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Les kosmalski pecheurs
26 juin 2019

« Guidage » de Grégory à la truite de mer réussi !

Depuis l'ouverture fin avril de la pêche à la truite de mer, je les ai cherché laborieusement pendant deux mois. Il m'a fallut attendre le mois de juin pour être sûr de leur présence. Marsouinages, sauts, refus et de rares touches.

Cela faisait des mois que Gregory m'avait demandé de l'amener découvrir la pêche de la truite de mer.

Malgré la canicule annoncée sur les Haut de France, le mercredi était prévu gris et venteux.

Une brume de mer c'est installée sur la côte d'Opale.

Grégory, parti depuis les terres sous des températures supérieures à quarante degrés, remet vite le sweat que je lui avait conseillé d'emmené lors de notre dernier coup de fil de confirmation.

Je prend une canne à lancer pour chacun et fixe mon fouet sur mon grand sac. Je vérifie que j'ai bien ma boite de leurre ainsi que celle de mouche et nous descendons vers la partie avale du parcours. Pendant ces quelques minutes de marche, j'explique à mon hôte que ce temps et gris et bas, est parfait pour ce poisson lucifuge.

Le premier pool est en vue. Pour les avoir déjà appercus lors des sorties précédentes, je sais que les truites de mer y sont présentes. Je lui conseille d'aborder le poste par le bas afin de se placer hors de porté de leur champs de vision. Son premier lancer est un peu court. Il faut poser le poisson nageur plus loin dans le poste afin qu'il ai le temps de gagner le fond où attendent les migrateurs.

Le vent souffle à trente cinq kilomètres heure et jusqu'à soixante en rafale. Les dix sept petits degrés qu'affichait ma voiture en venant me font regretter de ne pas avoir mis mon pull.

Je lui précise comment ramener le poisson nageur par saccade pour agacer ces grands salmonidés qui ne se nourrissent pas en rivière mais attaquent par agressivité.

Pas de touche malgré mon avalanche de conseils.

Nous allons vers le virage suivant. Celui ci est contre le vent et sa pêche est plus délicate. Son poisson nageur nageur fini dans les longues herbes qui bordent la rive. Je lui passe ma canne afin qu'il lance plusieurs fois ma cuiller. Rien non plus. Il va décrocher et nous marchons jusqu'à la fosse suivante.

Je lui explique à quel endroit du poste j'ai pu prendre des truite de mer. Concentré, il met en application tous mes conseils. Pour garder la motivation à son plus haut niveau, je lui raconte mes précédentes prises. C'est indispensable pour cette pêche complexe, où les touches sont rares et les prises exceptionnelles. … Rien non plus.

Il y a un aulne en surplomb du poste suivant. Ce poste là m'a gratifié de ma plus grande prise : soixante-dix neuf centimètres ! Je lui détaille la typologie du poste afin que ses lancers soient le plus efficaces possibles. Rien sur le radier de fin. Il avance de quelques mètres qui lui permettront d'être plus précis, sans être vu. Nouveau lancer en direction du plus profond, nouvelles animations. Pour la tentative suivante, je lui conseille d'attendre cinq secondes avant de ramener son Countdown de façon a ce qu'il passe plus profond. Après la première tirée, sa bannière s'arrête ! Au moment où j'allais lui crier touche, il ferre. Pendu ! YES ! VICTOIRE, il en tien une !

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Mon premier conseil et de ne pas tenter d'abréger le combat. Nous ne l'avons pas vue au ferrage, c'est que c'est une belle de plus de cinquante centimètres. Son long lancer spécialisé pour les truites de mer est totalement plié. Elle lui fait un premier départ, le frein crisse, il est donc parfaitement réglé. Malheureusement, elle part vers l'amont. Ce n'est pas bon du tout car l'aulne empêche de remonter. Grégory penche la canne dans la direction opposée. Elle est déstabilisé et revient vers le profond du poste. Cet n'est donc pas un poisson de plus de soixante dix centimètres car au-delà de cette taille, nous ne pouvons pas contrer leur remontée. … Après plusieurs tours dans la fosse elle dévale vers lui. Nous pouvons alors entre-apercevoir un poisson d'environ cinquante cinq centimètres. Mon hôte me demande comment descendre ses hautes berges de plus de deux mètres. Je lui dit que ce n'est pas encore lemoment. De fait, elle repart plusieurs fois. J'ai pu voir lors d'un énième passage à proximité de la surface que le triple était bien ancré. Il ne sert donc à rien de brusquer les choses. Elle a faucardé plusieurs herbiers qui pendouillent le long du bas de ligne en fluoro-carbonne de trente centièmes. J'avais changé ce dernier suite à une casse récente. Lui aussi a normalement résisté. La voilà sur le flanc depuis plusieurs secondes. C'est le moment que je choisis pour descendre et l'attraper. Ne voulant pas la blesser afin de la relâcher dans les meilleures conditions, elle profite de cette faiblesse pour repartir à nouveau. Fatiguée, Grégory me la ramène aisément. Je la mesure, cinquante quatre centimètres ! Quel pied ! Je suis enchanté d'avoir réussi à lui faire prendre une truite de mer ! Leur capture n'est pas facile mais le guidage c'est encore une marche supplémentaire !

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Je félicite Grégory pour cet exploit !

Nous faisons de nombreuses images en prenant soin de la replacer dans l'eau entre chacune d'elles.

Je fais ensuite le prélèvement d’écailles en vu de leur étude scientifique. Je lui explique que cela nous permettra ce savoir son age de rivière et son age de mer. Celle-ci doit avoir entre trois et quatre ans et doit avoir passé une saison en mer. Elle revient dans son fleuve natal pour se reproduire.

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Les piles de mon peson étant usées, nous la relâchons. Au revoir ma belle, fait nous de beaux bébés !

Nous glissons en remontant sur la berge.

Nous sommes tous les deux enchantés. Le challenge est réussi !

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Rien sur les trois virages suivants.

Sur un autre gros poste, Un sac plastique ondule dans le radier à la fin du poste. Grégory le pêche méticuleusement. Il me dit alors que ce n'est pas un sac plastique mais une autre truite de mer ! Elle est bizarrement placée la tête en bas. Les différents leurres proposés la feront pas bouger mais elle ne prendra pas. Il en fera sortir une autre du fond mais elle non plus n'attaquera pas.

Nous verrons ainsi plusieurs autres grands migrateurs sans pouvoir les prendre.

En passant devant la voiture, je prend ma polaire. Je commençais vraiment a avoir froid avec ce vent et cette brume.

Nous pêchons les autres postes du parcours sans avoir d'autres touches.

Nous rentrons aux voitures, ravis de cette après midi réussi !

 

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