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Les kosmalski pecheurs
19 octobre 2022

Records personnels battus !

 Les vacances d’été ont commencé chez Clémentine. Après une pêche très difficile en amont de sa maison, j’ai, cette fois, été vers l’aval où j’ai pu découvrir un autre visage de l’Ithon. Sur l’amont de ce bief de moulin, j’ai réussi à prendre plusieurs belles perches.

22 07 10 Iton (7)

Nous descendrons ensuite en Dordogne. Je prendrais bien quelques petits chevaines en surface mais j’aurais beaucoup de mal à trouver des silures mordeurs. Des refus, des ratés mais j’enchaînerais les bredouilles.

Je prendrais beaucoup de plaisir à voir le soleil se lever sur la Vézère mais il me faudra attendre plusieurs semaines avant de capturer un petit de cinquante centimètres, au spinerbait.

22 07 28 vézère

Devant cette pêche trop difficile, je décide d’aller pêcher l’aval du barrage. Cette grosse chaussée a été éventrée au printemps par une crue. En reconstruction, je ne peux la passer en kayak. C’est donc du bord que je tenterai une pêche légère. Je prendrais beaucoup de plaisir à l’ultra léger en prenant des chevaines, des perches et un des nombreux black bass que je voyais depuis mon arrivée. L’eau étant limpide, j’ai pu rapidement voir que tout ce beau monde se prenait mieux à la cuillère.

22 07 30 vézère (5)

J’ai tenté différentes couleurs, différentes tailles sans que je ne trouve de différence notable. Je rentrerai enchanté avec la capture de sept poissons en moins de deux heures !

22 07 30 vézère (6)

Le lendemain, j’y retourne, avide de faire au moins aussi bien !

22 07 30 vézère (7)

Touche au niveau du partage des eaux turpides du chantier. C’est un petit sandre. Quel bonheur de prendre enfin ce poisson si discret dans cette rivière ! C’est mon premier depuis sept ans !

22 08 01 vézère (1)

J’en prendrai un deuxième, sensiblement de la même taille.

La sortie des turbines crée une fosse profonde. La Vénère est une rivière classée grand migrateurs. Cette fois, avec les travaux sur le barrage, ils ne peuvent remonter. La passe à poisson n’est pas encore reconstruite. La tentation est grande de vérifier s’il y a des saumons ou des truites de mer. Rien, ni à la cuillère, ni à l’ondulante, ni à différents poissons nageurs. Je prendrai de beaux chevaines, principalement à la Mepps numéro trois. Dans ses courants puissants, il défendrons chèrement leur peau, un vrai bonheur !

22 08 01 vézère (6)

Ravi de ces pêches plus facile, après ses semaines de recherche, je pense alors aux avals de barrages, oxygénant l’eau pendant les fortes chaleurs. Évidement, mon ensemble ultra-léger ne me permet pas de descendre au fond de cette fosse, profonde de trois à quatre mètres.

22 08 01 vézère (4)

Je reviendrai le lendemain avec un ensemble léger et une boite de leurre adaptée.

Le temps est aussi beau. Toujours pas de grands migrateurs dans la fosse de dissipation. J’enlève l’Aglia longue qui m’a permit de prendre un autre petit black bass pour un chaterbait. Celui de dix grammes est bien adapté et je sent parfaitement la vibration de la palette lors des tractions. Je fais des pauses pour permettre à mon leurre de regagner le fond de la fosse. J’espère alors prendre des sandres de plus belle taille. Rien contre la sortie de la deuxième turbine arrêtée. Je lance alors entre le courant et le calme en peignant l’ensemble du poste. Touche sur la partie plus avale. C’est lourd et puissant. Ce ne peux pas être un sandre mais sûrement un silure ! Ma canne est complètement pliée ! Mon moulinet crisse en cédant de la tresse. Il remonte le courant. Je bascule ma canne dans la direction opposée mais je ne peux que constater la limite de ma tresse de quinze centièmes face à un trop gros poisson. Devant les turbines, il redescend le courant. Je maintient la tension à son maximum, espérant le voir dans sur la fin de la fosse mais il se décroche ! M...e ! Je suis Déballé ! Mes bras tremblent, il faut que je m’assois. … Ce géant à gagné ! Je ramène et peux constater que le bas de ligne est englué de mucus de silure. …

Quelle plaie !

Je bois un coup et vais m’immerger dans la rivière pour me refroidir. Aujourd’hui, il fait trente sept degré à l’ombre ! …

Je retourne au bord de la fosse pour tenter ma chance à nouveau. Je vérifie le bas de ligne, il n’est pas abîmé. Je peigne à nouveau méthodiquement ce grand poste. Nouvelle touche vers l’aval, je ferre énergiquement ! C’est encore très lourd ! J’appuie le ferrage une deuxième fois. Lui aussi part vers les turbines mais dans le courant. A cet endroit ma tresse frotte contre une arrête en béton. Pour ouvrir l’angle et limiter l’abrasion, je penche ma canne le plus possible. Ce n’est pas suffisant, il nage dans le courant puissant et je sent racler ma ligne. Je descend vers l’aval de la fosse. Le passage est profond, j’ai de l’eau jusqu’au aisselles avant que cela ne frotte plus. Je tente de le faire redescendre mais, malgré que ma canne soit pliée à plus de quatre-vingt dix degré, il reste sous les turbines. Je suis condamné à attendre qu’il veuille bien bouger. Les minutes sont interminables. … Me vient alors une astuce lue dans un article : donner du moue. Le poisson ne sentant plus la tension, il devrait aussi arrêter de tirer et peut-être bouger. Le risque est grand qu’il ne se décroche mais je dois tenter quelque chose. Les premières secondes sont angoissantes mais il fini par redescendre. … S’en suit alors de nombreux tours dans la longue fosse de plusieurs dizaines de mètres. Il gardera le fond de longues minutes. Je commence a sentir la fatigue dans le poignet malgré que j’ai déjà changé (j’attraperai une tendinite que je ressentirais pendant cinq jours). Je place alors le talon de ma canne sur le bas de mon ventre et la tiens au dessus de la poignée, bras tendu. Cela me soulage mais là encore j’attraperais un bleu que je garderais une semaine ! Ses départs sont moins puissants. Je décide de serrer le frein que j’avais volontairement desserrer pour assurer cette prise tant désiré ! Il me fait encore de nombreux départs avant de laisser échapper un énorme chapelet de bulle. J’ai vu de nombreuses vidéo qui indiquait que cela annonçait la fin du combat. Le notre durera encore de nombreuses minutes. … Je retourne m’immerger pour me rafraîchir. Il fait vraiment chaud ! Lors d’un énième tour, je réussi enfin à voir une immense queue approchant de la surface. Il est bien plus grand que celui d’un mètre cinquante cinq que j’avais pris dans la Sarthe ! Je commence à y croire. Je resserre à nouveau le frein en pompant pour l’amener plus près lors de chacun de ses départs. Cette fois je peux le voir, il est immense ! Il doit approcher les deux mètres ! Je ne pourrais le hisser sur le parapet de béton. Il me faudra faire le tour de l’embâcle. … J’arrive enfin a l’approcher ! Je lui tape sur la tête pour savoir s’il est assez fatigué. Il repart de plus belle pour encore plusieurs tours ! … La deuxième tentative est la bonne.

22 08 02 vézère (10)

Le leurre est bien piqué dans le bas de la gueule. Je suis fou de joie ! Mon cri de guère retenti dans la vallée. Je fais alors le tour de la sortie de la fosse en le suivant dans l’eau. Pendant qu’il s’engage dans ce bras mort, je nage vers la berge, la canne entre les dents. Dès que j’ai pied, je reprend contact et l’approche. Il me faut faire une série de photo.

Je commence par le prendre à coté de ma fantastique Hearty Rise qui a réussi à dompter mon plus gros poisson ! …

Quel bonheur ! Je ne me lasse pas de l’admirer, quel beau poisson ! Il me faut tenter des selfies. Je sort mon trépied, règle le retardateur, reprend le silure et pose la canne sur l’épaule.

22 08 02 vézère (4)

Il me faudra plusieurs tentatives pour les réussir. Pendant que je le laisse dans l’eau contre les blocs rocheux, je vérifie la bonne qualité des images. Je recommencerais de nombreuses fois, avec lunette, sans. …

22 08 02 vézère (5)

Le cadre est magnifique, le poisson est exceptionnel, c’est l’apothéose ! J’ai enfin réussi à prendre un poisson plus grand que moi !

22 08 02 vézère (7)

Je réfléchi aussi aux images qui m’ont fait rêver et tente d’autres postures. …

22 08 02 vézère (8)

Sa tête est monstrueuse, aussi large que mon torse de grimpeur ! Plus grande aussi que la mienne !

Quel poisson exceptionnel !

J’adore sa robe caméo !

Quelle formidable adaptation de la nature !

22 08 02 vézère (11)

Le leurre est bien piqué dans sa large gueule. On peux voir son énorme taille à coté de ma main ! Ses dents râpeuses me laisseront des traces pendant une semaine. …

Je le laisse enfin repartir, au-revoir, géant, merci pour tant de joie ! …

22 08 02 vézère (12)

Il me faudra plusieurs minutes pour me laver de tout le mucus. ...

Je remonterai vers mon vélo et ne penserai plus qu’à cette fantastique victoire ! …

Je reviendrai bien sûr le lendemain mais je casserais quelques secondes après la touche pour ne pas avoir refais mon bas de ligne. …

Le deuxième partira directement sous les turbines. Je n’aurais pas le temps d’ouvrir l’angle et la tresse se cisaillera contre le béton. …

Je n’aurai plus d’autre touche de silure les jours suivants, ni avec d’autres leurres.

Il me faudra descendre plus en aval, vers d’autres fosses pour en toucher d’autres. Le premier mordra sur un leurre souple de treize centimètres. Il dévalera de plusieurs dizaines de mètres pour se tanker dans un arbre noyé où il cassera ma tresse. …

J’aurais le bonheur de sortir le suivant d’un arbre noyé. Celui-là mesurait environ un mètre cinquante. IL suivra mon chaterbait que je laisserai descendre sur le fond. Il plongera sa tête avant de remonter. Je ferrerai amplement, espérant qu’il ai mordu. Bingo, ce grand poisson se demandera ce qu’il se passe, accroché à ma ligne avant de faire le tour de la grande branche et partir vers le large. Mon moulinet crissera ! Au premier changement de direction, il se décrochera. Surpris, je ne l’avais pas assuré d’un deuxième ferrage… Je ramènerai un bas de ligne couvert de mucus. … Là encore il faudra que je m’assoie car cette monté d’adrénaline me laissera tout tremblant. … Quelles émotions ! …

Des poissons chasseront en surface, vraisemblablement des perches. Mes gros leurres ne seront pas adaptés mais du bord, je ne peux pas prendre autant de matériel. Vivement que je puisse revenir en kayak ! …

Mon beau-frère viendra partager nos vacances en Dordogne. Nous profiterons des plaisirs de l’été au bord de l’eau. ...

22 08 08 Vézère

Ses vacances se termineront sur ces beaux parcours, si prometteur !

 

 

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