Pêche estivale sur le Beuvron en aval de Lamotte-Beuvron (41)

Nous sommes partis, Nadège, ma femme, et nos chiens participer à la finale nationale d'agility par équipe. Ce concours était organisé à Lamotte-Beuvron. Nous garons le camping-car sur le parking et allons nous balader sur le site équestre de la Fédération Française d'équitation. C'est un site immense et magnifique.

Pendant la promenade, nous découvrons une petite rivière, le Beuvron. Elle fait quelques mètres de large. En la remontant je peux y apercevoir des chevaines. Génial, je vais pouvoir tenter des pêches estivales. …

Repos après la route et préparatif pour la compétition du lendemain.

Réveil le lendemain matin et balade avec les chiennes.

Nadège et son équipe se classent quatorzième. Sur vingt-sept équipes, c'est déjà une bonne place.

Je décide ensuite d'aller tenter les blancs à la mouche. Je prend ma huit pieds, mes boites de mouches et part sous un beau soleil rejoindre la rivière. Beaucoup de concurrents on déjà profité de cette baignoire géante pour rafraîchir leurs compagnons. Je remonte le long des berges pour trouver un pool qui ne soit pas dérangé. Il fait déjà très chaud et je décide d'enlever mes sandales pour apprécier la fraîcheur de l'eau. Quel bonheur de sentir l'eau qui coule sur les pieds.

Je passe la soie dans les anneaux et fixe un petit terrestre noir en mousse et ailes en cul de canard.

Je lance vers l'aval en direction de discrets gobages. Il est aspiré au premier passage. Je ferre mais je le manque. Ce doit être des petits poissons. Je relance, nouveau gobage. Je ferre plus doucement et prend mon premier poisson. C'est un spirlin de quelques centimètres. Je suis ravi !

Je lance à nouveau mais ne parviens pas à en attraper d'autre tellement ils sont fugaces.

J'avance plus en aval pour tenter le courant principal. J'ai vu plusieurs chevaines remonter et j'aspire maintenant à de plus beaux poissons.

La soie naturelle glisse facilement dans les anneaux et dépose ma mouche une dizaine de mètres plus en amont. Ma mouche dérive à la surface de l'onde mais ne plaît à personne.

J'avance en peignant l'eau. De grands aulnes couvrent la rivière. Le lancer horizontal est le plus adapté, j'envoie ma mouche tantôt à droite, tantôt sur la veine principale puis à gauche. Gobage, je ferre, pendu ! Cette fois c'est un plus beau poisson. Il se débat énergiquement. C'est un chevaine d'une vingtaine de centimètres.

Je fais aussi plusieurs photos avant de le remettre à l'eau.

Génial, la dimension des prises augmente.

Je continue ma prospection et touche un autre chevaine encore plus beau mais il se décroche à mes pieds. …

Je vois un autre groupe de spirlin sur un radier plus en amont. Je rate le premier avant de décider de changer de mouche pour une plus petite. Je monte un petit voilier en cul de canard. Il est pris au premier passage. Un doux ferrage me permet donc de valider ma stratégie.

C'est plus calme au dessus. C'est plutôt une zone à brochet et carpe. Cela me donne des idées. …

Je décide l'aller explorer plus en aval. En se promenant, j'avais pu y voir de nombreux poissons gober.

Beaucoup de chiens et leurs maîtres profitent aussi de ce fabuleux terrain de jeu.

Les gobages sous la passerelle sont toujours là. Je les attaque du haut de la berge, dans l'ombre du pont. Ce sont de petits poissons qui pourraient bien être des rotengles. Ils avancent en ligne, en gobant tout ce qui passe. Je lance ma petite mouche mais du haut de la berge je suis trop court. Ma mouche est un mètre plus bas. Je la relance plus en amont, elle est happée au premier passage. Je ferre et peux ramener un petit rotengle.

Je suis ravi, c'est mon quatrième poisson en moins d'une heure et ma deuxième espèce. J'adore cette diversité !

Je rentre pour préparer le repas.