire. Je l’amène d’autorité pour ne pas la fatiguer plus longtemps.

Je m’approche de la berge pour faire un portrait en gros plan.

Sa robe argentée est étincelante !

Je l’attrape enfin et tente un selfie. …

Quel poisson fantastique !

Je suis enchanté !

Mon ouverture est réussie avant l’heure avec cette énorme truite !

Adieu ma belle !

Après chaque partie de pêche, j’irais contrôler la bonne fixation des panneaux indicateurs tout au long des différents parcours. Je les dévissent afin qu’il ne soit pas « avalé » par la croissance des arbres. Cette année je rajouterai aussi les panneaux indiquant la protection des truites farios.

Pendant les vacances, en Dordogne, la pêche sera très difficile. Je ne parviendrais à prendre que de rares chevaine et gardons au toc dans les retournes. Les niveaux d’eaux seront très hauts avec même des crues rendant les sorties embarquées dangereuses.

Je ne parviendrais pas à prendre de poissons à la balle, au vers. J’accrocherai et casserai souvent.

Eric mettra en application la pêche au drop shot. Je n’avais jamais pris le temps de l’appliquer malgré que j’en ai souvent entendu parlé. Elle me procurera beaucoup d’excellentes sensations tactiles. Je casserai à la balle au bout de vingt minutes de prospection et pêcherai plus de deux heures au drop, sans perdre mon montage. Malheureusement, nous ne parviendrons pas à prendre de poisson dans des eaux très hautes. Cette sortie aura cependant été l’occasion de découvrir ses coins de pêche dont il me parle tant !

De retour à Terrasson, je prendrais des gardons, au toc, au vers.

Je ne réussirais pas à prendre de plus beau poisson, même en tentant avec de plus gros vers en kayak.

De retour dans le Boulonnais, je réussirais rapidement à toucher deux truites lors de mon ouverture à la cuiller. La première arc en ciel se décrochera car j’ai ferré trop tard pour avoir confondu la touche avec un contact sur une branche. Je l’avais pourtant manqué plusieurs fois avant et l’avais vu suivre mon leurre.

Je prendrai la suivante, une belle fario sauvage de vingt six centimètres. Cette fois je n’ai pas d’image car j’avais oublié mon téléphone à la maison.

Je serais bredouille le lundi suivant. Ma cuillère ne réussira pas à faire bouger de poisson. Je galérerais à lancer efficacement entre les branches depuis une berge trop haute malgré ma très longue canne. Les truites, encore peu actives, ne se déplaceront pas pour aller intercepter mes dérives trop courtes.

Le lendemain, ce sera le déluge dans le marais où, là encore, je ne réussirais pas à faire bouger de poisson dans une eau très haute. J’avais oublié mes cuillers sur-plombées et personne ne sera tenté ni par les poissons nageurs, ni pas mes timides tentatives aux leurres souples. Ma Mepps Aglia numéro quatre ne parviendra pas à pêcher assez creux et j’abandonnerais au bout de deux heures trente, mouillé jusqu’au slip. …

Jeudi, j’irais sur un parcours moins encombré mais, malgré que je pouvais lancer correctement, je manquerai les timides touches que j’ai réussi a avoir en deux heures de pêche.

Devant ses (trop) nombreux échecs, je me suis résolu à pêcher au toc vendredi.

Touche dès le premier poste mais elle ne se pique pas !

J’aurais ensuite plusieurs petites touches inferrables. …

Daniel, notre président d’AAPPMA, viendra discuter plusieurs dizaines de minutes. J’en profiterais pour remonter ma ligne, cassée juste avant dans une branche. Nous en profiterons pour faire le point et échanger. Je rate devant lui d’autres petites touches. Il suggère que ce soit des vairons. Il doit avoir raison, j’en aurais de nombreuses autres dans d’autres endroits calmes. Je continue de descendre en peignant chaque poste. Les endroits calmes étant occupés par les vairons, je les passe pour me concentrer sur les courants. Je m’approche doucement afin de ne pas alerter les poissons. Rien sur la retourne en aval. Je continue de me faufiler entre la végétation qui commence à bourgeonner. Le printemps arrive timidement. Je laisse descendre mon vers de terre le long d’une cassure rocheuse. Elle forme une retourne en bordure où je laisse mon montage évoluer. Toc, toc, je ferre et cette fois c’est bien pris par une petite fario. Yes ! Cette belle petite sauvage viens valider l’efficacité de la technique ! Cette fois je n’ai pas oublié mon téléphone. Je la laisse dans l’eau pour faire quelques images.

Je suis ravi !

Ayant compris où elles étaient postées, je retourne à la voiture changer de matériel. Je prend mon long lancer léger pour tenter de confirmer ses observations. Je descend le parcours pour aller pêcher les plus beaux postes en aval. L’approche sans marcher dans l’eau est difficile. Il me faut escalader les hautes berges, en m’agrippant aux arbres. Je lance ma cuiller vers l’amont, attend la descente et mouline lentement. Rien sur le bas du poste. Je m’approche encore de l’eau pour pouvoir avancer et tenter le plus profond. Je perçois des gratouillis vers la fin du poste mais rien ne se pique. Je vois alors une belle truite arc en ciel s’énerver sur ma cuiller sans s’y accrocher. Elle lâche l’affaire en fin de poste et retourne dans les profondeurs. Je relance, même manège. Je fais faire un huit à mon leurre pour la forcer à la prendre. Elle s’y pique du bout des lèvres. Ma position inconfortable en me permettra pas de l'épuiseter avant qu’elle ne se décroche. …

C’est quand même la validation du patern, il est presque dix sept heure, je dois aller laver ma voiture avant le voyage à Bruges, demain avec les enfants.

Je rentre, heureux !

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Commentaires
J
Tres belle article, j'aimerais partager de telle moment avec un passionné pour pouvoir apprendre. Merci de nous partager vos ecrit.
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P
Beau compte rendu
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Les kosmalski pecheurs
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