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Les kosmalski pecheurs
28 mai 2020

Ré-ouverture Covid-19

Enfin, nous voilà dé-confiné !

Malgré le vent annoncé supérieur à quatre-vingt kilomètres par heure orienté de nord-est, je prend ma voiture dès sept heure.

Cette année les Saints de glace sont au rendez-vous, il ne fait que six degrés.

Arrivé au bord de la rivière, je suis obligé de retourner à la voiture chercher mon bonnet. Avec ce vent, le froid est mordant !

Qu'importe, je descend vers le ruisseau. L'eau est belle est claire. Il n'a pas vraiment plu depuis les deux mois du confinement. C'est parfait pour tenter une pêche à l'ultra-léger que j'aime tant.

Tape sous le pont mais elle ne se pique pas. Malgré mes autres tentatives, elle ne remonte pas.

J'avance pour tenter le poste plus en amont. Rien au premier passage. J'accroche une branche au second. Mon hameçon simple c'est quand même fiché dans le bois tendre d'une tige morte. J'avance pour décrocher, ruinant mes chances sur ce poste.

Je monte vers le suivant. Il est très encombré. Un arbre c'est couché. Un embâcle c'est formé. J'ai du mal a envoyer ma cuiller numéro deux au-delà du petit barrage sans m'avancer jusqu'à son niveau. Rien. Je n'aurai pas été assez discret pour ces farouches demoiselles. …

S'en suit un long linéaire plus ou moins profond. Rien tout le long. Je progresse jusqu'au coude où le courant bute contre une racine d'orme. J'y avais déjà pris une truite l'année dernière. Je m'applique pour lancer correctement. Trop haut, mon Aglia passe sur une branche. Je tente un balancier. Cela fonctionne, l'hameçon simple ne s'y accroche pas. Nouveau lancé que je tente plus tendu. Réussi mais personne. J'avance pour tenter l'arrivé du poste. Là encore, il y a beaucoup de végétation. La première tentative est un peu courte est n'intéresse personne. J'appuie la deuxième et le leurre est déposé juste à l'arrivé du courant. Je mouline de façon à laisser la cuiller descendre en même temps que la profondeur. Touche ! Mon poignet ferre et c'est gagné ! Une petite sauvage se débat dans l'eau ! Quel bonheur de sentir cette fougue dans cette douce canne.

20 05 10 (21)

Je prend le temps de faire des photos avant de la relâcher.

20 05 10 (16)

Je m'allonge sur la berge pour savourer ce plaisir !

Quel bonheur d'être dans cette nature !

Ce que j'aime cette liberté !

Il me faut rentrer, j'ai une visioconférence dans la matinée.

Je rejoins la voiture, heureux !

 

Je retourne chercher cette liberté dès le lendemain.

Grâce à mon lancer ultra-léger, je prend dès le premier poste une autre petite truite fario sauvage d'une vingtaine de centimètres. Elle était postée devant un bloc rocheux et j'ai pu la voir monter puis intercepter ma petite cuiller.

La bannière étant tendu, je n'ai eu qu'a donner un petit coup de poignet pour piquer la belle.

20 05 11 crembreux (2)

Cette Trout Game de 2-5 gr. est vraiment bien adaptée à ses petits leurres. Je peux aisément lancer des cuillers numéro 1 et 2 ainsi que des poissons nageurs de 3 à 5 centimètres. Je les sens parfaitement vibrer et évoluer.

Aujourd'hui il fait beau. Je profite de cette lumière pour faire des images de la petite truite suivante. Leur robe en est magnifiée !

20 05 11 crembreux (4)

Ma Trout Game est la canne idéale dans ce ruisseau encombré. Elle me permet d'envoyer puis de diriger idéalement ma cuiller numéro deux. Son nouveau blanc carbone V NET III est le parfait alliage entre la souplesse et la résonance nécessaire à la bonne conduite des leurres.

20 05 11 crembreuxr

Je toucherais de nombreux autres poissons mais ils ne se piquerons pas ou se décrocherons. La pêche dans ces petits ruisseaux, dans ses eaux claires est complexe mais cela rend le résultat plus savoureux !

Je rentrerais ravi des trois petites truites sauvages capturées !

J'ai moins de temps pour la sortie suivante. Je décide d'aller tout près de chez moi. Il n'a toujours pas plus depuis plus de deux mois. En descendant la petite rivière, je croise un hérisson. Contrairement à leur habitude, celui-là ne se protège pas en se mettant en boule. J'ai donc tout le loisir de faire un selfie. …

20 05 13 slackr

Il me faudra prospecter tout le parcours et deux heures de pêche, pour parvenir, sur le dernier poste à piquer enfin une truite !

20 05 14 slack (1)

C'est une magnifique petite sauvage. Je fais de nombreuses images avant de la laisser filer. …

20 05 14 slack (4)

Je rentre, content de cette belle prise qui c'est faite attendre !

 

Dans les jours suivant, le vent se calme enfin !

Je peux envisager de retourner dans le marais.

Je rentre bredouille de la première sortie. L'herbe à beaucoup poussé. Mes cuissardes sont parfaitement adaptées. Je toucherais plusieurs belles truites sans réussir à les prendre. Ce que la pêche est difficile dans cette eau basse et claire !

J'y retourne dès le lendemain.

Je descend vers le bas du parcours. Je commence à la mouche. Dès le deuxième lancer ma vingtaine de mètres de soie est balayée par le vent vers les herbes de la berge. Je prend mon lancer léger et peigne le poste au poisson nageur. Pas de touche. Je change pour une cuiller plus agressive mais là encore, cela n'intéresse personne.

Je vais décrocher ma mouche et monte vers le poste suivant. Celui-là est dans l'axe du vent. Je peux donc y faire évoluer mon train de mouche. L'eau est belle et claire. Personne non plus.

Ayant déjà pris plusieurs petites truites fario sauvages, je passe les radiers et ne me concentre que sur les grands pools.

Je commence à la mouche puis passe au poisson nageur et donne un ou deux coups à la cuiller. Je teste différentes couleurs mais toujours personne.

Je dérange une belle carpe qui rejoint le profond.

Plusieurs pans de berge se sont effondrés, formant autant de beaux postes. Les crues de cet hiver ont creusé les plus grands virages mais comblé les postes intermédiaires. Le marais est vivant. ...

J'accroche mon train de mouche sur une grande branche de sapin. Je la pose sur le coté et tente au lancer. Au deuxième lancer, un très beau poisson de plus de soixante centimètres suit mon poisson nageur sans le prendre. Je tente d'accélérer, elle accélère, je fais une pause mais elle se détourne et retourne vers le plus profond. Flûte ! Je relance plusieurs fois mais elle ne suit pas. J'avance de cinq mètres et tente sur l'arrivée du virage. Je mouline rapidement pour faire descendre mon poisson nageur intermédiaire à quelques dizaines de centimètres. Touche, ferrage, pendu ! J'ai lancé loin, et ne peux voir mon adversaire mais mon lancer et bien plié. Je peux de-suite sentir que ce n'est pas la très grosse car je réussi à la faire venir malgré une très belle défense. Ma tresse de dix centièmes me permet de la contrôler et de voir une belle qui doit approcher les cinquante centimètres. C'est donc un autre très beau poisson. Je vérifie le frein. Elle me vide la bobine, confirmant son bon réglage. Je cherche maintenant à savoir si l'hameçon est bien piqué. Je vois dès sa première arrivée en surface qu'elle a coffré le leurre. Les deux triples sont bien accrochés. Elle tente maintenant de dévaler

et je peux voir que c'est une très belle fario d'un peu moins de cinquante centimètres. Je suis ravi, c'est une des très belles que je cherchais. Je fais attention de ne pas faire d'erreur en laissant la plus grande longueur de bannière possible afin de garder un maximum d'élasticité

20 05 16 slack (1)

Elle fatigue et peux prendre les premières images.

20 05 16 slack (36)

Je suis enchanté de ma toute nouvelle canne. Une Trout Game de chez Hearty Rise. J'adore la résonance de son blanc et suis ravi de voir qu'elle a parfaitement géré à la fois les gros coups de tête de la belle en restant assez souple pour encaisser ses sautes d'humeur. Une merveille !

20 05 16 slack (39)

Je la mesure à quarante sept centimètres, quarante sept centimètres de bonheur !

20 05 16 slack (44)r

Je fais un dernier selfie.

Adieu ma belle !

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