Cinq perches entre 14 et 26 cm à la balle au vif dans le canal de Guînes (62)

Mon ami Pascal m'avait donné rendrez-vous à Guînes pour tenter les perches. Ses contacts et ses prospections lui avaient indiqué des bancs de perches actifs.

Nous nous donnons rendez-vous sur le canal de Guînes, près de la péniche. J'avais pris des vairons, mon lancer ultra-léger et mon grand lancer léger pour truite de mer.

Le vent puissant annoncé était bien là. Je décide donc de ne pas prendre mon grand lancer mais plutôt mon court ultra-léger. Pascal m'a amené des vifs, je commence donc à la balle.

Il y a déjà plusieurs pêcheurs. Nous nous plaçons en retrait. J'avais déjà fait mon montage. Je fixe un vairon sur l'hameçon de 10 et le lance droit devant moi. Contact, résistance. J’attends une seconde et ferre doucement. Pendu ! …

Génial, cela fait des mois, voire des années que je cherche les perches et au premier lancer, j'en prend une ! …

Elle a correctement engamé le vif, je la décroche et la met dans l'épuisette de Pascal. Ne pensant pas réussir si vite, je n'avais pas pris de bourriche. Je ne souhaite pas qu'elle alerte le reste de la bande si je la relâche. Rien sur les lancers suivants. J'ai donc eu de la chance. Pascal tente au vif et au petit leurre souple. Rien non plus pour lui. Ce n'est pas non plus l’euphorie pour les autres pêcheurs.

Nous changeons d'endroit pour tenter plus en aval.

J'accroche et casse au niveau de la péniche. Je sort mon 20 centième et refais mon montage. C'est pas facile avec les doigts engourdis.

Pendant ce temps, le bouchon de Pascal tressaute. Il sort une perche de la même taille.

Grosse averse, la majorité des pêcheurs vont s'abriter dans leurs voitures. Les deux jeunes partent. Je vais chercher ma veste de pluie avant de continuer. Nouvelle touche avec un nouveau vif. Elles ne prendrai donc que les poissonnets vivants ? Je peux prendre une autre perche plus petite.

Je met un nouveau vif et tente à la même place. Rien. J'avance et anime sur la largeur du canal.

Nouvelle grosse averse. Deux autres pêcheurs quittent les lieux. C'est vrai qu'il faut être passionné pour tenter quelques perches éparses par un vent violent et de telles averses. …

La persévérance paie, j'en sorts une belle de 25 cm. ...

Je suis ravi, c'est ma plus belle dans la région depuis bien longtemps. …

Je profite de la présence de Pascal pour lui demander une de me prendre en photo.

Pascal enregistre lui aussi de nombreuses touches au vif. Cela me donne envie de m'y remettre. J'ai pêché le sandre au vif il y a 25 ou 30 ans avec succès et quasiment pas depuis. …

Il sort ainsi plusieurs perches bien qu'elles ne soit pas franches.

Il a une belle touche au leurre souple, sa canne est bien courbé mais il la rate. Dommage, nous aurions bien aimé voir ce que c'était.

Je continue d'avancer et en prend une autre plus petite.

Nous prenons comme cela une dizaine de perche.

Il est 16h00, avec ce mauvais temps, le jours commence à décliner. J'accroche. Malgré mes tentatives de décrochage, je casse. Le vif a plutôt bien fonctionné mais ce ne fut pas régulier. J'en profite pour les tenter aux leurres. C'est le moment de voir si le vif, à la balle pour moi et au flotteur pour Pascal était meilleur que le leurre.

Nous commençons à voir de l'activité en surface. Des sauts de petits poissons, sûrement des gardons et quelques beaux remous. La cuiller ne donne rien, ni au fond, ni en surface. Pascal n'a pas plus de succès au leurre souple et son bouchon ne bouge plus.

Nous commençons à avoir froid. J'ai fait ma plus belle pêche de perche dans la région depuis des années nous décidons d'arrêter, contents de se moment de partage et de cette réussite qui ne demande qu'à être améliorée.