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Les kosmalski pecheurs
6 mai 2009

Journée de Jean du 06/05/2009 à Sommedieue

J’ai emmené Valou. Nous sommes arrivé à 08 :20 afin de pouvoir faire le tour du domaine à pied. Grande balade, et baignade,  pour Val, et petite reconnaissance pour moi. Je décidais de ne rien prélever ce jour là.

Météo très fraiche le matin, 7° seulement avec un assez fort vent d’ouest, beaucoup de nuages. Des petites vaguelettes et de fortes risées animaient la surface ; les poissons étaient quasiment invisibles et une grande quantité de feuilles,  de chatons et autres résidus végétaux envahissaient les zones sous le vent. Encore un scénario inédit pour moi au domaine. J’avais déjà connu la grosse chaleur, le froid, la pluie, mais là, je restais sceptique … comment procéder ?   quelles types de mouches utiliser ?

Comme d’habitude, je décidais de commencer avec ma 8’6 Sage équipée de son moulinet Orvis, soie WF5F. J’étais un petit peu inquiet quand même concernant la longueur de mon bas de ligne. En effet, j’avais monté un bas de ligne de 4m50 se terminant en 12 centièmes.

Petite anecdote : après avoir fixé le moulinet sur la canne, au moment de passer la soie dans les anneaux, impossible de retrouver l’extrémité du bas de ligne ! J’ai  du galérer pendant au moins dix minutes avant d’y arriver ! Et ce n’est pas la première fois que ça m’arrive ; l’autre jour, avec ma soie naturelle, le nylon était collé dans la graisse … la prochaine fois  je mettrai 10 cm de plus et un petit bout de laine rouge ! na !

Je décidais de commencer avec un petit cul de canard noir. Aucun succès ! que des refus ! elles arrivaient avec leur loupe et hop ! va te faire voir ! Au bout d’une demi-heure je changeais sans conviction pour un gros chiro noir et vert que je ramenais doucement en tricotant. Je n’aime pas trop cette pêche car on ne voit pas les poissons et les ferrages sont aléatoires. Je n’ai encore jamais rien pris de cette façon. Un peu après dix heure, je décidais de changer pour une gammare verte très brillante qui faisait partie d’un lot de 10 que j’avais acheté pour deux fois rien(2.99) sur Ebay pour me servir de modèle (je n’arrive pas à réussir correctement les gammares !).

Au passage, je signale que j’ai résolu mon problème de nœud d'accrocher avec l’aide d’un Papy de mon club de pêche, nous nous sommes aperçu qu’il fallait que je change ma prise de main et, surtout, que je tire sur le bon brin au serrage.

Effectivement, mes craintes concernant la longueur de mon bas de ligne étaient fondées et je galérais pas mal à cause de ça. Je ne sais pas pourquoi, certainement à cause d’un mouvement parasite au lancé, l’extrémité en 0.12 s’emmêle dans les nœuds du bas de ligne pour faire, quelquefois des perruques inextricables. La rivière (la Dieue) était relativement  l'abri du vent, les poissons bien visibles, paraissaient actifs. Je me positionnais sur le petit pool près du  pont en bois. J’aime bien cet endroit, il est assez dégagé devant et derrière, et maintenant j’arrive à envoyer ma mouche presque au ras de la rive opposée.

J’apprendrai , à l’apéro, qu’on ne peut pêcher la Dieue qu’en sèche, règlement oblige ! je fus donc hors la loi une grande partie de la matinée car ma gammare  eu beaucoup de succès ! vers 10 :15, après un quart d’heure d’un beau combat emmaillé de plusieurs sauts et de gros départs je réussissais, tout tremblant d’émotion,  à mettre dans l’épuisette une magnifique fario bien dodue de 52 cm (voir photos jointes). Une seconde, plus petite (43 cm) a suivi 10 minutes plus tard, puis, 2 décroches et une casse !

fario1_small

Un peu plus tard, peu de temps avant la cloche, je décidais d’aller faire quelques essais dans la fausse rivière située en bordure de lisière, le long du mur d’enceinte, côté village. Pendant ma reconnaissance matinale, j’y avais remarqué de beaux cristivomers et quelques thons en maraude. Une belle arc de 47 cm, très combative, et qui essayait d’aller dans les branches, me donnait bien mal et du plaisir avant de tomber dans mon épuisette, ma gammare (une autre car j’en perdis 3) incrustée au bord des lèvres.

La matinée fut finalement bien remplie et riche en péripéties diverses. La cloche avait sonné. Il était midi trente et j’avais le temps d’aller promener un peu Valou dans la forêt. Il y avait de nombreux pêcheurs, dont tout un groupe de belges. Au passage, je me demandais comment Bruno arrivait à gérer une aussi forte pression de pêche tout en maintenant la qualité de l’offre …

Après le traditionnel Aberlour et un excellent repas (Veau et pâtes aux morilles) l’après midi reprenait vers 14 :00. Le temps s’était notablement réchauffé et le vent soufflait moins fort. Le soleil réchauffait par moments mes épaules. Je montais un sedge en chevreuil qui me permis presque aussitôt d’accrocher, dans la coulée près du petit pont en bois, une nouvelle arc de 45 cm. Ensuite encore une décroche puis plus rien quelque soit l’endroit. A l’issue d’une nouvelle perruque bien touffue je changeais de canne pour rôder ma soie naturelle sur la 6’ JMC.

Sébastien, qui passait par là, embarquait ma Sage car nous avions convenu pendant le repas, de monter une soie « triangle taper Lee Wulf » de 5 sur mon moulinet de rechange 1850 Sage, plutôt qu’une autre naturelle. Il devait revenir une heure plus tard avec l’ensemble pour que je l’essaye.

Avec tout ce qui tombais des arbres, peut-être avais je une chance, en bordure, avec un scarabée. Je montais une petite babarotte marron en 14 et partais dans la fausse rivière, là où j’avais fait mes premières armes avec Norbert il y a deux ans. Deux énormes truites gobaient mon appât, ferrages violents (trop ?) le cœur à 150 ! rien au bout ! tout dans l’arbre ! puis enfin, un succès. Encore une belle Arc de 48 cm que je remettais à l’eau aussi vite que possible. Je continuais pour affronter encore une décroche et une casse ! quelle journée ! et il n’était pas encore 17 :00 !

Entre temps, Sébastien était revenu avec ma nouvelle soie montée pour que je fasse des essais. Je rangeais donc ma 6’ et reprenais la Sage avec une autre babarotte noire avec des pattes en chenille cristal. Un vrai plaisir ! Son profil fait que la soie semble partir toute seule malgré quelques problèmes de synchro persistants.

Nous étions revenu dans l’étang du Lodge et je lançais en biais sous les branches des arbres depuis dix minutes quand, après quelques ferrages infructueux, bingo ! encore pendu ! Cette nouvelle arc, sixième prise de la journée, décrochée toute seule dans l’épuisette, était remise à l’eau immédiatement et concluait cette partie de pêche.

Il me restait, avant de rentrer, à aller régler mes dettes. Je me laissais néanmoins encore tenter par une magnifique saddle « blue dun » Metz grade 1 dont le prix était étonnement bas (35 euros) compte tenu de la qualité des plumes.

Comme d’habitude, dans la voiture, je me disais : Vivement que j’y retourne !

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