Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les kosmalski pecheurs
19 avril 2008

Chalenge 2008 des trois frères sur la Touques (61)

Le temps était froid et plutôt gris.

08_04_19_touques_002

Nous avons commencé sur le parcours de graciation n°2. J'ai commencé avec ma canne 5', soie naturelle des Sources de Lozère n° 4. la rivière était dégagée au niveau de la risilvie les eaux plutôt hautes et froide. Ma soie sortait d'hivernage, elle était engluée de graisse qui collait aux anneaux. J'ai persévéré en noyée. Il m'était quasiment impossible de lancer correctement mon train de mouche avec la petite taille de la canne, la soie et le train de trois mouches ... Cette contre performance me faisait déjà progresser. Je suis remonté à la voiture changer de canne pendant que les frangins continuaient de peigner, en sèche pour Xavier et au streamer pour Simon. Je m'accrochais à mes convictions et mettais en applications mes précédentes observations : changer de matériel plus rapidement afin d'être plus efficace. J'ai pris ma 8' soie de 6. Cette soie que j'avais utilisé dans l'Aude circulait parfaitement. Son poids me permettait aussi de lancer plus correctement dans les nombreux arbres qui recouvrait la partie amont du parcours ... Simon avait sa première « tape », et Xavier son premier gobage ! ... Il fallait a tout pris se concentrer. Je me suis assis sur la rive et j'ai commencé a peigner plus court, plus précis. Sur la fin de courant du poste suivant je me fessais griller par la rapidité d'une petite truite d'une vingtaine de centimètre. Je n'avais pas eu le temps de tendre la soie. Elle avait pris dès le posé ... Cela commençait aller mieux quand les frères sonnaient la fin de la première heure.

Il était un peu plus de 12h00 et nous avions convenu de faire le point puis de manger.

08_04_19_touques_014

Nous sommes descendu vers le parcours n°4. Nous avons garé la voiture près du pont et nous avons mangé ce que Xavier et Simon nous avaient préparé. Un verre de champagne a achevé de nous réchauffer. Nous sommes respectivement descendu 600, 400 et 200 m en aval du pont nous nous sommes appliqués. La rivière était un peu plus large. J'ai poursuivi en noyé. Trop souvent dans les arbres à mon goût pour le premier pool et surtout trop bruyant pour le prochain pool : un large et profond virage presque lisse. Je me suis a nouveau assis sur la rive et je me suis offert le luxe de refaire mon bas de ligne. Je suis passé à un mettre entre chaque mouche. J'ai ensuite consciencieusement peigné ce profond virage en plaçant mon train de mouche 50 cm plus haut à chaque lancé. Le courant était régulier, la soie suivait un large arc de cercle pour finir en raclant le fond où le courant « butait ». après une dizaine de ferrage à vide -mes mouches prospectaient bien jusqu'au fond- le onzième à fait mouche... L'habituel cri de guerre prévenait les frangins qui accouraient. Simon, le premier prit la caméra pour immortaliser le moment : une belle truite -arc en ciel vraisemblablement par sa couleur violacée- tenait le fond. Quelques minutes plus tard son museau atteignait la surface et la victoire était proche ... Une fois dans l'épuisette je laissais échapper ma joie par quelques autres cris ... 47 cm pour des flancs creusées. La belle avait prise la mouche intermédiaire olive, corps jaune et hackle roux sur hameçon n°14. J'était enchanté, ma ténacité avait payée, je prenais ma première truite de l'année, en noyée et le premier poisson du chalenge ... Plusieurs photos plus tard nous l'avons laissé retourner vers son élément. Xavier et Simon peignaient de plus belle. Moi, sur un petit nuage, Je savourais ma victoire.

15 minutes plus tard nous reprenions la voiture pour tenter de rejoindre le parcours n°6.

08_04_19_touques_036

Ce dernier était encore un peu plus large et surtout, il faisait beau. Nous étions dans un champs parmi deux beaux chevaux bruns foncés. L'eau était belle, contre la rive nous avons aperçu un premier poisson que nous avons estimé à 30-35 cm. Il semblait se rapprocher de la berge. La berge était maintenue par les racines des saules qui flottaient dans le courant qui permettaient a des petits vairons de s'abriter du courant principal. Nous avons ensuite pu voir un poisson plus grand qui faisait une boucle. Simon qui avait déjà un streamer c'est placé en amont du saule et a laissé couler son streamer après une approche des plus lente. Au premier passage la truite s'est jetée sur le leurre. Les branches gênantes n'ont pas permis à Simon que concrétiser. Il l'a prise au deuxième passage. La belle a de suite prit du fil en dégringolant vers l'aval. Simon est descendu dans la rivière afin de pouvoir contrer ses rush successifs. Après dix minutes de combats, de racines évitées cette belle fario a fini dans l'épuisette redonnant à Simon le sourire. Pendant la séance de photo cette grosse truite est retournée dans la rivière. Il n'a pas eu le temps de la mesurer ... J'e l'estimais un peu plus grande que la mienne. Elle était surtout plus grasse et en pleine santé. Nous étions aux anges.

Xavier et ensuite passé devant. Simon et moi remontions doucement la rivière en prospectant tous les postes. Je faisais les dérives, Simon les trous, moi les arbres aussi et Simon les souches ...

La rivières se creusant de plus en plus, Xavier et passé au streamer avec Simon. Je continuais de m'accrocher à mon train de mouche. Nous avons pu voir de nombreuses lamproies dont un banc d'une dizaine. C'est la première fois que j'en voyais autan.

08_04_19_touques_040

Nouveau cris de guerre. Xavier prenait un ombre entre 15 et 20 cm sur un petit streamer coloré. Fantastique, nous avions chacun un poisson ... Nous avons encore raclé 500 m sans résultat.

Il était entre 16h00 et 17h00. Nous avons décidé de rentrer.

Une heures trente de route pour se raconter ses impressions et autres histoires ...

Globalement, se fut une journée difficile : temps la plupart du temps gris froid et bas. Peu de poisson en activité. Une pêche à la mouche rendue complexe par une risilvie souvent abondante.
Nous sommes cependant rentrés enchantés par une très belle rivière. Nous avons chacun pu tirer notre épingle du jeu. Nous avons pu prendre le temps de discuter, nous avons pu prendre de très beaux poissons dans un cadre sauvage. Nous avons encore passé de très bons moments.

Après analyse des photos (Simon n'ayant pas pu mesurer sa prise), il garde son titre. Les autres places sont inchangées.

Publicité
Publicité
Commentaires
Les kosmalski pecheurs
Publicité
Publicité