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Les kosmalski pecheurs
2 avril 2016

Deux truites fario de 35 et 26 cm ainsi que 3 perches entre 18 et 23 cm dans l'Aujon à Arc en Barois (52)

Après sept heures de route pour rejoindre la Provence nous faisons halte à Arc en Barois. Il est quinze heures, le temps est gris. Je me change, enfile mes waders, prend mon lancer léger et mes boites de leurres.

L'eau est claire sur cette petite rivière de moins dix mètres de large. Rien sur le premier pool en aval du barrage où j'avais fait un brochet l'année dernière. Je vois moucher une truite sur le radier.

Je descend la rivière sur un bon kilomètre. Cela me permettra de pêcher trois ou quatre heures.

Je commence en aval d'un gros embâcle. Je monte un poisson nageur coulant de sept centimètres et commence contre les branches du barrage. Rien. Je prospecte plus en amont sans plus de résultat. J'insiste sur l'arrivé du courant, contre la berge opposée sous les arbres mais rien n'y fait. C'est un très beau poste, je change pour une cuiller numéro quatre. Petite tape dès la première récupération ! Concentré, je lance à nouveau. Je peux alors voir un brocheton d'environ quarante centimètres suivre. Je relance mais il ne suit plus. Je change ma cuiller pour une plus petite. Pas de nouvelle. Je peigne à nouveau le poste. Il y a une retourne de vers la berge d'en face sous l'arrivé d'eau du poste. Je lance mais mon Aglia s'accroche dans les branches pendantes. Je récupère lentement puis la fais basculer par dessus la branche. Elle tombe à l'eau et je peux commencer ma récupération. Rien. Je lance plus fort pour passer sous les branches. Ma cuiller tombe près de la berge. Je laisse descendre une seconde puis ramène. Touche. Ce n'est pas violent mais nerveux. Ce ne doit donc pas être une truite. Je peux rapidement voir une belle perche.

 

Je la mesure : 23 cm. Je suis ravi, ce n'est pas la prise auquel je m'attendais mais j'aime bien ces poissons colorés.

Je relance pour tenter de prendre les autres poissons du banc. Pas d'autres touches.

Je poursuit plus en amont avec cette cuiller recolorée en noir. Rien sur le radier. Pas de touche non plus sur les deux autres postes suivant. L'eau étant claire, je change ma cuiller pour une cuiller noire mais je n'ai pas plus de succès. Je fixe alors un poisson nageur intermédiaire de sept centimètres. Il n'intéressera personne sur les deux postes suivant.

Je tente avec un coulant très réaliste, imitation truite, également de sept centimètres. Touche dans un courant mais je la manque. Il est difficile de faire la différence entre les cailloux du fond où le poisson nageur se cogne souvent et les tapes des poissons. Elle ne remontera pas.

Plus en amont j'ai déjà manqué l'année dernière une belle fario. C'est une retourne puissante avec peu de fond. Je change mon poisson nageur pour une cuiller numéro trois, dorée qui brassera plus d'eau sans descendre profondément. Je lance en travers du poste puis ramène rapidement afin que la cuiller descendre plus vite que le courant. Touche en fin de poste mais je la rate. Quel nul, je relance, le doigt sur « la gâchette ». Nouvelle touche que j’appuie d'un ferrage. Pendu cette fois, je la bride de-suite afin qu'elle ne retourne pas dans les branches de la retourne. Ma tresse de douze centième résiste et elle glisse sur les les herbes à mes pieds. Yes, enfin une belle !

Premières images.

Je suis ravi, c'est ma plus belle truite fario de ce début de saison.

Au-dessus, il y a un autre poste très profond et lent. J'y soupçonne un beau brochet. J'accroche à ma pointe de fluorocarbonne une cuiller numéro quatre. Je lance vers la souche de gauche, laisse descendre deux secondes. La bannière molli ce qui me permet de savoir à coup sûr que la cuiller à touché le fond. Je donne un petit coup sec pour la décoller puis ramène. Touche, ferrage ! C'est petit, non violent et n'oppose que peu de résistance. Je peux ramener une petite perche de dix huit centimètres.

Je la met dans ma « bourriche numérique ».

Je la relâche. Je n'aurais pas d'autre touche sur ce beau poste pourtant très prometteur.

Rien sur les postes suivants sur plusieurs centaines de mètres. Les brochets espérés ne sont donc pas mordeurs. Je décide de passer à de plus petits leurres. Je monte un Chubby de trois centimètres. Il est parfaitement adapté aux profondeurs moyennes de ce cours d'eau. Je prend une perche sur le poste suivant. La bouche des perches est fragile est je l'envoie directement sur le près. Je fais ensuite des photos.

Pas d'autres perches sur la zone. Elles sont donc isolées.

Nouvelle touche plus en amont. Cette fois c'est plus énergique et je peux ramener une autre fario.

Elle sont nettement plus foncé que dans ma rivière habituelle. Ses ponts rouges sont bien marqués. Vingt six centimètres. Elle retombera à l'eau après une énième image et détalera sans demander son reste. ...

Je suis ravi, mon adaptation a payé ! Un ultra-léger et des petits leurres auraient été plus adaptés.

Il est dix huit heures trente, je suis crevé. Je rentre dîner et me reposer afin de faire le reste de la route le lendemain.

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