Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les kosmalski pecheurs
14 août 2016

Grand chelem sur le Beuvron en aval de Lamotte-Beuvron (41)

L'après midi est encore plus chaud. Il n'y a pas un nuage.

Les filles ne sont pas éliminées et montent à la dixième place.

Je décide de passer à l'ultra-léger, tenter les plus beaux chevaines voire les perches ou pourquoi pas un petit brochet.

Je monte plus en amont dans le grand calme aperçu le matin. Je commence à la cuiller. Pas de touche sous le pont. Rien non plus dans les arbres immergés. Le long de la berge, une petite perche tape dans ma cuiller mais je ne parviens pas à la faire mordre à nouveau. Rien d'autre pendant la première demie heure. Je passe au poisson nageur, un cinq centimètres coulant. Toujours rien à proximité des arbres noyés. Rien non plus le long des bordures. Je passe au leurre souple, un One Up de deux pouces, couleur blanc. Je lance entre deux arbres noyés. Contact, je ramène lentement en faisant des petits a-coups. Rien. Je lance en tentant de passer plus près de l'arbre dont les branches pendent dans l'eau. Contact puis je ramène lentement. Grosse cartouche mais je ferre dans le vide ! Je relance, ramène, rien ! Je lance plus à droite, rien. Plus à gauche, rien non plus. Je lance encore en animant énergiquement. Nouvelle grosse touche. Ferrage, grosse défense sur-place. Yes ! Je mouline pour tenter de l'éloigner des branches mais il ne se laisse pas faire. Je pense à un brochet mais il ne me fait pas de chandelle. C'est finalement un gros chevaine de 53 cm qui vient ensuite mollement.

Je fais une série d'image avant de le remettre à l'eau.

Je suis ravi, là encore, ma stratégie à fonctionné, j'ai pu prendre un plus beau poisson. Je rentre voir où en est la compétition.

Une seule épreuve le lendemain pour les filles qui terminent à la sixième place. Elles qui souhaitaient être dans les dix premières sont enchantée.

Je retourne pêcher l'après-midi. Il fait encore beau et chaud. Je souhaite tenter le gros carnassier dans la partie calme en amont.

Je prend mon lancer léger et ma boîte de plus gros leurres.

Je commence avec mon poisson nageur fétiche, le Rapala articulé neuf centimètres couleur perche. Rien pendant la première demie heure, ni le long des berges, ni dans les arbres noyés.

Je change pour une cuiller double non plombée. Elle brasse beaucoup d'eau mais ne plaît non plu à personne dans la demie heure suivante.

Je la range pour un gros leurre souple. Je tente les nombreux arbres noyés, les abords des grandes piles du pont SNCF mais rien n'y fait. J'arrive à proximité d'un ancien barrage. Le leurre souple non plombé y est trop ballotté. Je change pour une petite cuiller ondulante qui pourrait plaire à des carnassiers en embuscade dans un courant.

Toujours rien. Cette fois c'est plus dur. La physionomie du cour d'eau à changée. Elle ne court plus, les courants sont plus nombreux. Je Change à nouveau de leurre pour une petite cuiller tournante numéro deux. Pas de chevaines dans les courants. Pas de perches non plus dans les amortis. Il est bientôt cinq heure et je n'ai toujours rien pris. Ma cuiller cuivre brille dans cette eau légèrement teintée. J'accroche dans les racines d'un saule. N'arrivant pas à décrocher, j'enlève mes sandales et je vais décrocher. L'eau est fraîche, c'est un vrai bonheur ! Les racines du saules me chatouillent les pieds. Je récupère ma Mepps et continue ma prospection.

J'arrive en vue d'un nouveau pont. Ce sera la fin de ma balade. En aval de la gravière du pont, un gros aulne surplombe une retourne. Encore un beau poste. Je lance ma cuiller sous ses branches surplombantes. Je la laisse descendre une seconde avant de prendre contact et commencer ma récupération. Bel éclair d'un flanc de cinquante centimètres. Je ferre mais je le rate en l'aillant à peine sentis. Le poisson a happé la cuiller en venant vers moi, je ne m'y attendais plus et je l'ai raté. Quel nul !

Je refais plusieurs passages mais rien. C'est donc sûrement un plus beau poisson qui c'est calé. L'éclair doré, c'est peu être un brochet qui a jailli. Je range ma petite cuiller pour chercher une bouché plus conséquente qui le ferra réagir. Je monte un Biwaa de dix-neuf centimètres d'une imitation de brochet. Parions sur le coté intrusif.

Je lance, près à ferrer énergiquement. Je laisse couler deux secondes puis mouline lentement. Touche, ferrage puissant, pendu ! YES ! Il se défend ardûment en faisant crisser mon moulinet. j'appuie le ferrage afin que les triples, s'ils sont sur une partie osseuse, se plantent bien dans cette bouche parsemée de dents. Ils descend plusieurs mètres en aval. Pas de problème pour le réglage de mon frein. Je récupère petit à petit les mètres de tresse de douze centièmes. Arrivé à mon niveau, je peut voir que c'est un beau brochet de plus de soixante centimètre. Il me fait alors une première chandelle. J'adore les chandelles mais ce sont des moments critiques ou il en profite pour expulser le leurre. Mes ferrages ont été efficace, je le tiens toujours. Il me fait encore plusieurs départ puis sa défense faibli et je peux alors sortir mon appareil photo.

Victoire ! …

Je le mesure : soixante cinq centimètres.

C'est un magnifique poisson de rivière, clair et tout en longueur.

Je suis ravi.

Je fais d'autres photos, notamment du leurre.

 

Merci à toi Xavier, de le l'avoir offert.

Mon lancer léger Pezon et Michel a été parfait pour cette petite rivière.

Je tente maintenant un selfie.

Quel bonheur, mes heures de traque ont payé.

Adieu mon beau.

Je reprend le sentier le long de la rivière en sens inverse vers la compétition. J'ai pris dans ce Beuvron, des spirlins, chevaine et rotengle à la mouche, un très beau chevaine à l'ultra-léger et enfin un très beau brochet. Je viens de réaliser un grand chelem.

Je rentre heureux !

Publicité
Publicité
Commentaires
Les kosmalski pecheurs
Publicité
Publicité