4 brochets de 60, 65, 68 et 74 cm en Hollande
Temps gris, vent faible à moyen, t° en baisse.
Ce matin en déjeunant, Patrick me propose de prendre la voiture pour rejoindre un autre polder proche de l'autoroute. Nous stationnons sous les arbres et décidons de la stratégie. Moi j'ai pris mon plus gros brochet, je décide de passer à la mouche en tentant de faire de beaux brochets à la mouche et pourquoi pas de battre mon record (69 cm). …
Sur le croisement de canaux où nous nous trouvons, j'enregistre une grosse tape mais il se décroche rapidement. Il montera une deuxième fois et je le raterais à nouveau. Je dois attendre avant de ferrer ! …
Nous continuons sur un polder moyen de 5 à 8 mètres dans laquelle l'eau est laiteuse. Rien au bout d'une heure malgré que nous raclions, aux leurres pour Patrick et à la mouche pour moi. Il est plutôt bien dégagé. Il y a même quelques roseaux qui flottent coupés. Patrick m'avait pourtant dit qu'il n'y avait pas de ragondin en Hollande. … Nous avons la confirmation d'un faucardage par des ouvriers d'une entreprise de fleur (bienvenue en Hollande) qui prenaient leur pause. …
Nous remontons le canal jusqu'au bout pour en pêcher un autre, perpendiculaire, à droite. Dans le fossé qui longe la route nous pourrons voir plusieurs petits brochets de 20 à 45 cm dans une eau translucide. Nous verrons aussi de belles carpes et tanches. ...
Patrick me prévient qu'il n'a jamais rien pris sur le polder de droite. … Il y a quand même de magnifiques coulées entre roseaux et nénuphars que nous tentons. Touche sur l'une d'entre-elles mais là encore je le rate. Je commence à regretter mon triple voleur mais les nombreux herbiers m'auraient permis de récolter des kilo de salade. …
Je relance au même endroit. Je me concentre, il remonte, j'attends la tension sur la ligne mais il rate la mouche. ... Je lance à nouveau mais plus rien. J'insiste encore avant de relancer trois mètres plus loin. Il retape dans la mouche, j'attends et cette fois je peux sentir le poids du brochet qui se retourne avant de ferrer. ….
Yes, petit combat, un beau saut avant de le mettre au sec pour la photo. …
Je suis ravi, la mouche fonctionne et prend du brochet. …
Nous ne toucherons rien d'autre sur ce polder. … Nous prenons le polder, encore à droite où Patrick à déjà pris de nombreux brochets. Malheureusement il est recouvert de végétation et je ne peux lancer ma mouche que dans de rares trouées. Nous avançons. Il y a un léger courant. De grands roseaux rendant encore la pêche très difficile mais peu d'herbier. …
Au bout de trois heures de pêche à la mouche avec du vent je fatigue et décide de passer au lancer équipé de ma grosse Mepps n°7.
Au pied d'une grosse buse, alors que la cuiller est à moins d'un mètre de mois, belle touche, bagarre, saut et Patrick peux me prendre en photo avec un brochet de 65 cm. …
Génial ! ... Nous attaquons alors le dernier coté du grand rectangle que nous venons de faire. C'est un polder un peu plus large (environ 10 m). Il y a peu d'herbier et les rives ont été fauchées. Le pied. …
Patrick, en casting au spinner-bait, touche rapidement un premier brochet de 68 cm. Nous en profitons pour faire une série de photo.
J'avais pris mon pied d'appareil photo, nous en profitons pour en faire une série d'image de ces instants de bonheur ! …
Patrick continue en « tête » et prend un deuxième brochet, plus beau qui dépasse les 70 cm.
Nous les prenons sans épuisette à la main en coinçant deux doigts à la jointure des ouïes. Malheureusement, quand ils se débattent beaucoup, les doigts glissent et les brochets nous laissent de belles balafres sur les mains. …
Nous sommes ensuite allés mangé. Nous avions pris un pique-nique que nous avons mangé sur l'herbe devant le premier poste où nous avions raté les premiers brochets. Pas le droit de pêcher, obligation de manger et de se reposer ! …
Nous avons repris le polder où nous avions arrêté le matin. Rien la première heure. J'étais devant à la mouche avec un vent de trois quart arrière. Je jonglais avec les roseaux sans avoir de touche la première heure. Patrick pêchait après moi au spinner-bait sans non plus avoir de nouvelle des brochets. … Nous commençons à regretté d'avoir pris le temps de faire une longue pause. …
La mouche nageait bien, je faisais de longues pauses pour laisser aux brochets le temps d'attaquer et j'ai bien fait d'insister, dans la longue ligne droite, un brochet prend franchement la mouche. …
Il faut toujours y croire, je peux mettre au sec un beau bec de 68 cm. Je suis ravi, la mouche fonctionne. … Nouvelle série d'image, avant de le relâcher rapidement. ..
Patrick pêchant après moi touche un beau brochet.
Regardez-bien le leurre dépassant de la gueule du brochet. …
Il réussira a se décrocher. Regardez la tête de Patrick. …
Après les photos je continue à peigner et je touche un autre bec qui rate la mouche. … Je relance au même endroit en jurant d'attendre le poids sur la ligne. Le brochet monte, j'attends et je sent la lourdeur du brochet qui se retourne, ferrage, je suis pendu. … Génial ! Belle défense, plusieurs sauts (dont je ne me lasse jamais) avant qu'il ne se rende. …
mensuration : 74 cm ! … Je bat mon précédent record de brochet à la mouche qui était de 69 cm. … Je suis comblé. J'ai bien fait d'y croire. Quel pied ! …
Nous immortalisons l'instant avant de le rendre à son élément. …
Je poursuis ma traque en lançant trois quart aval à l'aplomb de la berge d'en face. Première pause qui permet à la mouche de descendre de quelques centimètres, longue tirée d'un bon mètre, pause, nouvelle tirée, etc. … Nous insistons sur notre berge avant de relancer. …
Gros remous à ras de ma berge, ferrage, raté sans que j'ai pu sentir le carnassier. J'ai du ferrer trop tôt ou il a mal pris la mouche. Je relance, strippe le « doigt sur la gâchette », nouveau remous à ras de la berge, j'attends mais il a raté la mouche. Nouveau lancé « méga-concentré » en espérant qu'il remonte. C'est le cas, il prend à nouveau et cette fois, je le sent. Ferrage, raté pour la troisième fois. … La mayonnaise commence à monter. Il faut que je me concentre. Je relance à nouveau, Patrick est à mes cotés. Pauses, tirées, … Il reprend la mouche une quatrième fois et je le rate encore. …
Je suis nul à chi … L'espoir perdure et je lance résolut cette fois a attendre le poids sur la soie et a assurer le ferrage. Excellent soldat (vive la douceur de la mouche) il la prend une cinquième fois, j'attends, il se retourne et je peux sentir le poids sur la soie et ferrer comme un sourd. Pendu mais au prix de la canne qui passe en sept brins. … Malgré que je casse (pour la deuxième fois) ma Maryart Tactical, je peux sortir le brochet pour la photo.
Ce sera donc le dernier, ils auront eu raison de ma patience et de mon matériel. …
Patrick en sortira un autre. La mouche est donc un excellent leurre a brochet. …
N'ayant plus de canne, arrivant à la fin du parcours, nous remontons à la voiture afin que je puisse reprendre mon grand lancer.
Nous faisons le parcours au dessus de la voiture sans avoir de touche sur la dernière heure de pêche de la journée.
Patrick me fera découvrir un beau plan d'eau sur lequel il m'offrira une glace, bienvenue en cette belle fin de journée qui se termine ensoleillée. …
Nous rentrons fourbus au camping car pour nous désaltérer, nous reposer et diner. Nous passerons la soirée à discuter, échanger et tester du matériel. Nous dormirons comme des loirs jusqu'au petit matin. …
/image%2F0405667%2F20240320%2Fob_e88813_24-02-06-slack-5-r.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F43%2F40%2F319013%2F134373411_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F54%2F96%2F319013%2F134093232_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F67%2F47%2F319013%2F133765233_o.jpg)