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Les kosmalski pecheurs
7 juin 2021

Un mois de mai difficile mais exceptionnel !

Le retour des vacances fut complexe. Le temps était maussade avec beaucoup de journée grises et pluvieuses. Il pleuvait peu, laissant la rivière basse et claire. Les températures n'ont jamais décollées pendant le mois de mai. Les truites n'étaient pas faciles et j'ai du m'accrocher pour prendre quelques beaux poissons sauvages.

Après quelques petites truites, je prend une première belle de trente quatre centimètres.

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J'en prendrai une deuxième quelques jours plus tard de trente trois centimètres.

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Je me ferais plaisir, en prenant à la cuiller plusieurs autres farios sauvages, plus petites.

Malheureusement, je découvrirais une grande truite de mer, morte au fond d'une fosse. Elle n'aura pas survécut à l'éprouvant frais. … J'en verrais une deuxième, bien vivante, qui s’enfuira dans les profondeurs quand ma cuiller touchera la surface de l'eau à sa proximité. J'aurai le bonheur d'en voir une troisième, évoluer dans un autre poste plus en aval. Elle s'intéressera à ma cuiller mais je la manquera, mon leurre, équipé d'un hameçon simple sur ce parcours, ressortira de sa grand gueule osseuse. Énorme sentiment aigre doux, partagé entre le bonheur de l'avoir touché mais très déçu qu'elle ne se soit pas piquée. …

Bien-sur, j'y retournerais les sorties suivantes pour la tenter à nouveau. Quelle ne fut pas ma surprise d'en voir une deuxième, elle aussi entre soixante et soixante dix centimètres. Je reviens à la voiture, chercher ma canne à mouche. Je venais de recevoir une nouvelle soie, quelques jours plus tôt. Une Chambord, naturelle et fabriquée en France qui devrait être parfaite dans cette pêche à vue. Effectivement, ces produits artisanaux, sont plus souples et ne glissent pas dans les anneaux à courte distance. J'avance très lentement. Elle continue ses tours. Je me place dans l'ombre d'un gros aulne. Au pied du poste, je laisse descendre la grosse nymphe montée sur un hameçon à carpe numéro dix. A son passage, je relève doucement. Elle happe l'imitation. Je ferre une fraction de seconde plus tard. Le combat et violant à si courte distance ! Elle fonce dans les blocs puis vers les racines ! Mon trente centième résiste. Ces ravalés qui n'ont quasiment rien mangé depuis plusieurs mois s’épuisent vite et au bout de quelques minutes elle abandonne. Enchanté, je peux faire quelques images.

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Je lui rend sa liberté en espérant qu'elle revienne une troisième fois, dépassant les soixante dix centimètres. Au revoir ma belle et merci pour toutes ses émotions !…

Je retournerais dans cette partie amont. Le temps restera mitigé. Je prendrais difficilement d'autres belles farios sauvages. Plusieurs d'entre-elles dépasserons les trente centimètres, ce qui est une très belle taille sur ce petit fleuve ! Je me gaverais de ce plaisir d'être au bord de l'eau. … Je ne reverrais plus de grosse truite de mer. Elles se seront décidé à regagner l'Atlantique. …

Je garderais longtemps l'image de ces magnifiques lingots d'argent ! …

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J'alternerais mes sorties amonts à l'ultra-léger avec des tentatives dans la partie avale à la recherche de belles. Cela me permet également de guetter les premières montaisons de truites de mer.

La pêche y est difficile. Là aussi l'eau est basse et claire. Chacune a déjà vu passer de nombreux leurres. J'y serais plusieurs fois bredouille.

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Pour me faire plaisir et me rassurer, je pêcherais plus souvent les différents parcours amonts.

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Je piquerais d'autres belles truites parmi une végétation qui commence a verdir et fleurir.

J'aurais la désagréable surprise de voir puis d'attraper un crabe chinois. La fédération m'indiquera que son nom scientifique et le crabe mitaine car il utilise les soies entre ses pinces pour filtrer l'eau et se nourrir de micro-invertébré. C'est un indésirable qui est arrivé dans les ballast des porte-conteneurs internationaux. …

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Dans la partie avale, j'ai déjà vue deux fois une de mes grosses. Je l'ai manqué la première fois, le poisson nageur est ressorti de sa grande gueule osseuse. … La deuxième fois le vent, permanent en bord de mer à plaqué mon bas de ligne dans les faux roseaux à sa hauteur. Elle s'est bien-sûr enfuie à mon approche. ...

Sachant précisément où elle se poste, j'y retourne la troisième semaine. Elle est posté, à environ douze mètres de moi. Cette fois le vent est moins sensible. Je monte un poisson nageur de six centimètres, intermédiaire. Ma longue canne légère l'envoie un à deux mètres au dessus. Je mouline lentement. Je retiens mon souffle quand il arrive à sa hauteur. Son corps massif ondule lentement. Je suis dépité de voir qu'elle ne le prend pas. Elle se retourne alors puis le gobe ! Le ferrage entame un combat musclé ! Elle tourne dans tous les sens, saute, plonge dans la vase, fonce vers l'amont. Ma tresse de six centième se vide de mon moulinet dont le frein crisse. Cette douce musique une fois le combat fini est un stress supplémentaire pour mon cerveau. Ma canne est complètement pliée pour s'opposer à sa remontée. Je la suis le long de la berge pour tenter de contrôler sa progression. Après une deuxième chandelle, elle dévale. Il me faudra encore plusieurs minutes pour arriver à la faire monter en surface. Épuisée, elle rend les armes. Je prend la première image.

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Je m'approche de la berge pour les photos suivantes. Je glisse le long de la berge humide et manque de tomber dans l'eau. Je me rattrape in extremis en m’agrippant aux longues herbes. Dans cette manœuvre désespéré, j'ai lâché la canne. De retour au sec, je reprend la canne mais la belle n'y est plus. Il y a un grand nuage de vase en suspension. M. … Le marais étouffe mon juron. … Je suis dépité ! Je m'assoie sur le bord et me prend la tête entre les mains. C'est pas possible, cela faisait des années que je la traquais, je l'ai manqué plusieurs fois et si près du but, j’échoue encore. Quelle poisse ! Il me faut plusieurs minutes pour me motiver à refaire mon bas de ligne. Dans la malencontreuse cascade, c'est le nœud entre le fluoro et la tresse qui a cassé. Le temps que je remonte un nouveau bas de ligne, la clarté de l'eau est revenue et quelle n'est pas ma stupeur de voir ma grosse posée au fond ! Épuisée, elle est resté là. Je n'ai qu'à passer mon leurre nouvellement remonté derrière pour reprendre le brin de fluoro, refaire doucement un nœud et pouvoir la reprendre.

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Quelle épopée !

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Je rentre ravi en envoyant des messages à tous mes potes de pêche ! …

C'est une truite fario sauvage exceptionnelle ! J'en ai encore le sourire en écrivant ses lignes et en regardant ses images. …

 

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