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Les kosmalski pecheurs
1 mai 2017

Une truite arc en ciel de 33 cm sur le Crembreux au niveau du no kill de Marquise (62)

Je teste aujourd'hui ma dernière acquisition, une canne à toc Daiwa Power Mesh Trout.

Elle est livrée dans une housse en tissus noire.

A la sortie du premier élément, j'ai la surprise de sentir les enroulement des fibres de carbone. C'est peu courant, ils sont d'habitude abondamment vernis. Ce vernis sera autant de poids en moins sur la canne.

Le blanc carbone, haut module, est de couleur noire.

Les trois brins à emmanchement inversés, sont protégés et solidifiés par des ligatures vernies.

J'y monte un de mes moulinets en taille 1000. Le porte moulinet noir est une nouveauté Daiwa. Il est composé de deux bagues enveloppantes vissables. Il peut être fixé à n'importe quel endroit de la poignée en maintenant parfaitement ce dernier. Je ne connaissais pas ce système et j'ai été bluffé par son efficacité ainsi que par son agréable prise en main ! Quand je pêche au toc, j'aime bien avoir le moulinet près du talon. Cette Power Mesh est alors parfaitement équilibré par mon index sous la poignée en liège ! Cette poignée en liège est fine (seulement 2,4 cm). C'est peu pour une canne de cette longueur (3,90 m). Sa prise en main est très agréable. Le haut de la poignée est en liège reconstitué, plus résistant. Il est ajusté par une bague en aluminium verte métallisée, claire. Le culot est également en liège reconstitué. Sa plus grande résistance me permet de poser la canne au sol sans risque pour celle-ci. L'extrémité est dévissable. Elle doit pouvoir être changée. J'ai aussi pensé à une masselotte d'équilibrage mais son poids est négligeable. … Un fin liseret aluminium vert métallisé est du plus bel effet !

Au toc dans les ruisseaux, je pêche avec un fin mono filament de quatorze centièmes, couleur corail afin qu'il soit bien visible. Je passe maintenant ce fil dans les anneaux. Les deux premiers sont des résistants anneaux tri-pattes. Les suivants sont également sur-élevés mais mono patte. Je note là-encore la volonté de gagner du poids. Ses anneaux sur-élevés éviterons, les jours de pluie, que la ligne adhère à la canne. Chaque ligature est correctement vernie. Trois tours de soie métallisées verte, ré-haussent là encore, élégamment, la tonalité verte de cette Power Mesh.

Je commence mon test dans le no kill du Crembreux à Marquise (62). J'y connais une chute d'eau en aval d'une vanne. Je noue un mètre de quatorze centièmes en nylon transparent et fixe un hameçon tige longue numéro douze. En ce début mai, l'eau est basse et claire malgré la pluie qui tombe doucement. Dix centimètres plus haut, je pince un plomb moyen. Sur la potence du nœud, je fixe une mouche sèche bien visible. Cette dernière me servira d'indicateur de touche et de profondeur. Quand elle est plus souvent prise que l’appât, c'est qu'il est temps de passer à la pêche à la mouche. Je sort ma boite à ver, en saisis un de taille moyenne que j'enfile naturellement le long de l'hameçon. Pour cette opération, la tige longue permet à la fois de mieux tenir l'hameçon et, de l'autre main de tenter de maîtriser le vers qui gesticule une fois qu'il a été piqué. Je poursuit l’effilement du vers, le long du fil, sur quelques millimètres au-dessus de l'hameçon. La palette joue alors le rôle de l'ardillon en empêchant le vers de descendre trop rapidement. J'utilise souvent les vers de terre qui sont des appâts naturels. Je les ramasse sous les grosses pierres. Les salmonidés les connaissent bien et les prennent tout au long de la saison.

En face de moi, une bergeronnette des ruisseaux hoche de la queue. J'aime beaucoup ce petit oiseau panachée de gris et de jaune. Sa couleur lui permet de se fondre dans les galets. Elle aussi cherche les mouches. Elle est tout le temps en mouvement, sautille, tourne, vole. Ce que j'adore cette nature sauvage !

En la regardant, je m'approche doucement afin de me caler discrètement derrière un arbre. De là, je pourrai faire évoluer ma ligne sans laisser ma silhouette trahir ma présence. Je commence juste devant moi, les racines de l'arbre derrière lequel je suis adossé font un bon poste. Rien sur les deux premiers passages. D'un mouvement de bascule, je lance ma ligne plus loin, au pied du courant principal de la chute. Les anneaux sur-élevés, malgré la pluie, jouent parfaitement leur rôle. Le fil ne « colle » pas à la canne. Je laisse couler une seconde avant de reprendre contact. La grande longueur de la canne me permet alors d'accompagner la dérive de l'ensemble. L'appât suit la retourne pour revenir au pied de la chute. Je peux alors voir le nylon fluo se décaler vers mes pieds. C'est a ce moment que je ressent nettement les fameux « toc toc » dans la canne. Je rend la main deux secondes avant de ferrer. Pendu ! Yes, troisième coulée et c'est gagné ! Elle ne se laisse pas faire. Dans cette eau claire, je peux voir que c'est un beau poisson brillant de plus de trente centimètres. Elle me fait plusieurs départs endiablés. Ce doit être une arc en ciel de remise. Les arcs en ciel ont l'avantage, à taille égale des farios, d'être plus combatives. L'action de pointe, couplé à un fin nylon rend l'ensemble parfaitement adapté à ce beau combat. Je contre chacun de ses départs en basculant la canne de droite à gauche afin d'écourter la bataille pour la relâcher ensuite dans de bonnes conditions.

Je suis ravi, j'en profite pour faire de nombreuses photos avant de la laisser repartir.

Au revoir ma belle. Peut-être à une prochaine !

C'est un premier test concluant en ruisseau.

L'anneau accroche-leurre articulé me permet de permet de ranger ma ligne.

Je peux rentrer, heureux !

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