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Les kosmalski pecheurs
16 février 2017

Trois chevaines de 18 à 34 cm sur la Vézère au niveau de Terrasson Lavilledieu (24)

Je commencé le premier jour par aller pêcher en noyée aval. Je pris la canne, récemment achetée à Jean, de onze pieds. J'ai rapidement une première touche et je peux ramener un petit chevaine de vingt et un centimètres. Je suis ravi. Je fais plusieurs images avant de le remettre à l'eau.

Je lance à nouveau mais j'accroche dans une des branches du marronnier en surplomb.

Je me recule des berges pour aller décrocher.

Je change de poste pour tenter plus en amont pour un poste moins encombré.

Cela va mieux, je peux facilement poser mon train de deux mouches sur ce bras de rivière qui doit mesurer cinq à sept mètres. Rien sur cette dérive.

J'ai monté une noyée classique. Elle est réalisée sur un hameçon à gammare numéro quatorze. Ces hameçons ont le double avantage d'être plus forts de fer, donc plus lourds et courbés. Ils imitent donc à la perfection une larve ronde. Je l'ai confectionné avec une soie grise que j'ai cerclé d'un fin fil de cuivre. J'ai fixé en tête un petit toupet de cul de canard qui est très mobile dans ce courant lent.

J'ai accroché en potence, environ cinquante centimètres plus haut, une mouche sèche. N'en ayant pas vu sur l'eau, je noue une araignée classique claire, que je graisse.

Je peigne le poste en avançant d'un pas à chaque dérive. Nouvelle touche que je manque. Je pose à nouveau ma soie de trois, trois quart vers l'aval. Nouvelle touche et cette fois la résistance est plus marquée. Je peux immortaliser un autre chevaine de trente et un centimètres.

Ça fonctionne bien et je suis content.

Remise à l'eau après la photo.

Je continue ma pêche mais j'accroche sur l'arbre de la fin du pool. Je tente de décrocher mais mon douze centième casse et j'y pers mes deux mouches.

Je m'assoie pour refaire le montage. La mouche sèche n'ayant pas de succès, j'essaie une émergente en oreille de lièvre et aile en chevreuil.

Je monte encore plus en amont et fait une nouvelle dérive. Rien.

Je prend ensuite un troisième chevaine de vingt quatre centimètres.

Je fais une autre série de photo.

Mon « heure » de pêche arrive à sa fin.

Je rentre, ravi de ce premier contact avec la rivière. Je suis enchanté d'avoir réussi en noyée aval, une technique que j'aime bien et qui est très adapté à la pêche à la mouche en début de saison.

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