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Les kosmalski pecheurs
1 mai 2016

Une truite de mer de 67 cm

Mardi dernier j'avais emmené Julien découvrir la partie maritime. Je pêchais à la mouche et lui au lancer léger. Nous y avons été bredouille.

Nous sommes ensuite montés plus en amont du pont. J'ai pu y prendre un petit brochet de trente neuf centimètres à la cuiller. Julien a été surpris par une magnifique truite de mer qui est venu chercher son poisson nageur à ses pieds. C'était tellement énorme qu'il en a perdu ses moyens et a ferré trop tard !

 

Je commence par aller tenter dans le marais. Le vent moyen de nord me complique la tache. Il empêche mon poisson nageur léger d'atteindre sa cible. La précision est primordiale.

Je change pour une cuiller mais j'essuie deux refus bien que je passe à une cuiller dorée puis noire. L'eau est basse et claire, il faut passer au poisson nageur qui est moins agressif.

Au bout d'une heure je décide de quitter le marais pour aller plus en aval où quelques arbres briseront le vent et me permettrons d'être précis au poisson nageur.

Rien sur les premiers postes. Mon Zip Bait de sept centimètres pêche bien. Il n'accroche pas le fond et évolue en pleine eau. Je vois à quelques dizaines de mètres le poste où Julien à manqué la belle.

Je lance vers l'amont, laisse descendre deux à trois secondes le poisson nageur en moulinant juste pour garder le contact et ramène par saccades. Cela permet à mon poisson nageur coulant de frétiller, couler, frétiller. Rien sur ce poste.

J'avance pour rejoindre le virage suivant. Je lance à nouveau. Laisse couler, mon grand lancer me permet d'ajuster la dérive de façon à ce que le leurre suive la courbe du virage. Brusque arrêt dans le virage. Je ferre, pendu. Yes ! …

Le poisson garde le fond en donnant de violant coups de tête. Ce comportement est caractéristique des belles de plus de soixante centimètres. J'avais vérifié mon bas de ligne et mes nœuds avant la séance, il faut que je vérifie dès qu'elle montera à la surface si les hameçons sont bien piqués. Pendant mes réflexions, elle fait un premier rush vers l'amont. Je le contre en lui opposant la résistance de ma canne que je place à l'horizontale.

Elle remonte quand même en dévidant la tresse ! Je la suis afin qu'être à son contact pour éviter qu'elle se frotte contre la berge pour décrocher les branches du triple. Elle fait demi-tour avant le radier du poste suivant. Je peux alors voir une magnifique truite de mer d'environ soixante dix centimètres. Elle est aussi colorée que celle de Julien. Je n'ai pas pu voir l'accroche qui doit être de l'autre coté à moins qu'elle n'ait engamé. Elle reste dans le fond du poste bien que j’essaie de la faire monter en surface pour que le manque d'air la fatigue. Elle préfère dévaler vers le poste suivant. La encore, je la contre et la suis. Elle remonte en longeant le berge que je ne peux lui faire éviter bien que je lui oppose toute la résistance de ma canne qui est pliée à plus de quatre vingt dix degrés. Cela fait plus de dix minutes qu'elle résiste. Je change de bras pour éviter les crampes. Ses coups de butoir sont moins violent et je peux poser la paume de la canne contre mon haine pour soulager mon bras. Je parviens enfin à la faire monter en surface. Le triple de queue est solidement accroché dans la mâchoire supérieure. Je regarde alors où je vais pouvoir l'échouer et faire les premières images. Je tente de la laisser descendre en aval où il y a une très petite plage. J'y parviens en quelques minutes. Ce n'est par contre pas du sable mais du limon de la dernière crue. J'y glisse jusqu'à l'eau. J'ai réussi à garder le contact malgré tout en relevant la canne. Je me décale plus haut où l'herbe m'assure une assise suffisante.

Je peux alors faire les première images.

Je suis enchanté !

Je tente alors de sortir mon mètre mais elle en profite pour refaire un départ. J'avais desserré le frein pour éviter la casse et j'ai bien fait. Je le resserre pour la récupérer et la mesurer en la laissant dans l'eau ! Soixante sept centimètres !

Je fais d'autres images.

Sa robe est magnifiquement ponctuée de gros points noirs. Celle là n'a pas la robe caractéristique des ravalées qui rejoignent la mer en cette saison.

 

 

Mon lancer léger à une fois de plus été très adapté, je suis ravie de cette Ron Tompson de trois mètres. Elle lance et contrôle parfaitement les leurres légers de cinq à quinze grammes.

Je mouille le sac de pesé pour éviter de lui abîmer son mucus protecteur. Il affiche deux kilo huit cent. C'est bien une ravalée car une autre de la même taille prise en juin l'année dernière pesait quatre kilo.

Je tente un selfie à la faveur d'une éclaircie.

Quel bonheur ! …

Adieu ma belle ! …

Je tente le dernier virage plus en amont avant de rentrer, ravi de cette magnifique prise !

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Commentaires
J
Superbe tdm ! tu ouvres le score tôt en saison, bravo !<br /> <br /> <br /> <br /> Tu sors bientôt la canne à mouche pour les tenter ?
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