Un brochet de 58 cm sur l'Eure au niveau de Martot (27)

Lors d'un concours d'agility à Martot, j'en ai profité pour aller tenter le carnassier. Je prend mon grand lancer lancer mi-lourd et mes boites de grands leurres. Je rejoins la rivière distante d'un petit kilomètre. Je traverse un village normand. Il y a de belles fermes à colombage. Je découvre l'Eure. C'est une petite rivière de vingt à trente mètres. L'eau est légèrement teinté brune. Je m'assois et choisis de monter un grand swim-bait Savage Gear de dix neuf centimètres, gris clair. Je lance sous le saule, rien. Je lance en travers et ramène lentement en animant d'un coup de scion de temps en temps. Rien, je descend plus en aval et relance. Je marque aussi de petites pauses. Je descend encore. La rivière se resserre formant une petite anse. Je lance trois quart aval et ramène. Touche au niveau sur la fin de l'anse. J'appuie le ferrage. Et c'est un brochet de moins de soixante centimètres qui se débat. Il résiste plusieurs secondes avant que je puisse le ramener. À quelques mètre de moi, après une ultime cabriole, il se décroche. M !…

Je relance plusieurs fois, plusieurs autres leurres mais il ne remonteras pas. …

Je suis ravi de ce poisson touché mais déçu de na pas avoir réussi à finaliser le combat. La pris d'un brochet n'est jamais gagné ! …

Je continue ma prospection vers l'amont. Un couple de grèbes nichent dans un saule immergé. Leurs couleurs les cachent bien dans cet embâcle. Il fait aussi un très bon poste potentiel mais je n'y aurais pas de touche.

Je continue de remonter en lançant une fois le long de la berge et une fois plus au large en espérant un bec carnassier. Rien.

La progression parmi les joncs est difficile. J'arrive en vue d'un grand peuplier tombé en travers de la rivière. Après avoir pêcher les abords, je change mon poisson nageur pour un gros leurre souple. Malgré son seul hameçon simple j'accroche et casse. J'en monte un deuxième qui restera aussi dans ces branches immergées sans intéresser personne.

Après trois heures de recherche, je rentre pour accompagner le concours de Nadège.

Je tente à nouveau le brochet manqué. Toujours rien. …

Nadège et son équipe sont sélectionnées pour la finale du Championnat de France. C'est une magnifique nouvelle inattendue.

Je retourne à la rivière pour tenter à nouveau maître Esox. Le soleil inonde la rivière. Elle coule doucement, magnifique dans son écrin de verdure printanière.

Je m'assoie à nouveau au pied du saule. Je l'ai embêté ce matin avec plusieurs leurres, je décide de jouer l'agressivité face à ces congénères en fixant un Swimpike de chez Biwa de dix huit centimètres couleur brochet.

Je lance, concentré. Au premier passage un gros remous bouscule mon leurre. Il ne prend pas. Je relance fébrilement en récupérant plus rapidement. Nouveau gros remous mais là encore il ne tape pas.

Je décide de faire l'inverse. Je récupère le plus lentement possible, canne haute avec de simple petits coup de scion, de façon à ce que le leurre semble rester sur place. Nouveau gros remous, puis un deuxième et c'est la touche. Yes, je ferre amplement. Belle défense avant de pouvoir faire les premières images.

Je suis enchanté, mon approche a fonctionné. J'en profite pour lui tirer le portrait.

Merci à Xavier de m'avoir offert ce leurre qui à été parfait. Je le relâche. A revoir mon grand, merci pour ce beau moment de bonheur !

Je descendrais plus en aval mais je n'aurais pas d'autres touches pendant les deux autres heures de pêche.

Je rentre heureux pour prendre les photos du podium de l'équipe.

C'est une excellente journée !