Une truite fario de 38 cm dans le marrais de la Slack (62)
Le temps était beau le matin mais quand j'ai démarré à 13h00, le temps se couvrait avec un vent de nord à 25 km/h. Température en baisse à 5°.
Il y avait déjà une camionnette au pont. Je regarde de quel coté il est allé, afin d'aller pêcher de l'autre coté. J'aime bien être tranquille. …
Je m'équipe, prend mon ultra-léger, mes boites de leurre et rejoins la berge. L'eau est très légèrement teintée, les températures basses, je décide de jouer sur l'agressivité et de commencer à la cuiller. Je monte une Mepps argentée n°2.
Rien sur les premiers postes. Les vanneaux piallent au dessus de moi. Prépareraient-ils leurs noces ?
Rien non plus sur la ligne droite, les truites de mer ne sont pas encore remontées. L'année dernière j'en ai pris quatre le jour de l'ouverture. …
Le vent commence à me glacer, il n'y a plus de soleil, je remonte le cours d'eau, je n'ai pas mis mes mitaines et le vent rentre par les manches. Je ne tiendrais pas comme cela plusieurs heures. …
Touche plus en amont. Je peux voir une belle de plus de 40 cm faire un demi tour. Elle ne s'accroche pas. … Je m'assois pour changer de leurre. Je place un petit poisson nageur de 5 cm couleur truite et relance. Rien. J'insiste mais elle ne remontera pas. …
Touche sur le poste plus en amont, ferrage, pendu, c'est aussi un beau poisson. Elle vient cependant trop rapidement pour être une truite de mer. C'est une belle fario. …
Je la mesure, 38 cm. Je suis ravi ! …
Le petit poisson nageur de 5 cm à réussi à la séduire. …
Je fais une autre série d'image. …
Quel pied, j'étais venu me mesurer aux farios, en voilà une belle sauvage ! …
Mon ultra-léger à été parfait, je tente de prendre en photo la remise à l'eau.
La voici pendant que je lui permet de se ré-oxygéner. Elle semble en pleine forme, en cette saison, elles ne soufrent pas de la différence de température entre l'eau et l'air comme à la belle saison.
Elle est de plus en plus impatiente et je relâche mon éteinte, au revoir ma belle, fait moi encore rêver ! …
J'ai maintenant les mains toutes rouges, je prend le temps de les sécher afin de ne pas attraper l'onglée avec ce vif vent du nord.
Je reprend ma prospection mais mon moulinet est de plus en plus dur, Il était déjà fatigué de la dernière saison, c'est donc fini pour lui. …
Je retourne à la voiture pour aller chercher mon lancer léger et mes mitaines.
La marche me réchauffe. Je vois à quelques dizaines de mètres une boule de poil. Arrivé à sa hauteur, c'est un gros lièvre qui détalle. Il aura échappé à la saison de chasse qui est maintenant terminée. …
Une autre voiture c'est garée près du pont . Pendant que j'échange mon lancer et mes boites de leurre, la voiture s'approche et nous pouvons échanger nos pêches. Il est bredouille ainsi que l'autre pêcheur en camionnette qu'il a croisé. Je suis donc enchanté avec ma belle capture. Il n'est pas du coin, je me permet donc de lui donner quelques conseils avant d'y retourner.
En remontant, je peux voir trois aigrettes blanches qui fouillent les herbes noyées. Ce qu'elles sont fines et gracilles. …
Je reprend ma prospection mais le vent dévie trop le poisson nageur de la trajectoire de lancer. Je change pour une cuiller qui sera plus dense. Rien sur les postes suivants.
Au bout de trente minutes je change de couleur pour une Aglia dorée. Le vent emporte la bannière si je ne fait pas l'effort de lancer dans l'axe de la rivière. Je ne peux donc pas lancer loin et je suis donc plus repérable. …
Dans la vase du bord je vois un petit crapaud, voilà ce que cherchent les aigrettes. …
Rien sur les postes plus en amont. Il est 18h00, le froid est de plus en plus vif. Même avec mes mitaines, j'ai du mal à me réchauffer. …
Rien non plus plus en amont, j'ai pris une belle fario sauvage, je décide de rentrer. J'ai réussi mon ouverture, je retourne à la voiture, content ! …